LES DORIPHORIES, par André BARBAULT

De toutes les configurations, la doriphorie, groupement de corps célestes composé au minimum de la moitié du système solaire, est la plus importante qui soit ; autant dire qu’elle est primordiale car elle rappelle, pour en être une plus ou moins lointaine approche, l’état originel de la condition astrale : moment matriciel d’un point initial de l’ensemble du système solaire, alignement d’un départ cyclique commun de tous ses astres. Cet instant zéro de leur conjonction intégrale, produit unique de leur poly cyclicité, s’assimile au carrefour à la fois d’une fin et d’un recommencement du monde selon la spéculation de la "Grande Année" des Anciens.     

   
Avec l'aimable autorisation d'André Barbault

L’effet de "l’alignement des planètes" est-il un leurre, une candide illusion astrologique,
sinon, bien plutôt, la victime d’un langage astral bâillonné par un préjugé négatif ?
  
Il n’est pas assuré que le nom traditionnel de doriphorie soit entendu de l’astrologue d’aujourd’hui, s’il n’est pas versé en “mondiale”, bien qu’il en connaisse l’existence en "individuelle" sous celui de stellium, étant entendu qu’il s’agit simplement de l’amas planétaire, configuration d’un ensemble de corps célestes agglomérés en conjonction de conjonctions ou même rapprochés les uns des autres, groupement composé au minimum de la moitié du système solaire. À l’exemple de la présente qui accompagne l’Hégire du 16 juillet 622, symbolisant la naissance de l’Islam : sur un arc de 55°, une nouvelle Lune dans son croissant est le centre d’un champ où les astres rapides s’unissent à un trio Saturne-Uranus-Neptune sous opposition jupitérienne.
Elle est pourtant, de toutes les configurations, la plus importante qui soit ; autant dire qu’elle est primordiale car elle rappelle, pour en être une plus ou moins lointaine approche, l’état originel de la condition astrale : moment matriciel d’un point initial de l’ensemble du système solaire, alignement d’un départ cyclique commun de tous ses astres. Cet instant zéro de leur conjonction intégrale, produit unique de leur poly cyclicité, s’assimile au carrefour à la fois d’une fin et d’un recommencement du monde selon la spéculation de la "Grande Année" des Anciens.
  
16 juillet 622
Sa teneur archétypique est d’ailleurs manifeste si l’on en juge par les réactions "sauvages" de peur ridicule engendrée par elle, et je renvoie ici à l’exposé historique que j’en ai fait en traitant "L’Univers de la Grande Année" dans "Introduction à l’astrologie mondiale".

Sur le chemin de son dixième mouvement, dit des "perturbations", le système solaire, en son étalement planétaire au plan de l’écliptique, tels le flux et le reflux de l’océan, se dilate puis se contracte sur cette piste zodiacale, la doriphorie pure étant un noyau de composé astral parcellaire. Sans aborder directement ce sujet propre, sous le nom "d’indice de concentration planétaire", Henri Gouchon a comptabilisé l’écart angulaire à l’intérieur duquel s’encadrent tous ces corps célestes, c’est-à-dire l’arc de leur occupation longitudinale (voir plus loin pour les années 1941 et 1942). Ce que j’ai affiné en "indice cyclique", relevé de la somme des distances angulaires de tous les cycles.

Telle une avenue des Champs Élysées de la Mondiale où se trempe en or massif le phénomène astral, l’addition centralisée d’un tout qu’est la doriphorie est une configuration locale maximale renouvelant l’état cyclique. Du fait d’un tel "poids lourd", si donc quelque chose tend à se produire ici-bas lorsque cette situation astrale se présente, sa répercussion ne devrait pas manquer de s’inscrire dans les faits. C’est là-même, pour ainsi dire, que l’astrologie pourrait être carrément saisie à la gorge par l’adversaire, exposée le plus manifestement à sa négation. Mais, du même coup, n’est-ce pas aussi, au premier chef, face à des résultats tangibles, le meilleur point de départ pour, cette fois, tordre le cou au préjugé anti-astrologique ? C’est donc sur ce terrain formel que se joue le sort de notre connaissance et ce texte est une suite à "Pour une réhabilitation de l’astrologie" que prolonge "Langage astral".

Naturellement, là-dessus, je me suis donné à l’exploration de la grande histoire : Grèce, Rome, Occident… jusqu’au débordement, me condamnant au renoncement par abandon d’une œuvre dépassant ma personne. Si bien qu’avec "Les doriphories en Chine" livrées au n° 61 (1983) de "L’Astrologue", la seule approche résumée du genre qui ait vu le jour est l’enquête de l’indice cyclique effectuée par Ciro Discepolo dans le n° 61 (1-1983) de "L’Astrologue" : "Un millénaire de conjoncture astrale", ouvrage aux conclusions remarquables. Parcours encourageant, en attendant la pleine moisson qui ne peut venir que d’un immense travail collectif d’historiens impartiaux. Pour l’instant, rabattons-nous sur la proximité de notre temps avec l’histoire que nous avons vécue, au témoignage immédiat qui nous parle.
Derrière une Première Guerre mondiale générée sous opposition Uranus-Neptune, que jalonne d’un coup un chapelet de 5 grandes conjonctions et qu’encadrent celles de Jupiter avec le premier en 1914 et le second en 1919, nous n’avions pas encore l’esprit éveillé au rassemblement de 9 astres sur une soixantaine de degrés à la signature du Traité de Versailles le 28 juin 1919, ni à celle du Traité de Sèvres du 10 août 1920, qui ont refondu la société d’après-guerre ; principales concentrations parmi celles de la première moitié du siècle dernier où une Mondiale encore ensommeillée ne tait pas pour autant un désolant bavardage prévisionnel. Ce n’est qu’en 1951 que l’éveil est donné avec la publication chez Chacornac d’une plaquette de Michel de Socoa sur "Les grandes conjonctions", exposition de quelques grands amas planétaires. Mais déjà, le milieu astrologique avait remarqué, interrogatif, l’éclatement de la guerre d’Espagne le 17 juillet 1936 où 6 astres se concentraient sur 16° dans le Cancer. Finalement, la Seconde Guerre mondiale – où, de nouveau, se rassemblait un peloton de 5 grandes conjonctions - allait révéler l’importance du phénomène, comme le fit observer ensuite Alexandre Volguine dans plusieurs numéros de ses "Cahiers astrologiques".

10 mai 1940
C’est un fait que les tournants cruciaux de cette guerre y sont accompagnés d’amas planétaires : précédée d’une intervention au Danemark et en Norvège le 9 avril, 8 astres se trouvant déjà rassemblés sur 72°, grande offensive occidentale allemande du 10 mai 1940 (8 planètes sur 64° dont 5 sur une vingtaine de degrés), guerre germano-soviétique du 22 juin 1941 (les mêmes groupées sur 54°, dont 6 tassées sur 8° autour de la pleine Lune du 11 mai, alors qu’Hitler engage cette "opération Barberousse" en mettant en place l’immense puissance militaire du Reich sur pied de guerre ), bataille décisive du Pacifique à Midway les 2, 3 et 4 juin 1942 (7 planètes sur 60°), débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 (5 planètes sur 13°), chute de Mussolini le 25 juillet 1943 (5 astres sur 15° fin juillet), précédée du débarquement allié en Sicile le 10 juillet (7 astres sur un quart zodiacal), débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 (5 planètes sur 37° et 8 sur 89°), avec le suivant en Méditerranée le 15 août (6 astres sur 40° et 8 sur 86°), et bombes atomiques sur le Japon des 6 et 9 août 1945 (conjonctions Soleil-Lune-Pluton et Mars-Uranus avec concentration générale sur 108° !)!

11 mai 1941
L'arrêt devant Moscou, fin 1941
En ajoutant que se logent les autres tournants critiques au versant d’en face du phénomène de l’opposition : échec de la Wehrmacht devant Moscou, qui bat en retraite avec le recul de Rommel en Libye, fin 1941, tandis qu’à Pearl Harbor, le 7 décembre, éclate la guerre entre le Japon et les USA, encerclement de Stalingrad avec déroute allemande en Afrique fin 1942, expulsion massive de la Wehrmacht d’Europe de l’Est fin 1943, épuisement à son tour de l’offensive alliée, avec, cette fois, la contre-offensive allemande des Ardennes de fin 1944.
Stalingrad, fin 1942
 
En rappelant de plus pour l’année 1940 à l’automne, les déboires germano-espagnol (abandon de l’opération "Félix" de conquête de Gibraltar) et balkanique (déroute militaire italienne en Grèce), on voit derrière la primeur de la puissance de masse de la doriphorie, se mouvoir l’évolution en alternance dialectique du processus cyclique (spirale avec retour à la case départ à un cran nouveau) : ici, annualités faisant se succéder – tel un ressort tendu au départ et qui s’épuise en fin de course - phases montantes du printemps et phases descendantes de l’automne ; et même en 1944 pour la puissance alliée comprise, dès lors substituée aux forces de l’Axe dans l’investissement du pouvoir historique saturno-uranien. Et au bout de tout cela, il est naturel que l’historique rencontre de Yalta, du 10 février 1945, qui consacre la division du monde en deux blocs de l’Est et de l’Ouest, allait voir s’opposer le groupement sur 71° des cinq rapides en face des cinq lentes.
Les observations allaient se poursuivre déjà dans l’anticipation, notamment de Brahy dans son "Demain", avec la vive attente d’un passage critique pour la mi-août 1947, alors que les luminaires, Mercure et Vénus se joignaient à une conjonction Saturne-Pluton (6 astres sur 13°), amas distant d’une cinquantaine de degrés d’une conjonction Mars-Uranus. Le 15 août était proclamée l’indépendance de l’Inde, inaugurant, avec un exode de 17 millions d’hommes, une guerre indo-pakistanaise qui fit un demi-million de victimes.

On se rappelle le rassemblement, de 2° à 18° du Verseau, de tout l’escadron du septénaire traditionnel les 4-5 février 1962, accompagné d’une sempiternelle annonce de fin du monde venue d’astrologues hindous. Plaignons finalement la niaiserie de ces fossoyeurs de notre connaissance. Outre une violente tempête avec de nombreuses victimes en Europe occidentale du 12 au 18 février, le colonel Glenn, aux États-Unis, faisait sensation en réalisant, dans son vaisseau spatial, trois tours de la Terre en 4 heures 56 minutes. En n’oubliant pas, avec la triple conjonction Soleil-Vénus-Jupiter, les Accords d’Évian (attendus 16 mois à l’avance dans les "Cahiers astrologiques", n° 91, mars-avril 1961) du 19 février 1962, mettant fin à la guerre d’Algérie, signature des deux parties dont un putsch de l’OAS retarde la déclaration au 18 mars suivant.

C’est donc, naturellement, surtout à l’occasion de grandes conjonctions des lentes que se produisent les doriphories. Avec la conjonction Jupiter-Neptune de 1971 en est observée une le 13 novembre 1970, de 8 astres sur 61° dont 5 sur 14°, et en opposition d’une conjonction Lune-Saturne. Dans les heures qui précédèrent cette pleine-lune surchargée, le Bengale oriental et les îles du delta du Gange, au Pakistan oriental, furent ravagés par un gigantesque cyclone, accompagné de raz de marée, détruisant 250 000 vies humaines. Et le séisme le plus dévastateur du siècle allait se produire le 28 juillet 1976 à Tangshan en Chine, supprimant 750 000 personnes. Ce jour-là, 6 astres se concentraient sur 45°, les 4 autres étant sur le même versant zodiacal.

On s’approche des doriphories les plus importantes du siècle avec, à la fois, le troisième rassemblement séculaire de 5 grandes conjonctions du début des années 80, et surtout au temps du synode royal du trio Saturne-Uranus-Neptune du cap de 1990.

Déjà, au n° 41 (1-1978) de "L’Astrologue", Pierre Julien stigmatise la Toussaint suivante, au Scorpion se réunissant sur 21° les 5 rapides autour d’Uranus, au centre du sextil Neptune-Pluton. L’entrée de novembre fut le théâtre d’un suicide collectif de 900 membres de la secte du "Temple du peuple" en Guyana. Mais surtout, avec de gigantesques incendies expiatoires à Téhéran (200 à 300 maisons incendiées en un seul soir), une fiévreuse révolution débute en Iran, qui finira sur l’installation du régime islamique.
   
La doriphorie suivante du 13 au 21 novembre 1979 a groupé les dix astres sur trois signes et demi, avec les rapides autour d’Uranus. C’est précisément à cette décade que notre histoire annuelle a le plus bougé, en particulier le 20 novembre, 1er jour de l’an 1400 du calendrier musulman. Ce jour-là, un à deux millions d’Iraniens manifestent devant l’ambassade américaine de Téhéran, où, depuis le 4, ils détiennent en otages tout le personnel diplomatique, dans un climat de déclaration de guerre à l’Amérique. Au surplus, la grande mosquée de La Mecque, le haut lieu de l’Islam, est envahie par plusieurs centaines d’insurgés en armes, faisant ébranler le trône de l’Arabie Saoudite, tandis qu’au Pakistan, la foule attaque et incendie l’ambassade des États-Unis, outre qu’à Médine, deuxième ville sainte, d’autres insurgés tentent de s’emparer de la tombe du prophète. Le monde entier voit soudain se dresser le spectre d’une guerre sainte confrontant à l’Occident une population de sept cents millions de Musulmans. Tandis qu’en plus, sous conjonction Soleil-Neptune au carré de Saturne, le 27 décembre, l’Armée rouge entrait en Afghanistan.
   
En 1980 s’accumulent les concentrations, la plus forte de l’année se produisant dans les dernières journées d’octobre, les 10 astres s’y trouvant groupés du 27 au 31 sur 110°. Le 22 septembre avait déjà éclaté la guerre entre l’Irak et l’Iran (7 astres sur 60°). Une première concentration de 85° à dominante de conjonction Soleil-Pluton s’opère du 7 au 14 octobre, qu’accompagne un séisme important le 10, dévastant El Asnam (ancienne Orléansville). Mais encore s’en présente une seconde de 80°, sous la houlette d’une conjonction Soleil-Uranus et d’une conjonction Mars-Neptune, du 4 au 11 novembre. Le 4 novembre, cette fois, raz de marée électoral conservateur qui installe Ronald Reagan au pouvoir aux États-Unis, annonçant une grande tension Est-Ouest, et les jours suivants, coup de poing libyen au Tchad, manière d’annexion de ce pays par Kadhafi. Et alors que le 23 novembre, la Lune est face à une agglomération des 9 astres sur un quart de l’écliptique, un grand séisme ravage l’Italie du sud.
   
L’année d’après, cela allait être le coup d’État militaire de Jaruselsky en Pologne le 13 décembre 1981, rappelant les temps sombres de Budapest et de Prague.

Avec un rassemblement de plusieurs grandes conjonctions, voici maintenant la doriphorie intégrale du XXe siècle, de novembre 1982, concentrée sur une soixantaine de degrés, dont la cote d’indice cyclique est non seulement la plus basse de l’année, mais encore, qui n’a d’équivalent pour faire la paire que celle de la concentration des cinq lentes de 1485, décennie des grandes explorations maritimes, à la conquête du globe, jusqu’à la découverte de l’Amérique. Si bien qu’il s’agit là des bornes de la "micro-grande année", tranche semi-millénaire assimilable à l’historique dite de la "chrétienté occidentale".

Novembre 1982
Cette inauguration de la décennie quatre-vingt est sans doute, outre l’apparition du Sida qui continue de ravager le monde entier, surtout celle du plein déploiement de la révolution informatique avec l’apparition de ses multiples nouveautés technologiques renouvelant fondamentalement la communication (le téléphone mobile, etc.), couronnées par l’avènement royal de l’ordinateur individuel qui fonde une société nouvelle. Quant au bilan du moment, il s’inscrit d’abord avec une tornade du 6 au 8 novembre 1982 qui a ravagé divers pays européens (Portugal, Espagne, Angleterre, France, Suisse, Italie et Grèce), aux dégâts considérables avec de nombreuses victimes. Parallèlement à cet ébranlement de la nature s’est jointe une rafale jetant bas le pouvoir, qui constitue une évidente coupure du temps. C’est la fin des 18 années du pouvoir de Brejnev, décédé le 11, relevé par Andropov, en Union soviétique. Changement de dirigeants en octobre : Allemagne (Kohl), Bolivie, Tchad, Espagne ; et en novembre : Turquie, Italie, Brésil, Japon et Mexique ! Nous n’en sommes pas moins aussi au cœur d’une triple conjonction Soleil-Vénus-Jupiter : dégel polonais le 12 novembre avec la libération de Lech Walesa, suivie d’une détente des relations américano-soviétiques (reprise des négociations sur le désarmement à Genève) et sino-soviétiques (normalisation des relations). Au surplus, ce tassement planétaire extrême de la fin de 1982 signe le creux le plus bas de la crise économique mondiale vécue depuis quelques années (plongée de 31 millions de chômeurs à l’OCDE), avec ici l’amorce d’une remontée générale.

C’est toujours l’ensemble du système solaire qui s’agglomère, cette fois, sur un quart du zodiaque, autour de la mi-novembre 1983. Phase de conjonctions Saturne-Pluton (en Scorpion) et Jupiter-Uranus qui rappellent, avec la venue du Sida, aux dizaine de millions de victimes, le temps critique ultime de la guerre froide lorsque, le 25 novembre, l’URSS quittait la Conférence de Genève, cette rupture des négociations sur le désarmement s’accompagnant du commencement d’installation des Pershing en Allemagne de l’Ouest avec riposte soviétique, l’implantation des euromissiles en arrivant au bord du précipice nucléaire ; pointe ultime de danger comme le fut antérieurement la crise des fusées de Cuba en novembre 1962.
   
Aux concentrations des années suivantes se localisent les rencontres Reagan-Gorbatchev, à Genève les 19-20 novembre 1985 (8 astres sur 77°) et à Reykjavik (Islande) les 11-12 octobre 1986 (9 astres sur une centaine de degrés). Continuité historique : Sommets qui débouchent le 8 décembre 1987 (8 astres sur 61°) sur la signature du premier accord de désarmement de l’ère atomique (trigone Soleil-Jupiter). Sans oublier le 13 novembre 1985 (8 astres sur 57°) l’une des plus meurtrières éruptions volcaniques du siècle à Nevado del Ruiz en Colombie. Puis viendra, le 7 décembre 1988, un séisme aux 25 000 morts en Argentine (8 astres sur 56°).
   
9 novembre 1989
Ce devait être, excepté Jupiter en face d’eux, tout l’ensemble planétaire rassemblé sur 65° et concentré sur deux foyers de conjonctions, qui, dans la première décade de novembre 1989, allait accompagner l’historique chute du mur de Berlin du 9 novembre (trigone Soleil-Jupiter), ébranlant tout l’édifice international.

Cette doriphorie commençante atteint son maximum en janvier 1990 où se côtoient 7 astres sur 37°! "La signification globale de ce rassemblement – expression d’un renouvellement cyclique peu ordinaire, pour tout dire considérable – est que nous devrions nous trouver au cœur de la profonde et radicale transformation de la société mondiale en cours, perçue déjà depuis quelque temps comme une grande secousse historique. L’on devrait plus clairement enregistrer que le monde bascule d’une façon décisive vers la liquidation de tout un passé, avec apparition des premiers signes de ce qui doit le remplacer." Telle est la présentation que j’en avais faite au n° 88 (4 – 1989) de "L’Astrologue", précédant la chute du mur de Berlin. Laquelle entraîna aussitôt le déferlement d’événements que l’on sait : effondrement des "démocraties populaires" de l’Europe de l’Est, avec éveils révolutionnaires dans les pays baltes et en URSS, suivis de la réunification allemande et d’une crise en Tchécoslovaquie!
  
Qu’on veuille bien me permettre de rapporter ici ce pronostic d’actualité. Dans le numéro suivant (89 – 1/1990), je faisais passer aussitôt cette note intitulée : "La conjonction Soleil-Jupiter du 15 juillet 1990" : "Le 30 juin 1930, les derniers soldats français s’embarquaient de Mayence : c’était l’évacuation définitive de la Rhénanie, coupure essentielle au milieu d’une histoire entre Versailles et Rethondes : le Soleil passait sur une opposition Jupiter-Cancer/Saturne-Capricorne. Comme il y a 60 ans, ce phénomène se reproduit les 14-15 juillet 1990, tandis que la conjonction Soleil-Jupiter tombe sur le MC de la fondation de la République fédérale d’Allemagne, et que Saturne à 22° du Capricorne repasse sur celui de l’érection du mur de Berlin. Tout laisse présumer que nous aurons là un nouveau tournant décisif pour l’Europe, qui pourrait être celui de la réunification des deux Allemagnes, bien qu’on ne puisse pas exclure une autre réalisation diplomatique concernant notre continent." Or, son idée lancée "à la sauvage" à l’entrée de l’année sans perspective précise, c’est inopinément qu’un processus accéléré de cette réunification germanique allait aboutir le 1er juillet 1990, avec l’admission le 16 du nouveau pays réunifié à l’OTAN !
   
L’année suivante, un retour soli-mercuro-vénusien sur le trio Saturne-Uranus-Neptune allait accompagner un projet d’Union européenne (Traité de Maastricht), signé le 11 décembre 1990, et l’engagement allié de l’ONU dans la guerre du Golfe contre l’Irak le 16 janvier 1991.
   
Un an plus tard, cela allait être, à la fois, rien moins que la disparition de l’URSS le 8 décembre 1991 (7 astres sur 57°) et la signature du Traité de Maastricht instituant l’Union européenne le 7 février 1992 (7 astres sur une trentaine de degrés !). 6 astres s’étaient d’ailleurs rapprochés d’une trentaine de degrés lorsque, à Paris le 11 décembre 1974, 9 chefs d’État de notre continent avaient fondé le concept d’ "Union européenne" (rapport Tindemans).
    
Pour ce qui en est du regroupement de janvier 1993, l’entrée de ce mois enregistre les naissances de la République tchèque et de la Slovaquie, après la dissolution de la Tchécoslovaquie (laquelle eut la durée de quatre révolutions jupitériennes), ainsi que la signature, le 3, du traité stratégique nucléaire Start II entre les États-Unis et la Russie, conclusion pacifique d’une longue négociation.

12 janvier 1994
Rarissime est le chapiteau d’un tel noyau astral (7 astres condensés sur un décan). Derrière l’entrée en fonction, le 1er janvier 1994, de l’accord du libre-échange nord-américain (Alena) entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, le 11, tandis que l’OTAN est en accueil des ex-pays communistes de l’Europe de l’Est, l’ONU se réveille, indisposée par ce qui se passe à Sarajevo, annonçant des sanctions contre la Serbie ; nouveau massacre début février, Avec ultimatum du 9 allant conduire à la guerre des Balkans. Plus encore, c’est en excès climatiques que s’exprime cette doriphorie qui traîne sur décembre et janvier : l’Europe occidentale a les pieds dans l’eau avec les inondations en France, en Belgique, en Allemagne et en Angleterre ; et tandis qu’une vague de froid exceptionnelle (- 40°) avec de fortes tempêtes de neige balaye le Canada et le nord-est des États-Unis, une canicule hors-norme assomme l’Australie. En outre, le 17 janvier a lieu un impressionnant tremblement de terre à Los-Angeles, suivi quelques jours plus tard d’un autre en Indonésie. "Cette fois, au retour de janvier 1994, toutes les planètes rapides sont réunies dans leur alignement sur la conjonction Uranus-Neptune qui donne le ton de cette conjoncture exceptionnelle. Nul doute que cette doriphorie particulière ait une signification importante, au point de pouvoir marquer une certaine étape historique…" ("L’Astrologue" n° 103, 3-1993). À ce super noyau astral devait correspondre le lancement public d’Internet le 27 décembre 1993 – année même de la grande conjonction Uranus-Neptune - qui va bouleverser le monde en révolutionnant de fond en comble les communications humaines sur toute la planète!
   
Les 20/22 décembre 1994, le peso mexicain craque, l’insolvabilité du pays ébranlant le monde économique, alors qu’en janvier 1995 s’installent l’OMC (Organisation mondiale du commerce), ainsi que le Mercosur, marché commun de l’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Depuis le 11 décembre 1994, l’armée russe est en Tchétchénie. Le 17 janvier suivant a lieu aussi un énorme séisme à Kobe au Japon.
   
Ce sont ensuite 7 astres qui sont groupés sur 24° en Sagittaire le 23 novembre 1995. Deux jours plus tôt, sous ultimatum américain est signé par les présidents serbe, croate et bosniaque, l’accord de Dayton qui met fin au conflit bosniaque le 14 décembre, sous conjonction Soleil-Jupiter.
  
La doriphorie de l’entrée de 1997, au plus serré à la lunaison du 9 janvier à proximité du trio Jupiter-Uranus-Neptune, est saluée par une tempête solaire dans toute la magnétosphère, commencée le 6, large de 26 millions de kms, atteignant la banlieue terrestre 4 jours plus tard en y déchaînant ses orages (dévastation de Madagascar par un cyclone historique,, inondations en Australie…). Ce qu’accompagne un climat révolutionnaire. L’Europe de l’Est se libère tout à fait au cours d’élections nouvelles le 17 novembre en Serbie, suivies de manifestations de rue quotidiennes jusqu’au 12 février ; mais aussi en Bulgarie, en Roumanie, en Albanie. De même chez les pays industriels de l’Asie du Sud-est, avec grève générale du 16 janvier en Corée du Sud, rappelant la révolution européenne de 1830.
   
Tandis qu’en janvier 1999 est annoncée la naissance de l’euro, monnaie européenne, c’est la "tempête du siècle", en une dévastation sans précédant des forêts européennes (plusieurs centaines de millions d’arbres abattus !), qui clôt l’année les 26-27 décembre : configuration faible proportionnellement à cette secousse où, toutefois, les rapides sont revenues auprès des lentes.
   
Alors qu’à la signature du Traité de Lisbonne par les 27 États membres de l’Union européenne le 13 décembre 2007, les trois rapides sont dans le champ du couple Jupiter-Pluton, pâle apparaît l’impact de la précédente doriphorie ayant réuni les rapides à Jupiter-Saturne en mai 2000 (seulement, apparemment, une relance manifestée le 12 mai par l’Allemagne du débat sur une fédération européenne) ; de même en avait-il été ensuite le 26 décembre 2004, lorsque 200 à 300 000 personnes périrent au tsunami en mer d’Indonésie, seulement (?) sous concentration de 5 astres autour de Pluton sur 34°, face à la Lune…
   
N’en demandons pas trop… Il est heureux que ces deux dernières citations tracent la limite de nos observations : subtilité du sujet traité, en l’état d’adolescence du savoir où nous en sommes encore. En connaissance seulement effleurée, ce n’en est pas moins chose déjà dite et maintenant à confirmer : la doriphorie est indéniablement le terrain astrologique premier de la mondiale, puissance majeure d’un rassemblement astral, point d’arrivée et de départ commun de révolutions planétaires aux pistes nouvelles à suivre. Soit, dans l’affrontement avec l’inconnu de demain qu’est la prévision, une astrologie prise ici à bras le corps et saisie au tissu le plus serré du vivant historique, à traiter dans l’évolution des rapports respectifs des cycles engagés. Déjà, le rapport d’ aspect, qui instaure un lien interplanétaire à distance jusqu’à l’encadrement triplé ou quadruplé, à la manière de la voûte d’une nef, a son rôle, mais il laisse la place première à la conjonction, investie d’une puissance de contact ou de proximité, et il va de soi que l’addition de conjonctions est un renfort de présences astrales en lieu commun, phénomène ayant alors une puissance d’impact propre à cristalliser bon nombre d’épisodes importants qui font notre histoire, cet aperçu sur le XXe siècle en étant un vivant témoignage.
  
La particularité de chaque cas relève de son contenu planétaire, négatif ou positif, la vertu intrinsèque de l’état de conjonction se contentant d’être renouveau : mort ou naissance, sinon l’un avec l’autre. Et l’histoire des hommes s’y inscrit souvent en champ de perturbations géomagnétiques de la nature (peut-on séparer l’un de l’autre, l’homme et l’être vivant qu’est la Terre ?). En acceptant de ne pas savoir la venue d’une manifestation de l’un ou de l autre.. Cela ne doit pas décourager la prise d’un risque (assorti du "ou bien") en s’engageant prudemment dans une ouverture sur le futur, plutôt que de s’immobiliser au bord de cette aventure à ne rien tenter ; fut-ce pour le bénéfice intime de s’être approché d’un résultat en étant allé au bout de soi-même, ou pour ne pas être dupe de soi. Mais, dans l’état actuel de ce savoir à l’étude, les observations dernières avertissant du risque engagé, n’en attendons pas encore d’obligatoires festivités prévisionnelles…
  
Cette fragilité du savoir astrologique actuel a comme contrepartie accompagnatrice la circulation d’une rumeur – n’est-elle pas rien de plus ? – émanant des sphères bien pensantes du milieu astrophysique, selon laquelle la croyance en ces "alignements planétaires" ne serait que billevesées. Il est bon, à cet égard, de faire ce rappel lointain d’une autorité astronomique de l’Académie des sciences, Ernest Esclangon. 
  
Ainsi pouvait-on lire déjà dans Paris-Midi du 10 mai 1941 : "Astronomes et astrologues en plein émoi : Les astres vont tenir conseil, et sous-titré : rien à craindre, nous dit M. Esclangon". Du "rendez-vous de 5 planètes à deux pas du Soleil", le journaliste déclare : "Sans doute, les astrologues ne manqueront pas de tirer des conclusions de ce fait remarquable. Ne nous ont-ils pas laissé entendre déjà que le 11 mai pourrait être une date fatidique pour la Terre ? Mais qu’en pensent les savants ? – La conjonction des 5 principales planètes avec le Soleil est extrêmement rare, nous a déclaré le célèbre astronome Esclangon, directeur de l’Observatoire de Paris. N’attendons pas cependant des résultats … astronomiques de l’éphémère voisinage apparent de Vénus et de ses compagnes avec l’astre du jour (…) et puis Mercure, Vénus, Jupiter, Saturne et Uranus sont de trop petites planètes pour modifier demain la marche de l’Univers. – Mais les astres ne peuvent-ils pas avoir à d’autres points de vue une influence quelconque sur la Terre ? - À mon sens, tout ce que l’on pourrait prévoir ne serait qu’imagination pure et simple. Le Soleil seul est capable de changer certaines choses à notre vie de Terriens (…). – Alors, pour demain, rien à craindre ? – Rien vraisemblablement."
  
Certes, il ne pouvait rien se produire dans l’ordre d’une stupide appréhension apocalyptique, mais dire qu’il ne se soit rien passé… Ainsi, dans la période du 26 avril au 15 mai 1941 ont été enregistrées des secousses telluriques un peu partout sur le globe : Russie, Turquie, Algérie, Pérou, Mandchourie, Europe centrale, Allemagne, Italie, Espagne et États-Unis, accompagnées d’intenses aurores boréales, visibles surtout en Russie occidentale jusqu’à la Mer Caspienne. En outre, "l’opération Barberousse" (la guerre germano-soviétique) avait été fixée pour le 15 mai 1941 par une directive d’Hitler du 18 décembre précédent, la Wehrmacht en étant alors seulement à la conquête-éclair de la Crète, fin de la guerre des Balkans. Et si sa directive ultrasecrète du 30 avril reporte, par nécessité pour respirer, l’attaque au 21 juin, ce n’en est pas moins en cette mi-mai même que le dictateur met en route ses troupes pour ce qui sera la plus grande guerre de tous les temps!
  
Pourquoi ne pas présenter comparativement le point de vue astrologique de cette concentration du 11 mai 1941, agglomérée sur un espace de 8°, 1/45e de la circonférence zodiacale ? Voici ce qu’en disait le Belge G.-L. Brahy dans le n° spécial de Demain de janvier 1940 : "En mai 1941, la partie de l’Europe qui va de la Baltique à la Grèce se trouve placée sous des influences assez explosives. Faudrait-il envisager l’idée d’un coup de force qui trancherait une fois pour toutes le nœud gordien ? (…). Tout semble faire prévoir un événement de nature brutale (…). Quoi qu’il en soit, attendons-nous pour le printemps 1941 – nous ne disons évidemment pas : pour le 11 mai 1941 – à un événement important, événement entraînant des effets d’une telle ampleur qu’il influencerait à lui seul plusieurs années de la période 1940-1950". Cela ne vaut-il pas un coup de chapeau?
   
20 juillet 1969
Il n’est pas obligatoire qu’une doriphorie doive se présenter automatiquement à tout tournant historique. Ainsi, de même qu’au 4 octobre 1957 où l’homme rompit son cordon ombilical le reliant à sa Terre-mère, avec le lancement dans l’espace de Spoutnik 1, une triple conjonction Soleil-Mars-Jupiter, de nature herculéenne, collectait les sextils d’un trigone Saturne-Uranus créateur technologique, semblablement, une figure triangulaire positive du même ordre accompagnait, le 20 juillet 1969, la prouesse unique d’Apollo 11, où l’homme posait ses premiers pas sur notre satellite. À grand renfort, cette fois, d’un trigone de deux conjonctions aux sextils convergeant sur un quatuor astral, où, en compagnie longitudinale de Pluton, une toute fraîche conjonction Jupiter-Uranus du jour même, aux vertus prométhéennes, coiffait le passage du croissant lunaire du moment au 0° de déclinaison Nord!
  
Ne serait-il pas temps, pour les astrophysiciens d’aujourd’hui, d’examiner plus attentivement cette question des alignements planétaires ? Il y a tout juste un siècle, en 1910, (Extrait des Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, Tome XXXVII), paraissait une plaquette : "Origine planétaire des perturbations solaires", de Albert Nodon, président de la Société astronomique de Bordeaux. Ce devait être, en France, suivi notamment par l’intérêt porté au sujet de la revue Cosmobiologie des années trente, le début de recherches effectuées dans le milieu astrophysique sur les répercutions sur la Terre de cette répartition des planètes autour du Soleil. Mais leur aboutissement ne doit-il pas conduire à une reconsidération ipso facto du discours astrologique, au moins sur ce terrain mondial ? 
  
Il ne faut pas trop s’y méprendre. Si le pouvoir prévisionnel actuel des astrologues laisse encore beaucoup à désirer, au point qu’on puisse se permettre de le mépriser, les moyens qu’ont ceux-ci à leur disposition n’en sont pas moins précieux, d’une richesse insoupçonnée, car le verbe de leur interprétation est celui d’un langage astral où la Nature délivre son message symbolique. Cette seule petite figure doriphorique occasionnelle, dans sa simplicité même, n’est-elle pas parlante?
Le Pacte Atlantique, 4 avril 1949
Il s’agit de la configuration du Pacte Atlantique. Groupant douze pays rassemblés dans une politique commune face au bloc soviétique, ce pacte est signé le 4 avril 1949. Ce jour là, le Soleil, Mercure, Vénus et Mars forment une conjonction commune, condensation expressive de sa réunion d’États ; et son amas se pointe à l’opposition de Neptune, ainsi qu’au sesqui-carré (145°) de Saturne ; impliquant donc le cycle Saturne-Neptune, présentement en dissonance de semi-carré (45°) ; temps de crise du cycle concernant précisément l’Union Soviétique. Une lecture semblable se dégageant alors que Neptune reçoit le bombardement d’une opposition de Mars, chargée d’un carré commun du Soleil, à l’agression hitlérienne de l’U.R.S.S. le 22 juin 1941. Ce qui, pour l’essentiel, accrédite ces interprétations, parmi tant d’autres, est la série historique des conjonctions de ces deux planètes tous les 36 ans : 1847 (naissance du marxisme), 1882 (naissance du parti marxiste en Russie), 1917 (prise du pouvoir à la Révolution d’octobre), 1953 (mort de Staline) et 1989 (chute du mur de Berlin et sa suite avec la disparition de l’URSS) ! Corrélations d’autant plus estimables que les deux dernières échéances ont fait l’objet de prévisions réalisées : pour 1953, un trimestre avant l’événement et pour 1989, 36 ans à l’avance et en répétition périodique (voir "Histoire d’une prévision").
   
La configuration de 2010
Passons maintenant du passé au présent. L’année 2010 nous situe au cœur d’un nouvel alignement de planètes lentes, Saturne se trouvant en face d’une conjonction Jupiter-Uranus. Il y a 20 ans, au 4e trimestre 1990, j’ai consacré le n° 92 de "L’Astrologue" à un "Numéro spécial XXIe siècle", dans lequel je faisais part, tout d’abord, de la venue d’une première crise mondiale du siècle nouveau pour 2010". Annonce reformulée dans plusieurs autres publications : "L’Avenir du monde selon l’Astrologie", Le Félin, 1993, "Prévisions astrologiques pour le nouveau millénaire", Dangles, 1998, et "Introduction à l’astrologie mondiale", Le Rocher, 2004. "Grande crise économique", expression du cycle de Kondratiev, en fonction de l’opposition Saturne-Uranus, déjà à l’œuvre, précisément, depuis l’automne 2008. "Crise européenne majeure" avec l’opposition Jupiter-Saturne (antérieurement ce fut 1989), laquelle vient d’entrer en orbe ; en attendant l’arrivée, elle-même, de la brûlante conjonction Jupiter-Uranus.
   
L’indice cyclique, quant à lui, accuse le coup pour cette année, avec une première pointe inférieure du siècle, signification d’un passage par une concentration planétaire générale minimale, Jupiter se déplaçant de Neptune à Uranus sur une trentaine de degrés, et la dernière doriphorie d’actualité rassemblant leur traversée par le trio Soleil-Mercure-Vénus (6 astres sur 29°), au surplus à la pleine-lune du 28 février, conjointe à Saturne, ceci ayant accompagné un séisme de magnitude 8,8 au Chili la veille, et ce jour-là une terrible tempête sur la côte Atlantique, en particulier en Charente maritime, assimilée à celle de décembre 1999!
   
Certes, il n’est pas douteux que les milieux officiels actuels, imperméables à toute épreuve astrologique, soient encore loin de faire le saut dans l’intégration de l’art d’Uranie : n’empêche, celui-ci a la ressource de patienter en attendant l’heure de sa reconnaissance qui viendra tôt ou tard – la seconde crise mondiale de 2020 qui nous attend avec la venue d’une triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton, ne va-t-elle pas enfin secouer les esprits ? – et demeurons donc dans la parfaite tenue d’une avant-garde anticipatrice compensant le défaut d’une gigantesque lacune de la connaissance du monde!
 
Article publié le 14/02/2010

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