DANS QUELLES PARTIES DU CERVEAU LES PLANÈTES VIVENT-ELLES? par Natasa RISTIC

L’étude interdisciplinaire des individus peut-elle améliorer les analyses astrologiques et psychologiques, la prédictibilité des situations de la vie courante et le traitement thérapeutique correspondant? Le cerveau me fascine depuis toujours, ce monde merveilleux des neurones. Ma thèse est que les fonctionnements de l’hémisphère gauche peuvent être attribués à l’air et à la terre ainsi qu’aux fonctions planétaires de Mercure, de Saturne et, dans une moindre mesure, de Vénus, les activités de l’hémisphère droit du cerveau pouvant être étroitement liées aux éléments feu et eau ainsi qu’aux planètes Jupiter, Neptune, Pluton et Uranus.


"Neurons in the Brain"
L’étude interdisciplinaire des individus peut-elle améliorer les analyses astrologiques et psychologiques, la prédictibilité des situations de la vie courante et le traitement thérapeutique correspondant?
Le cerveau me fascine depuis toujours. Ce monde merveilleux des neurones, qui tiennent d’une structure électrochimique si complexe dans l’échange des signaux nerveux dès qu’on réalise un processus collectif particulier, ne serait-ce que dans le domaine du langage, cette composante de l’existence caractéristique que de la vie humaine…
Ma thèse principale est que les fonctionnements de l’hémisphère gauche peuvent être attribués à l’air et à la terre ainsi qu’aux fonctions planétaires de Mercure, de Saturne et, dans une moindre mesure, de Vénus, les activités de l’hémisphère droit du cerveau pouvant être étroitement liées aux éléments feu et eau ainsi qu’aux planètes Jupiter, Neptune, Pluton et Uranus.
Le cerveau se divise en hémisphères cérébraux gauche et droit, composés d’une couche externe de matière grise, encore appelée cortex cérébral (neurones) et d’une couche interne de matière blanche. Les hémisphères cérébraux sont connectés grâce au corps calleux, un gros faisceau de fibres nerveuses, et à trois commissures plus petites. Ces commissures se chargent du transfert d’information entre les deux hémisphères afin de coordonner des fonctions localisées. D'un être humain à l'autre, il y a de nombreuses similitudes dans l’organisation des fonctions cérébrales individuelles entre les hémisphères. Il existe néanmoins des spécificités chez certaines espèces humaines et chez certains individus.
Comme nous l’avons déjà dit, les hémisphères cérébraux ont différentes fonctions et différentes caractéristiques, ils sont responsables d’opérations cognitives et spécialisées dans diverses aptitudes. Il existe des preuves incontestables du fait que des régions du cerveau, dans le même hémisphère ou dans l’hémisphère opposé, relayent les fonctions d’autres régions si elles sont blessées ou détruites. Ainsi, nous pouvons en déduire que si chaque hémisphère est prédominant sur certaines activités précises, chacun d’eux est pourtant capable d’agir dans tous les domaines.
L’hypothèse du cerveau fonctionnel scindé en deux

Je voudrais attirer l’attention sur certaines idées et illusions de la psychologie populaire qui partagent les gens entre cerveaux-gauches et cerveaux-droits. En effet, les deux hémisphères sont capables d’agir dans tous les domaines, en tant qu’ensemble intimement connecté. En outre, nous limitons nos possibilités de développement vers de nouveaux domaines de raisonnement et d’activité en prédéterminant quelle « partie du cerveau sommes-nous » (Michael Bloch.)
"Left brain - Right brain" par J. Parks, sur Flickr
Si nous remarquons une faiblesse dans un domaine donné, nous ne conclurons pas que nous sommes inférieurs ou même sans capacité intellectuelle particulière. Nous dirons plutôt que cette capacité intellectuelle particulière devrait être développée. (Tony and Barry Buzan, The book about mental patterns, 2005 - Le livre des modèles mentaux.) Les premières découvertes scientifiques au sujet des hémisphères cérébraux indiquent une supériorité et une domination de l’hémisphère gauche dans les processus intellectuels dans la mesure où il est responsable de l’expression verbale, de la logique, du calcul et des opérations arithmétiques, à côté d’un hémisphère droit moins important et subordonné, qui est muet de mot, aveugle de mot voire inconscient.
Des lésions focales au niveau de l’aire de Wernicke, qui est responsable de la compréhension des mots parlés et qui est localisée dans l’hémisphère gauche, ont pour effet de permettre aux mots d’être toujours entendus sans être compris. De façon similaire, dans une autre expérience, un patient présentant des lésions dans une autre partie de l’hémisphère gauche entend les mots mais était incapable de les comprendre… Des investigations plus récentes (Cf. note 1) ont démontré que des lésions des fibres nerveuses qui connectent les deux hémisphères peuvent faire en sorte que chaque hémisphère commence à fonctionner comme un cerveau autonome. La conscience unifiée se décompose alors en deux esprits conscients indépendants alors que les capacités cognitives ne se dégradent pas. (M.Gazzaniga, Marcel & Bisiach, 1988).
Sur cette base, les convictions traditionnelles sur la domination relative des hémisphères ont été réfutées, c’est à dire qu’on a trouvé qu’une partie lésée de l’hémisphère gauche est liée à une autre partie dans l’hémisphère droit afin de préserver l’intégrité fonctionnelle. C’est seulement quand les connexions entre les hémisphères sont rompues que la partie saine du couple fonctionnel dans l’hémisphère droit commence à prendre en charge les fonctions de la partie lésée dans l’hémisphère gauche. Malgré de récentes études montrant l’éparpillement des capacités du cerveau sur tout le cortex cérébral, on peut résumer en disant que les deux hémisphères sont spécialisés dans différents champs de raisonnement et qu’ils opèrent de façon complémentaire.
Puisque nous parlons du phénomène de l’activité des hémisphères cérébraux, nous ne pouvons pas ignorer les recherches de la science moderne qui disent que l’hémisphère droit n’est pas sourd des mots ou aveugle des mots, comme cela a été supposé au départ, mais qu’il a d’intéressantes capacités. L’hémisphère droit d’un patient ayant un cerveau scindé en deux était capable de choisir le bon mot dans une gamme à choix multiples, il reconnaissait des objets sans les nommer directement mais en leur attribuant une définition descriptive complexe, par exemple « instrument de mesure » pour thermomètre, « récipient pour liquides » pour bouteille, etc. (Roger Sperry, 1981.)

Vision astrologique des deux hémisphères

Hémisphère gauche - mot-clé : intellect

Si nous revenons à l’hypothèse du cerveau scindé fonctionnellement, il semble que l’hémisphère gauche contrôle la parole, la lecture et les tâches dont l’exécution demande un jugement et des inférences logiques, la pensée linéaire, l’analyse et l’induction . Cet hémisphère est dédié à la classification en catégories selon des règles définies. Les structures mentales dans l’hémisphère gauche sont très différenciées et organisées selon des structures rigides qui opèrent séquentiellement.
Par conséquent, l’hémisphère gauche est dédié à la classification systématique en catégories ou catégorisations (Cf. note 2) Cette qualité peut-être assignée à Saturne. La condition à la catégorisation est le processus de comparaison, qui est la fonction de Vénus.
Au cours des processus séquentiels et consécutifs, les modèles mentaux sont propagés en séquences dont l’ordre est difficilement modifiable. Cela signifie que le traitement de l’information se déroule étape par étape, du premier jusqu’au dernier. Les processus séquentiels prennent place horizontalement à divers niveaux du cortex cérébral (énumération, alphabet, calcul consécutif.) On passe du processus cognitif parallèle (qui caractérise le raisonnement primaire, holistique et créatif de la partie droite du cerveau) au processus séquentiel s’il n’est pas en mesure de traiter simultanément plus de substance mentale. Il s’agit de connaissances spéciales où on ne peut pas accepter une conclusion immédiatement : on a besoin d’aboutir à la conclusion graduellement, au moyen d’un « algorithme » précis. À ce moment là, la structure uniforme est cassée en morceaux, ce que les scientifiques ont appelé la « fracture de la symétrie » (Cf. note 3). L’intégrité se morcelle en structures individualisées qui sont régulées par un système de règles. Les règles apportent plus d’exactitude, de détermination et d’objectivité aux processus mentaux mais, en même temps, elles réduisent la liberté. Il s’agit de modèles mentaux stables où la reproduction de pensées est très fréquente : plus un évènement mental est fréquent, plus la répétition est plausible. (Tony and Barry Buzan, The book about mental patterns, 2005 - le livre des modèles mentaux.) Le système des règles et la stabilité des procédures (les usages) peuvent être, eux aussi, assignés à Saturne. Comme cela a déjà été mentionné, par une investigation active de l’environnement, nous analysons la nature et les phénomènes et, par conséquent, nous fracturons la symétrie de la totalité ou du vide. Les fonctions de processus séquentiels, les analyses, la fracture de la symétrie et l’investigation peuvent être attribués à Mercure.
"What’s in your head" par PhotonQuantique, sur Flickr
En outre, on peut trouver ici des processus logiques qui permettent de conclure du connu vers l’inconnu sur la base de règles définies alors que ces faits ont des caractéristiques de vérité et de non-vérité (M. Peruš, Biomreže, mišljenje in zavest, 2005.) Les relations de causes à effets sont signifiantes. Nous le savons, la logique est la qualité de Mercure.
La pensée et l’activité quotidienne ainsi que la résolution de problèmes courants demandent un mode opératoire rapide, flexible et adaptable, avec les modèles qui sont précisément définis. Les corrélations entre le modèle externe et l’image interne sont conscients et sans ambigüité (Saturne.) Ici Mercure est capable de telles opérations, rapides, avec des petits modèles basés sur les principes de compétence, de capacité à distinguer et de croisements mentaux d’une manière stable, ce qui correspond au système des règles de Saturne.
Les conceptions individuelles concrètes sont dues à une économie de liens dans les conceptions. La pensée intellectuelle abstraite demande des définitions rigoureuses, des idées sans ambigüités. L’abstraction survient simultanément avec la catégorisation, dont on a déjà parlé, c’est à dire que seules les informations, les caractéristiques et les particularités les plus importantes sont extraites du contenu total. L’abstraction, en tant qu’opération complexe du cerveau, est l’action entrecroisée de Saturne, Mercure et Vénus.
La moitié gauche du cerveau traite l’information d’une manière linéaire et tire ses conclusions du multiple vers le général, c’est le processus d’induction. Les deux processus sont caractéristiques de Mercure.
"Mind to mind uploaded" par PhotonQuantique, sur Flickr
Finalement, nous pouvons mentionner le langage symbolique (lettres, chiffres, symboles mathématiques, mots) qui est facilement mis en œuvre par la moitié gauche du cerveau. Il y a aussi l’expression verbale (parlée et écrite) qui est attribuée à Mercure, encore une fois. La syntaxe caractérise l’hémisphère gauche (combinaisons de mots en relation avec d’autres mots - associations - en prenant en compte les règles grammaticales - SSKJ) et c’est une qualité de Saturne et de Mercure. Les combinaisons des mots et la diffusion des messages sont des fonctions de l’ingénieux Mercure alors que les règles grammaticales sont du domaine de Saturne. Les fonctions sont liées entre elles du point de vue du mode de formation des relations entre des mots (associations) ou du mode de recherche des réponses aux questions que nous pouvons définir ; chacun plutôt du type Saturne ou du type Mercure.
L’action selon cet hémisphère est concrète et de nature formelle, elle se base sur la réalité (Mercure et Saturne.)
Nous pouvons également mentionner une polarité : Saturne installe des limites et permet la distinction entre le sujet et son environnement, ce qui favorise l’individualité, la pensée consciente tout en créant la limitation et la partition.

Hémisphère droit - mot clé : créativité

"My brain" par Romnick Simplicio, sur Flickr
L’hémisphère droit est loin du retard, il est responsable de la conscience spatiale (extension, compréhension de la globalité de l’image, forme), compréhension intégrale des problèmes, rythme, imagination (rêve éveillé, présentation visuelle, couleur, visualisation), art de la peinture, de la musique, reconnaissance des visages et reconnaissance des formes, intuition, compréhension philosophie et holistique profonde, sens élevé, innovations, sens secret des mots (lire entre les lignes, viser quelque chose) et sens de l’humour, synthèse, déduction . Les recherches scientifiques sont souvent la conséquence de flashs soudains liés au phénomène, ce qui est la fonction de l’intuition et de l’hémisphère droit du cerveau. Néanmoins, l’idée doit être formalisée, les relations de cause à effet doivent être vérifiées et c’est l’affaire de la moitié gauche du cerveau. Beaucoup de grands scientifiques (Einstein, Pythagore, Böhm, Tesla, etc.) avaient l’habitude d’appliquer des visualisations intuitives avant que leurs modèles ne soient analytiquement-intellectuellement corroborés et écrits sous la forme mathématique (Böhm, 1985; Penrose, 1989, 1994.)
La science formelle traduit ces "modèles abstraits" en langage scientifique formel, qui est basé sur une détermination quantitative détaillée de constats qualitatifs antérieurs : c’est le sujet de l’hémisphère gauche du cerveau. Un exemple de tels flashs intuitifs est l’histoire du célèbre chimiste Kekule et de son rêve d’un serpent qui se mord la queue, ce qui lui permit d’arriver à découvrir que le benzène a une structure en forme d’anneau. Cet hémisphère est dédié au raisonnement intégral et synthétique, à la compréhension créative et intuitive. C’est ici que se trouvent les structures plus associatives, l’organisation fonctionnelle est plutôt moins différenciée que dans l’hémisphère opposé. Les modèles se mélangent en processus associatifs et, par conséquent, se transforment en direction verticale. C’est le processus de généralisation et d’impression globale. Agir dans cet hémisphère est général et libre, parallèle et concentré au même niveau du cortex cérébral.

L’hémisphère droit est directement connecté aux centres perceptifs et, par conséquent, il permet des relations à l’environnement rapides, évidentes, incontrôlées et formellement dans le symbole. Il est responsable de l’auto-observation, de l’auto-réflexion et de l’orientation dans l’espace ordinaire ou abstrait. Les processus intuitifs et créatifs sont une illustration du processus de connaissance parallèle, où les nœuds des modèles se connectent, les pensées bondissent d’un sujet à l’autre. Il s’agit de parallélismes mentaux, de connexions, de combinaisons associatives. L’ordre de préséance n’est pas obligatoire, c’est le processus où “on rêve, où on présume les choses”. Les modèles sont larges et de niveau élevé (prémonition, supposition), parfois superficiels et instables. Ils se détériorent facilement s’ils ne sont pas particularisés, concentrés, localisés et catégorisés, ce qui est le domaine de l’hémisphère gauche du cerveau (M. Peruš, Biomreže, mišljenje in zavest, 2005). Le processus de connaissance parallèle peut aussi être appelé le mode de pensée de “Napoléon” ou “féminin”, quand le cerveau engage des processus simultanément.

La capacité de Mercure à distinguer et à rechercher les différences peut être comparée aux processus d’assemblage, de recherche de similitudes et d’analogies qui sont du domaine planétaire de Jupiter. La synthèse connecte, l’analyse distingue. Le processus de synthèse, de compréhension intégrale des problèmes, de réactions spontanées, d’orientation spatiale, de généralisation, de visualisation des objectifs, la préférence des structures collégiales d’autorité sur les structures hiérarchiques (également Uranus et Neptune.)

Les processus associatifs peuvent être attribués aux quatre planètes Jupiter, Neptune, Uranus et Pluton. Dans le cadre des processus associatifs, on peut attribuer le phénomène de synesthésie (expérimentation de certaines conceptions avec perception d’autres sphères, SSKJ) à Jupiter (ainsi qu’à Neptune et Pluton.) Ces associations sensuelles ne peuvent pas être connectées à la fonction sensitive, je pense qu’il s’agit plutôt d’une expression de processus intuitifs. Par exemple, des villes, des pays et des jours ont des couleurs, des odeurs et des goûts spécifiques ; “sa voix est douce”, la négociation a été dure”, “la lumière était brûlante”, etc. À ces trois processus planétaires de parallélisme (“cette femme est comme un ballon”) peuvent être assignés la personnification (“le roi représente une divinité sur Terre”), une allégorie (représentation de l’abstrait dans une forme concrète, par exemple la représentation artistique de la planète Vénus) ou un symbole (une plante oléagineuse comme symbole de la paix, symboles religieux, archétypes, images archétypes, symbolisme mythologique, symbolisme astrologique, etc. Cf. note 4) Néanmoins, dans le cadre des processus associatifs, on trouve les flashs innovateurs et visionnaires d’Uranus, ses intuitions brutales, ses découvertes et inventions soudaines, ses investigations et sa pensée alternative, qui démolissent le monde de Saturne des modèles stables et des usages. Si les occupations quotidiennes demandent de l’adaptation, les processus créatifs demandent de l’innovation. Pour une compréhension artistique (Neptune) et scientifique dans le sens des investigations alternatives (Uranus), il faut un mélange associatif et une combinaison des modèles. L’hémisphère droit a une conscience et une responsabilité sociale, ce qui est encore la fonction d’Uranus. L’utilisation de la diversité peut-être attribuée à Pluton.

Je peux à peine mentionner les rêves et les fantasmes, qui appartiennent à Neptune. La foi, le holisme (tout dans l’un, un dans le tout) et les perspectives larges sont du domaine de Jupiter et de Neptune.
Au lieu de la connaissance verbale, nous rencontrons plutôt la connaissance visuelle. La moitié droite du cerveau aime visualiser, imaginer la forme, la totalité mais trouve difficilement les mots pour en exprimer la signification (il réagit aux instructions démontrées et non verbales). Il est meilleur en sémantique qu’en syntaxe. La perception visuelle et le sémantique peuvent être attribuées à Jupiter. Nous pouvons à peine mentionner que les sciences “molles”, par exemple la psychologie, la philosophie, la théologie, l’astrologie, etc. sont sous la maitrise de la partie droite du cerveau.
Conclusion

"The cortech brain jarpar Alpha Auer, sur Flickr
La typologie des personnes sensorielles et des penseurs ainsi que les éléments terre et air correspondent à l’activité de la moitié gauche du cerveau avec toutes les caractéristiques qui ont été listées ci-dessus, précisément parce que les entrées sensorielles connectent le monde externe avec les modèles intellectuels internes. De même, on peut noter que les activités de Mercure et de Saturne sont souvent très connectées et complémentaires. Contrastant avec la pensée séquentielle de la moitié gauche du cerveau, la moitié droite est dédiée à la cognition parallèle, sans ordre de préséance, désignée par des prémonitions, des suppositions, des modèles d’ordre cognitif plus élevé et non exprimés. Les processus de raisonnement sont difficilement définissables et difficiles à classifier selon des fonctions planétaires individuelles. La typologie des personnes sentimentales et intuitives ainsi que les éléments eau et feu correspondent à l’activité de la moitié droite du cerveau avec toutes les caractéristiques qui ont été listées ci-dessus. Malgré le fait qu’Uranus est une planète d’air, c’est ma propre conviction qui me pousse à positionner les processus de raisonnement dans l’hémisphère gauche. Il est probable que le signe du Verseau, avec les maîtrises parallèles d’Uranus et de Saturne, connecte efficacement les activités des hémisphères droit et gauche du cerveau.
L’intention de cette contribution est de mettre en valeur les processus de la raison et de l’intellect de notre cerveau d’une façon plus systématique et de définir des limites dans la sphère des fonctions planétaires et des éléments. Je crois que les découvertes à cet égard pourraient être d’une aide utile et complémentaire à l’analyse astrologique. Je me demande si des expérimentations sur les cerveaux hémisphériques des clients pourraient vérifier et compléter l’analyse astrologique et améliorer sa prévisibilité. Est que l’observation minutieuse et la répétition d’expérimentations pourrait introduire plus d’argumentation scientifique dans cette science marginale.
D’autres questions peuvent être soulevées. Certains processus du raisonnement sont répartis sur les deux moitiés du cerveau. Comment transférer cela dans la sphère de l’astrologie ? Par exemple, la parole est la combinaison de deux types de connaissance. La substance de la parole est associative et intégrale (sémantique) alors que l’expression et l’activité sont séquentielles (syntaxe.) Musique : la performance est séquentielle alors que l’exposition de l’artiste et la perception de l’auditeur sont parallèles. Est-ce que le processus d’abstraction se produit réellement dans la moitié gauche du cerveau ? Les scientifiques sont encore convaincus de la prédominance du cerveau gauche dans les processus conscients, et en même temps ils découvrent que certains actes d’intention (par exemple des trajets fréquemment répétés en voiture jusqu’à des destinations définies, la préparation répétée de certains plats) sont mieux réalisés sans la pensée. Le cerveau réalise des actions de façon compétitive, d’une manière séquentielle, mais l’homme est dans la situation d’une certaine absence d’esprit. Quel hémisphère contrôle de telles actions ? Qu’en est-il des autres fonctions planétaires ? Est-ce que la perspicacité des autres sciences soutient cette tentative, comme la graphologie par exemple ; il est bien connu que les gens qui ont une écriture continue ont des capacités logiques et intellectuelles alors que les gens qui écrivent en caractères d’imprimerie sont intuitifs et créatifs par nature.
Posons nous une question de nature purement philosophique. Le monde occidental est préoccupé par la partie matérialiste et analytique de la vie, qui est liée à l’état, alors que le monde oriental traite de la partie spirituelle et synthétique, connectée avec le processus. Les matérialistes parlent de l’apparence primaire de la matérialité, disant que les modèles internes sont des copies de modèles externes pendant que les idéalistes affirment que les modèles extérieur imitent les modèles intérieurs, les idées, Dieu. Est-ce que “Un”, le monde primaire, le vide avec une parfaite symétrie, est plus objective que notre relation active à la nature quand nous analysons, créons des catégories et cassons la symétrie, prenant des parties du tout pour créer un monde nouveau? Le monde recréé n’est-il pas plus subjectif que la nature originelle elle-même?
Toutes ces questions ouvrent de nouveaux horizons, demandent une recherche de réponses vérifiées et des recherches en profondeur dans lesquelles s’engageraient les deux disciplines, astrologie psychologique et science cognitive.

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Notes

  1. Roger Sperry, Ronald Myers, Michael Gazzaniga ont réalisé des expériences avec des chats et des patients épileptiques présentant des sections des commissures ou du corps calleux. Les médecins pensaient que de telles opérations stopperaient la diffusion d'attaques épileptiques vers l'autre hémisphère. Des spécialisation fonctionnelles des hémisphères droit et gauche du cerveau ont été découvertes chez ces patients par la suite.
  2. Catégorisation signifie classification, distribution et tri par un schéma donné de distribution, ou d’attribution, d’organisation hiérarchique (M. Peruš, Bionets, thinking and conscious mind, 2005, pensée et esprit conscient).
  3. Les processus naturels sont intégrants et sont interdépendants à tous les niveaux simultanément. Ils présentent une intégrité inséparable (un), un monde holistique, qui est, intentionnellement ou non, cassé en morceaux par l’analyse, et c’est ainsi que la symétrie est cassée.des modèles découlent de ces configuration neuronales uniformes.
  4. Dans le cadre de cette contribution, symbole est distingué de langage symbolique. Le mot est symbolique quand il contient quelque chose dont le sens est plus qu’évident et direct, il a un point de vue plus largement inconscient qui ne peut pas être déterminé et expliqué en détail (C.-G. Jung, The meaning of dreams, le sens des rêves). Le langage symbolique utilise des signes attitrés, des lettres et des abréviations pour marquer des choses précisément définies. Une distinction plus approfondie devrait être établie entre comparaison conceptuelle (appréciation d’égalité, similitude ou variété entre deux caractéristiques ou plus, par exemple, comparaison de résultats), qui est un processus de l’hémisphère gauche, et parallélisme (association, quand une forme stable de similarité est établie entre deux objets par une caractéristique commune), qui est une qualité de l’hémisphère droit.