ZODIAQUES À LYON

ZODIAQUES À LYON

Située au  confluent du Rhône et de la Saône, Lyon, troisième commune de France par sa population, a une longue histoire derrière elle. Ancienne capitale des Gaules du temps de l'Empire romain, dont des traces subsistent aujourd'hui, elle connait un essor commerciale et financier exceptionnel  à le Renaissance, et industriel ensuite. Son urbanisme et son architecture variée en témoignent. De par son riche patrimoine religieux et sa réputation de capitale ésotérique, on y trouve des nombreuses références astrologiques.


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La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne

La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne, dite aussi cathédrale Saint-Jean, est située dans le quartier du Vieux Lyon. Elle est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon. 

Sa construction s'est étalée sur trois siècles, de 1175 à 1480, sur les bases de deux monuments religieux antérieurs au Xe siècle. Elle doit ses éléments romans à un premier projet auquel deux orientations gothiques ont succédé jusqu'à son aspect actuel.

On y trouve, à l'intérieur, un zodiaque baroque sur le cadran de l'horloge ainsi qu'un zodiaque médiéval en bas-relief sculpté dans la pierre à la base des piédroits du portail central à l'extérieur.


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L'Horloge

L'origine historique de l'horloge de la cathédrale de Lyon est incertaine mais de nombreux documents du XVe et du XVIe siècles mentionnent des artisans préposés à son entretien.
Tout au long de son histoire, elle a régulièrement subi des dégradations, voire des destructions, lors de la Révolution française par exemple. Plusieurs restaurations ont également été menées, à maintes reprises, en vue d'en améliorer l'esthétique autant que la précision. Sur l'un des côté de l'horloge, on remarque d'ailleurs le cartouche de l'artisan Nourrisson de 1666.
Après plusieurs décennies d'abandon, de grands travaux de réfection ont été effectués à partir de 1894, puis en 1954 et 1992-1993.

L'horloge est haute d'un peu plus de 9 mètres pour une base carrée maçonnée de 2 mètres de côté. Elle fonctionne avec un système de poids qu'il faut remonter tous les cinq jours.

Sur la façade, deux cadrans se superposent, l'un en bas pour le calendrier perpétuel, qui permet de repérer tous les temps liturgiques d'une année, l'autre pour l'astrolabe au-dessus.
Sur celui-ci, l'heure est indiquée par un somptueux soleil doré qui pointe vers l'une des vingt-quatre divisions d'un cadran fixe. À l'intérieur de ce cadran, une voute céleste mobile représente les douze mois de l'année, quatorze étoiles fixes ainsi que les douze signes du Zodiaque, et en particulier celui dans lequel le Soleil se trouve.
Sur les photos ci-dessous, prises un 13 octobre à 13h10, le Soleil passe devant le signe de la Balance.
Plus proche de l'axe de l'horloge, un anneau permet de positionner un globe lunaire dans le Zodiaque et de le situer dans sa phase.
Ci-dessous, on voit la Lune à la fin de la Vierge en approche du Soleil pour former la phase de Nouvelle Lune quelques jours plus tard, raison pour laquelle elle apparaît presque totalement noire.

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L'astrolabe, avec les douze mois, les douze signes du Zodiaque, les 365 jours de l'année, le Soleil et la Lune

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La Lune en Vierge en approche du Soleil en Balance : la sphère noire de la nouvelle Lune

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Décembre, janvier et février, le Sagittaire, le Capricorne et le Verseau, également représentés par leurs glyphes

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Le portail central se la cathédrale

Trois cent vingt bas-reliefs en pierre décorent les piédroits des voussures qui encadrent les trois portails de la façade de la cathédrale. 
Ils datent de l'époque médiévale et ont subi au fil du temps de nombreux martelages qui rendent certains difficilement déchiffrables aujourd'hui.

Chacune des consoles, disposées deux par deux en éperon, compte huit médaillons alignés verticalement et visibles sur chacun des faces des piliers. Ils sont composés d’épisodes bibliques, de représentations profanes ou encore d'évènements liés à l'histoire de la ville. 

Le portail central compte quatre piliers de part et d'autre et soixante-quatre médaillons, avec à leur base une double figuration des activités humaines liées au cycle des saisons et des douze signes du Zodiaque auxquelles elles correspondent.


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Le Capricorne et le Sagittaire

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Le repas (Verseau) et le vieillard devant l'âtre (Poissons)

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Les Poissons et le Verseau

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Le Cancer, en écrevisse, et les Gémeaux, en duo guerrier

Le Zodiaque contemporain de Saint Nizier

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L'église Saint-Nizier est située sur la place du même nom à Lyon, en référence à l'évèque du VIe siècle, au cœur de la Presqu'île dans le quartier des Cordeliers.
Adossée à une très longue histoire qui débute avec l'époque romaine, elle a été entièrement reconstruite à la fin du Moyen-Âge en style gothique flamboyant. Saint Nizier est caractéristique par ses deux flèches asymétriques et ses ornements nombreux, en torsade ou en flamme. 

À la fin des trente années qu'a duré sa restauration, rendue nécessaire notamment par les bombardements de la seconde guerre mondiale, deux vitraux ont été repensés et installés par les ateliers Grüber : "La Fête des Merveilles" en façade entre 1960 et 1965 et "La création" pour le transept nord vers 1970. Jean-Jacques Grüber était maître verrier né à Nancy, fils du verrier de l'École de Nancy. 

Les douze signes du zodiaque font partie du motif de La Création, dans une version contemporaine.

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Un couple de danseurs pour les Gémeaux, le Taureau au-dessus.

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À gauche la Vierge accompagnée d'une Licorne, le Lion à droite.

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Le Sagittaire et son arc à gauche, le Capricorne à droite.

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On discerne sur le lobe en haut à gauche un personnage déversant de l'eau à partir de l'outre qu'il porte à l'épaule, le Verseau. Sur le lobe de droite les deux Poissons à corps bleus et têtes rouges nagent en sens inverses..

Le Zodiaque de Vaise
 
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Située dans le 9e arrondissement de Lyon, dans le quartier de Vaise, non loin de la Saône, l'église Saint-Pierre-aux-Liens a été construite entre 1843 à 1846.
Elle a été érigée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte dédié à saint Baudille sur lequel une première église "Saint-Pierre" fut construite en 1050.
Elle est l’œuvre de l'architecte Tony Desjardins, amateur d’art médiéval qui trouva son inspiration dans l’art roman ainsi que les influences néo-byzantines et néo-gothiques.

Le portail est encadré de colonnes étagées en profondeur surmontées de représentations des signes du zodiaque répartis trois par trois dans l'ordre des saisons en partant du Capricorne au nord : deux en façade puis un en angle perpendiculaire. Il est l'œuvre du sculpteur Guillaume Bonnet. 

À l'emplacement qui doit revenir au signe du Cancer se trouve une animal reptilien à quatre pattes, longue queue et gueule de dragon qui évoque le signe du Scorpion. De même, à l'emplacement du Scorpion se trouve une écrevisse, symbole du signe du Cancer. Les deux signes ont vraisemblablement été intervertis par erreur lors de la composition.

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La base du fronton de Saint-Pierre-aux-Liens

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Le Bélier et le Taureau

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Le Taureau et les Gémeaux

LES ZODIAQUES DE LYON
Le Scorpion à l'emplacement du Cancer, et le Lion

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Le Lion, la vierge et la Balance

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Les Poissons et le Bélier

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