L'étude a bénéficié du soutien du Prix Serena Foglia
pour la recherche astrologique 2005.
Cette étude décrit la population française (Cf. définition et sources en bas de page), soit 58 989 000 personnes au 31 décembre 2023, selon la longitude qu’occupaient le Soleil, la Lune et les planètes du système solaire au moment de leur naissance.
D’importants déséquilibres de répartition apparaissent. La natalité en France Métropolitaine est soumise à des rythmes saisonniers spécifiques qui, en 2023, se traduisent par un excédent de personnes nées au printemps et à l’été au détriment de l’automne et de l’hiver, c’est-à-dire, en particulier, un excédent de personnes nées alors que le Soleil est en Cancer ou en Lion, au détriment du Capricorne. Par conséquent, ces déséquilibres de répartition liés à la longitude du Soleil à la naissance se répercutent de façon mécanique sur les répartitions selon la longitude, à la naissance, des planètes du système solaire.
Par ailleurs, les répartitions selon la longitude des planètes montrent de forts déséquilibres liés aux boucles de rétrogradation. D’un point de vue géocentrique, les planètes du système solaire sont animées de mouvements apparents qui privilégient chaque année certaines parties du zodiaque, ce qui génère des concentrations démographiques particulières.
Enfin, les rythmes saisonniers de la natalité varient dans le temps, situation qui se traduit par des décalages entre les générations nouvelles et anciennes. En 1981, par exemple, les personnes nées alors que le Soleil était en Taureau étaient les plus nombreuses, au détriment du Scorpion.
La population sous les feux du Soleil
Gémeaux, Cancer et Lion, signes les plus représentés dans la population
Répartition de la population selon la longitude du Soleil en décan
Lecture : Chaque point de la courbe représente le nombre de personnes ayant, à la naissance, le Soleil dans un décan donné, chaque signe étant divisé en trois décans. Le cercle bleu représente la situation moyenne fictive, à savoir l’égalité du nombre de personnes par décan, soit 1 639 000. On voit par exemple que la population du troisième décan du Bélier ou du deuxième décan de la Vierge sont dans la moyenne, contrairement à celle du premier décan des Gémeaux (1 760 000 personnes) ou celle du deuxième décan du Capricorne (1 532 000 personnes).
On remarque, en léger contraste avec la tendance générale, un nombre plus important de personnes nées au début de la Balance. Cette particularité correspond aux conceptions de fin d’année, période durant laquelle divers facteurs se conjuguent favorablement pour aboutir à une grossesse.
Rien d’apparent à la lumière de la Lune
L’écart entre ces deux groupes est très faible : seulement 37 000 personnes, soit +0,76 %.
Au regard de la faiblesse des écarts, la répartition de la population française selon le signe qu’occupait la Lune à la naissance peut être considérée comme équilibrée, et ce quelles que soient les années considérées.
Une population plus nombreuse quand Mercure se situe entre Vierge et Poissons
On remarque une concentration de personnes nées alors que Mercure se trouvait entre le dernier décan de la Vierge et le dernier décan des Poissons, soit 18 décans sur 36. Elles sont au nombre de 30 797 000 et représentent 52 % de la population. L’écart qui sépare ces deux groupes s’élève ainsi à 2 646 000 personnes.
Balance, Scorpion, Sagittaire et Capricorne, signes les plus
représentés dans la population selon la longitude de Mercure
Répartition de la population selon la longitude de Mercure à la naissance
L’étoile à cinq branches de Vénus
La répartition de la population française ne fonction de la longitude de Vénus à la naissance est nettement déséquilibrée. En 2023, plus d’une personne sur deux est née alors que Vénus se trouvait dans cinq zones particulières qui ne représentent ensemble que 44% du zodiaque. Ces cinq zones, qui recouvrent 16 décans sur 36, sont les suivantes :
• les deuxième et troisième décans du Bélier et le premier décan du Taureau (9,5%)
• le troisième décan des Gémeaux et les premier et deuxième décans du Cancer (10,4%)
• le troisième décan du Lion et les trois décans de la Vierge (12,8%)
• les deuxième et troisième décans du Scorpion et le premier décan du Sagittaire (9,5%)
• les trois décans du Verseau (9,5%)
Des concentrations de population liées aux rétrogradations de Vénus
Répartition de la population selon la longitude de Vénus à la naissance
Source : Estimation de la population de la France Métropolitaine au 31/12/2023
Les valeurs extrêmes sont éloquentes : 2 257 000 personnes sont nées alors que Vénus se situait dans le premier décan du Cancer alors que 1 305 000 personnes ont vu le jour alors que Vénus se trouvait dans le premier décan du Capricorne.Chaque boucle de rétrogradation de Vénus dure en moyenne 3 mois et demi. En conséquence, un plus grand nombre de personnes sont nées alors que Vénus se trouvait dans l’une de ces cinq zones.
La Vierge très présente dans la population selon Mars, contrairement aux Poissons
Près de 40 % de la population est née alors que Mars se trouvait en Cancer, Lion, Vierge ou Balance.
Le Lion, la Vierge et la Balance très représentés dans la population selon la longitude de Mars
Répartition de la population selon la longitude de Mars à la naissance
Source : Estimation de la population de la France Métropolitaine au 31/12/2023
Ce déséquilibre très important dans la population est à mettre en relation avec les boucles de rétrogradation de Mars. Elles se forment en moyenne tous les deux ans, voire un peu plus, s’étendent sur 10° à 20° et se prolongent pendant 5 à 7 mois.
Elles se localisent de façon inégale sur l’écliptique durant notre période d’étude, nettement moins fréquemment du Capricorne au Taureau que du Cancer au Scorpion.
Gémeaux et Scorpion aux extrémités de la répartition selon Jupiter
ensemble 31 262 000 personnes, soit 53% de l’ensemble
Ces déséquilibres sont la conséquence des boucles de rétrogradation de Jupiter qui privilégient chaque année une étendue de 10°. Tous le douze ans, en moyenne, un boucle de rétrogradation de Jupiter se reproduit quasiment à la même longitude sur l’écliptique avec un décalage moyen de 5°. Dès lors, sur la période d’étude, se sont quelques 83 boucles qui se sont formées. En simplifiant, elles ont privilégié 12 étendues larges de 35° à 40° qui ont concentré chacune 7 boucles de rétrogradation. L’inégalité de la répartition temporelle de la population a amplifié ces déséquilibres.
Sagittaire, Capricorne et Verseau concentrent 30 % de la population selon Saturne
Ainsi, en 2023, les personnes qui ont Saturne en Verseau sont nées durant quatre périodes - en 1932-1934, 1962-1964 (baby-boom), 1991-1993 et 2020-2022 ; à l’inverse, celles qui ont Saturne en Taureau sont nées durant trois périodes - en 1939-1942 (baisse de la natalité), 1969-1971 et 1998-2000. Ainsi, les personnes ayant Saturne entre la Vierge et le Verseau sont les plus représentées dans la population (57%).
La vitesse d'Uranus, Neptune et Pluton génère des concentrations démographiques marquées
Ces lents déplacements, associés aux irrégularités de la distribution des âges, privilégient nettement certaines zones. Ainsi, un Français sur quatre est né alors que Pluton se trouvait dans le Lion et un sur cinq avec Neptune dans le Scorpion. Sept personnes sur dix sont nées alors que Uranus se situait dans un zone partant du début des Gémeaux et se prolongeant jusqu’au premier décan du Capricorne inclus.
Le pic des naissances glisse du printemps à l’été de 1946 à 2023
Sur la période 1946-1971, le Taureau et les Gémeaux concentraient le plus de naissances au détriment du Scorpion et du Sagittaire (+17%). De 1998 à 2023, le pic des naissances est en Cancer et le Lion au détriment du Capricorne et du Verseau (+13%).
Répartition des naissances selon la période et la longitude du Soleil en décan
Lecture : La courbe violette représente 21 872 000 naissances survenues en France Métropolitaine de 1976 à 1971, réparties selon le décan où se trouvait le Soleil au moment de la naissance. Durant cette période, le troisième décan du Sagittaire rassemblait 559 600 naissances et le troisième décan du Taureau 664 200 naissances. Durant les périodes 1972-1997, ces deux décans rassemblaient respectivement 519 000 et 596 900 naissances ; entre 1993 et 2023, respectivement 523 400 et 549 200 naissances.
Pour Mercure, on constate un plus forte nombre de naissances avec Mercure en Capricorne-Verseau-Poissons de 1946 à 1971, qui glisse progressivement vers les signes précédents avec le temps : Scorpion- Sagittaire-Capricorne vers les années 1972-1997 puis Balance-Scorpion-Sagittaire pour les années 1998-2023.
Pour Vénus, les cinq branches de concentration de naissances reculent progressivement, en gros de 15° en 78 ans. Ce glissement en recul est de l'ordre de 20° en 78 ans pour Mars.
Un profil-type dont il faut tenir compte
La population de 2023 se répartit de manière inégale quand elle est observée selon la longitude zodiacale qu’occupaient le Soleil et les planètes du système solaire à la naissance des personnes. Seule la longitude de la Lune ne génère aucun déséquilibre significatif.
L’écart séparant les signes d’effectifs maximum et minimum selon la position zodiacale du Soleil équivaut à 13% de l’effectif théorique d’un signe. Cet écart est de 23% pour Mercure, 40% pour Vénus, 38% pour Mars, 57% pour Jupiter et 26% pour Saturne.
Avec le temps, les écarts entre les signes d’effectifs maximum et minimum ont tendance à se réduire (18% en 1981 pour le Soleil, 13 % en 2023).
Les signes d’effectifs maximum ont tendance à glisser progressivement vers d’autres longitudes : les naissances passent de Taureau-Gémeaux à Gémeaux-Cancer puis à Cancer-Lion entre 1946 et 2023 pour le Soleil.
Pour Mercure, Vénus et Mars, le glissement est un recul de 10° à 20° en 78 ans.
Ces constats démographiques et astrologiques ont des implications directes sur la recherche statistique et notamment dans la façon de réaliser des sondages et des groupes témoins. Les déséquilibres de répartition à un instant T peuvent avoir une incidence notable car la forte probabilité de les voir resurgir au moment de la constitution d’échantillons aléatoires est forte. Respecter la structure démographique de la population de base est indispensable pour éviter toute interférence.
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Sources et méthode
Les estimations annuelles de population
Les estimations annuelles de population exposées dans le présent article sont calculées à partir de la répartition par jour de naissance de la population établie lors du du recensement de la population française de 1999, à laquelle sont ajoutées ou soustraites les répartitions annuelles par jour de naissance des décès et des naissances antérieures ou postérieures. On estime ainsi à 47 776 180 la population au 31 décembre 1981 et à 58 988 547 la population au 31 décembre 2023. Ces estimations prennent en compte les personnes nées en France métropolitaine et ne tiennent pas compte des effets des migrations. Elles sont cohérentes avec les estimations annuelles de population calculées par l’Insee (voir la source) et les résultats des recensements de population de 1982 et 1990.
Recensement de population et fichiers de l’État civil
Le 33ème recensement général de la population a eu lieu en 1999, en France, dernier recensement dans l’histoire de la Statistique publique française à couvrir le champ exhaustif de la population. À partir des informations recueillies au cours de cette opération, il est possible de décrire la population selon la date de naissance des personnes qui la composent.
La date de référence du recensement est le 8 mars 1999 et la population est l'ensemble des personnes résidant en France à cette époque.
La natalité en France étant soumise à des rythmes annuels saisonniers spécifiques, le champ de la population a été réduit aux personnes recensées en 1999 nées en France métropolitaine avant le 31 décembre 1998 inclus.
Le nombre annuel de décès réparti par jour de naissance a été déterminé à partir des fichiers des personnes décédées de l'Insee. Ces fichiers sont issus de l'État civil de la France. Ils sont récents et résultent de concaténations progressives de divers fichiers préalables. Ils existent pour les millésimes 1972 et ultérieurs.
Les fichiers annuels des personnes décédées n'ont pas tous la même cohérence interne. De 1972 à 1989, les fichiers rassemblent les personnes décédées durant l'année considérée. Pour les autres millésimes, les fichiers des personnes décédées rassemblent les personnes décédées durant l'année considérée ainsi que certaines décédées durant les années antérieures, soit de 1865 à 2023.
Par souci de cohérence, le nombre des décès tiré des fichiers des personnes décédées a été comparé aux comptages mensuels des décès issus de l’État civil pour la France métropolitaine. Sur la période 1972-2023, la part des décès annuels dans les comptage varie de 66 % à 89 % et la cohérence n’est réelle qu’à partir de 1982. De fait, le champ a été réduit aux personnes décédées durant les années 1982-2023. En outre, la natalité en France étant soumise à des rythmes annuels saisonniers spécifiques, le champ des personnes décédées a été réduit à celles nées en France métropolitaine.
Le nombre journalier des naissances a été déterminé à partir des fichiers de l’Insee des naissances vivantes en France par jour. La source de ces fichiers est l’État civil en France. Ils sont disponibles pour les années 1968 à 2024. La natalité en France étant soumise à des rythmes annuels saisonniers spécifiques, le champ des naissances a été réduit à la France Métropolitaine. Voir Insee Résultats - Naissances : les naissances en 2023 et en série longue par jour de 1968 à 2023 pour France entière et France métropolitaine.
Le nombre journalier des naissances des années 1946 à 1967 a été calculé à partir des comptages mensuels des naissances de l’État civil (voir source) auxquels ont été appliqués, pour chaque année et chaque mois, la structure par jour de naissance des décès survenus entre 1946 et 2023.
Dans la présente étude, le nombre des annuel des naissances a été légèrement corrigé. Selon les sources et les années, les individus nés un premier janvier sont nettement plus représentés que les autres dans les fichiers de l’Insee. Cette particularité tient vraisemblablement à un redressement systématique au premier janvier des dates de naissance inconnues lors de la constitution des fichiers ; les effectifs du 1 janvier ont été corrigés par l'effectif moyen du 31 décembre précédent et du 2 janvier.
La population s'élève ainsi à 52 527 528 personnes au 31 décembre 1998. Le nombre des naissances de 1946 à 2023 s'élève à 61 362 492, à 31 643 806 de 1982 à 2023. Le nombre des décès de 1982 à 2023 s'élève à 20 431 439.
Ces ensembles ont été observés de manière à mettre en évidence des groupes d'individus définis par la longitude zodiacale qu'avaient, au moment de leur naissance, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton et la Lune.
Le mouvement des planètes et les concentrations démographiques
D’un point de vue géocentrique, les planètes décrivent, à certains moment de l’année, un déplacement dans le sens inverse de leur élan moyen habituel. Deux faits expliquent ce mouvement rétrograde apparent : la Terre est ici origine d'un repère mobile par rapport au Soleil et les planètes ont toutes une vitesse orbitale différente.
Ce phénomène peut être représenté comme une " boucle " (Cf. figure ci-contre). La planète s'avance, passe par A et continue son parcours jusque B. Elle commence ensuite son mouvement rétrograde et atteint à nouveau A. Puis elle reprend sa trajectoire habituelle et passe à nouveau par B. La "boucle" correspond donc au mouvement apparent A-B-A-B.
De fait, les périodes de "boucles" planétaires se traduisent, sur la partie du zodiaque dans laquelle elles se produisent, par un nombre de naissances plus important qu’ailleurs.
Bibliographie
"La population française au rythme du zodiaque", Didier Castille, Les cahiers du Rams, 1999.
"En un siècle, le pic des naissances s’est décalé de l’hiver à l’été et s’est atténué", Sylvain Papon, Insee Focus 204 du 22/09/2020.
Remerciements pour leur soutien à André Barbault, Grazia Mirti, José Gonzalès, Francis Santoni, Yves Lenoble, Mireille Martini.
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