POUR UNE ASTROLOGIE GROUPALE, par Yves LENOBLE

J’ai  pendant longtemps développé mes recherches dans deux grandes branches de l’astrologie : d’une part en astrologie mondiale et d’autre part en astrologie individuelle. J’éprouve de plus en plus le besoin d’établir le lien entre ces deux dimensions de notre art.
Il me semble indispensable, dans la perspective d’une approche unitaire de l’astrologie, de développer ce que l’on pourrait appeler l’astrologie groupale. Un groupe est la mise en commun d’un imaginaire, d’une fantasmatique. C’est à ce niveau de l’imaginaire que se rejoignent psychosociologie et astrologie. 
 
On sait qu’à ses débuts les astrologues pratiquaient avant tout l’astrologie mondiale et qu’avec les Grecs l’astrologie individuelle s’est fortement développée. Cette astrologie individuelle a pris au cours du XXe siècle une importance si considérable que beaucoup d’astrologues contemporains minimisent l’astrologie mondiale. Ce qui est bien dommage, car cela va à l’encontre de l’enseignement de Ptolémée pour qui il est absolument indispensable de subordonner l’astrologie généthliaque à l’astrologie mondiale, le particulier dépendant de l’universel. J’ai eu la chance d’avoir des maîtres en astrologie qui m’ont appris aussi bien l’astrologie mondiale que l’astrologie généthliaque. Par ailleurs j’ai suivi des études en sciences humaines. Les maîtres de ces disciplines m’ont appris les notions essentielles de la psychologie, de la sociologie et de l’ethnologie mais ils m’ont familiarisé également avec la psychosociologie.  Il m’est apparu depuis déjà fort longtemps que l’astrologie souffrait d’une grave lacune et qu’il devenait indispensable, dans la perspective d’une approche unitaire de l’astrologie, de développer ce que l’on pourrait appeler l’astrologie groupale.   

 

L’intérêt de l'astrologie groupale

Le groupe se situe à l’articulation de l’individuel et du collectif. On peut dire en un certain sens que le collectif s’incarne à travers le groupe qui préexiste à l’individu car nous naissons au sein d’une famille, d’un milieu social, d’un pays, d’une époque et nous sommes imprégnés pendant longtemps par les valeurs de notre famille, de notre milieu, de notre culture, etc. La dimension individuelle existe peu à notre naissance et au début de notre vie. Elle  n’émerge  qu’au fur et à mesure de notre développement et se manifeste pleinement à l’âge adulte. Néanmoins, la dimension individuelle reste toujours très liée au collectif et aux groupes auxquels nous appartenons. Quand on y regarde de près on se rend compte que nous passons le clair de notre temps à aller de groupe en groupe,  la majeure partie de notre temps étant partagée entre notre groupe professionnel, notre groupe familial et nos groupes amicaux, associatifs ou de loisirs.

Les spécialistes des sciences humaines se sont intéressés tardivement à cette dimension du groupe. Il a fallu attendre les années 40 pour que Kurt Lewin  pose les premiers jalons de l’étude des groupes. Les astrologues, quant à eux, ne se sont guère penchés sur cette dimension du groupe qui pourtant me semble fondamentale.

Je  me suis rendu compte de l’intérêt de mettre en place une astrologie groupale lors du congrès astrologique international de Zurich de 1981. Nous étions  à quelques semaines de  l’élection présidentielle de Mai 1981. Mon maître Jean-Pierre Nicola me fit remarquer que, si l’on adoptait des orbes larges, on pouvait noter dans le ciel une conjonction Jupiter-Saturne au carré de Neptune. A cette simple constatation je me suis entendu lui dire : « François Mitterrand sera le prochain président ». Pourquoi tout d’un coup cette certitude qui se révéla justifiée quelques semaines plus tard ?

Et bien parce qu’une même configuration était récurrente dans le thème de François Mitterrand (astrologie généthliaque), dans le thème du printemps 1981, dans le thème des cinq républiques françaises (astrologie mondiale) et dans le thème du parti socialiste (astrologie groupale) dont François Mitterrand était à la fois le fondateur et l’actuel premier secrétaire.

À la suite d’André Barbault, qui a établi de solides correspondances entre l’histoire des grands pays et les cycles planétaires, on peut mettre en parallèle par exemple l’histoire des États-Unis et le cycle Saturne-Uranus, l’histoire de l’U.R.S.S. et le cycle Saturne-Neptune, l’histoire de l’Inde et le cycle Saturne-Pluton. De la même manière on peut mettre en parallèle les événements politiques français avec les phases des cycles Jupiter-Saturne-Neptune. En témoignent les configurations des 5 républiques :

  • 1ère République : Jupiter-Neptune opposé Saturne (22-9-1792 à 9h18 à Paris)
  • 2ème République : Saturne-Neptune trigone Jupiter (25-2-1848 à Paris)
  • 3ème République : Saturne opposé Jupiter trigone Neptune (4-9-1870 à 16h45 à Paris)
  • 4ème République : Saturne sextile Neptune carré Jupiter (30-10-1946 à 15h30 à Paris)
  • 5ème République : Saturne semi-carré Jupiter-Neptune (6-10-1958 à 18h43 à Paris)

Et bien, en ce printemps 1981, le trio Jupiter/Saturne/Neptune est en résonance avec toute une série de thèmes possédant ce trio, notamment les trois suivants :

  • 1ère République : Saturne opposé Jupiter-Neptune (22-9-1792 à 9h18 à Paris)
  • Parti socialiste : Jupiter-Neptune opposé Saturne (12-6-1971 à Épinay 93)
  • François Mitterrand : Saturne-Neptune carré Jupiter (26-10-1916 à 4h à Jarnac en Charente (16)).

Une telle synchronicité est rare. Mitterrand était, à ce moment-là, l’homme de la situation.

À l’élection présidentielle suivante, sept ans plus tard, on observait le retour de cette même configuration (Mai 1988 = conjonction Saturne-Neptune au carré de Jupiter). Après avoir fait durer le suspense le plus longtemps possible, François Mitterrand se représenta et fut à nouveau élu, ce qui confirme -si besoin est- la valeur de la corrélation.

Cet exemple est intéressant dans la mesure où il nous incite à réfléchir à la manière dont peut se réaliser en astrologie  la jonction entre le collectif et l’individuel. Les spécialistes des sciences humaines qui ont développé depuis déjà cinquante ans les liens entre la dimension individuelle et la dimension collective peuvent nous aider à établir ce pont.

Après avoir rappelé les quelques notions de base de psychosociologie concernant les groupes (notamment la notion d’imaginaire), nous verrons comment il est possible de les utiliser en astrologie. Nous présenterons ensuite plusieurs applications. Nous essaierons de dégager l’imaginaire de la cour d’Angleterre. Puis nous chercherons à décrire l’imaginaire du Labour, et de voir comment  Tony Blair s’inscrit dans cet imaginaire. Nous nous intéresserons ensuite à l’imaginaire de la psychanalyse et comment celui-ci se prolonge à travers l’imaginaire des différents groupements psychanalytiques. Puis nous parlerons « psychogénéalogie » avec l’imaginaire de la famille Dolto ainsi que celui de Germaine Pantaine (le cas Aimée de Lacan). Pour terminer nous essaierons de préciser ce que peut apporter l’astrologie groupale.

Le groupe comme mise en commun d'un imaginaire, d'une fantasmatique

Les manières d’appréhender le groupe sont très diverses. Voici, à titre d’exemples,  quelques réponses obtenues lors de séminaires sur ce sujet à la question : « Qu’est-ce qu’un groupe ? »

  • Un ensemble de personnes qui prend plaisir à se rencontrer pour parler
  • Une possibilité de partage, d’échange
  • Un sentiment d’appartenance à l’humanité
  • Un ensemble de personnes réunies par le destin ou par choix
  • Une micro société comprenant leader, sous leader…
  • La croissance à partir d’individus
  • Quelque  chose qui vous stimule
  • Le lieu d’un partage ; les constituants du groupe sont la vie incarnée
  • Rassemblement de personnes s’intéressant à une même chose à un moment donné
  • La réunion de différences
  • Quelque chose de fermé qu’il est difficile d’ouvrir

En fait chacun appréhende le groupe en fonction de sa personnalité. Le natif marqué par une quadruple conjonction Soleil-Mercure-Jupiter-Neptune en Balance définit le groupe comme « une possibilité de partage, d’échange ». Le natif marqué par le  trigone Jupiter-Mars envisage le groupe comme « la croissance à partir d’individus ». Et la personne née avec la conjonction Saturne-Neptune en Balance trouve que le groupe est « quelque chose qui vous stimule ».

Les spécialistes de la psychosociologie ont, pendant longtemps, été d’accord pour considérer que trois facteurs principaux caractérisent un groupe, à savoir un but commun, des normes de groupes, une structure de groupe :

  • un but commun : toute société ou toute association a un objet. Cet objet définit son but. Chaque jour des centaines de sociétés et d’associations naissent. Les buts en sont très variés.
  • des normes de groupe : chaque groupe croit en des valeurs communes. Ici, j’imagine, nous sommes tous persuadés de l’intérêt et de l’importance de l’astrologie. Chaque groupe a ses habitudes : il se réunit tel jour du mois ou à telle date de l’année ; il y règne une certaine atmosphère, on y respecte des règles qui sont formulées explicitement ou qui peuvent être implicites.         
  • une  structure de groupe : on observe une répartition des statuts et des rôles. En psychosociologie le statut est ce qui définit pour chacun sa position au sein du groupe (président, secrétaire, trésorier, membre adhérent, patron, salarié, cadre), tandis que le rôle est l’ensemble des comportements liés au statut. Chacun occupe un statut et doit jouer le rôle dévolu à son statut ; le leader a pour rôle, au nom du groupe, de faire respecter le but commun et les valeurs communes et de veiller à ce que chaque membre joue bien son rôle. 

Cependant ces mêmes spécialistes, à partir des années 70, ont observé qu’un groupe peut répondre aux conditions qui viennent d’être énoncées et ne pas fonctionner car un groupe est caractérisé non seulement par des tâches communes mais également par des émotions communes.    

Didier Anzieu a montré que le groupe est un lieu de fomentation des images. Voici quelques lignes tirées de son remarquable ouvrage « L’inconscient et le groupe » qui témoignent de ce rôle si important des images : « Dès que des êtres humains sont réunis pour travailler, pour se distraire, pour se défendre, pour voler et pour tuer, pour croire, pour changer le monde, pour être instruits ou soignés, des sentiments les traversent, les agitent, des désirs, des peurs, des angoisses les excitent ou les paralysent, une émotion commune parfois s’empare d’eux et leur donne une impression d’unité, parfois plusieurs émotions s’entrebattent et déchirent le groupe, parfois plusieurs membres se ferment et se défendent contre l’émotion commune qu’ils ressentent comme menaçante, alors que les autres s’y abandonnent avec résignation, avec joie, avec frénésie : parfois aussi tous se replient devant l’émoi envahissant et le groupe est morne, apathique, verbeux ».

Tout groupe existe à deux niveaux. Le premier niveau, précise Anzieu, est rationnel et conscient : « Tout groupe a une tâche, qu’il reçoit de l’organisation dans laquelle il s’insère ou qu’il se donne à lui-même. La réussite de cette tâche dépend de l’analyse correcte de la réalité extérieure correspondante, de la distribution et de la coordination judicieuse des rôles à l’intérieur du groupe, de la régulation des actions pour la recherche des causes des échecs et des succès, de l’articulation des moyens possibles aux buts visés de façon relativement homogène par les divers membres. Il s’agit là uniquement de ce que Freud a appelé les processus psychiques « secondaires » : perception, mémoire, jugement, raisonnement ». Mais ce premier niveau n’explique pas tout. Il suffit de mettre en groupe des personnes qui se comportent habituellement de façon rationnelle lorsqu’elles sont seules devant un problème pour qu’elles deviennent difficilement capables d’une conduite rationnelle collective. C’est qu’intervient le second niveau caractérisé selon Anzieu par la prédominance des processus psychiques « primaires » : « La coopération consciente des membres du groupe, nécessaire à la réussite de leurs entreprises, requiert entre eux une circulation émotionnelle et fantasmatique inconsciente. Celle-là est tantôt paralysée tantôt stimulée par celle-ci ».

Les individus réunis dans un groupe se combinent de façon instantanée et involontaire pour agir selon des états affectifs que le psychanalyste anglais Bion dénomme « présupposés de base ». Ces états affectifs remontent à la première enfance. Bion décrit trois « présupposés de base » auxquels un groupe se soumet alternativement sans les reconnaître :

  • dépendance (dependance) : le groupe demande à être protégé par le leader. Si le leader refuse, le groupe se sent frustré et abandonné
  • combat-fuite (fight – flight) : en face d’un danger, les membres se réunissent soit pour lutter soit pour fuir
  • couplage (pairing) : la conduite de combat-fuite aboutit, dans certains cas, à la formation de sous-groupes ou de couples.

Autant que la poursuite d’un même but, un groupe est la mise en commun d’une fantasmatique. Une « résonance » s’opère autour du fantasme dont à tel moment un membre du groupe est porteur et auquel les autres s’identifient.

L’astrologie comme outil de décryptage de l'imaginaire 

Nous avons vu que, pour Didier Anzieu, un groupe est la mise en commun d’un imaginaire, d’une fantasmatique. C’est à ce niveau de l’imaginaire que se rejoignent psychosociologie et astrologie. Car l’astrologie donne le descriptif des diverses fantasmatiques possibles. Catherine Pellegrini estimait en 1970, lors du premier congrès de l’Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques (ARRC), que l’astrologie pouvait trouver sa place au sein des sciences si elle se situait comme une science qui explore l’imaginaire. L’astrologie, depuis des centaines d’années, décrit en détail notre imaginaire et c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles elle fascine tant. Les fantasmatiques évoquées par Bion peuvent être facilement traduites astrologiquement. La fantasmatique du combat a trait à Mars-Bélier-Maison I tandis que celle de la fuite est liée à Neptune-Poissons-Maison XII. Celle de dépendance peut être mise en relation avec la thématique Soleil-Lion-Maison V. Quant à celle du couplage, la thématique Vénus-Balance-Maison VII semble tout à fait indiquée.

Il existe bien sûr d’autres fantasmatiques que les psychosociologues n’ont pas encore décrites. Vous les connaissez bien évidemment. Il s’agit de celles correspondant aux autres thématiques astrologiques. L’astrologie décrit non seulement les diverses fantasmatiques mais elle permet en outre de repérer la fantasmatique dominante d’un groupe. Dans certains cas c’est une fantasmatique de signes qui est évidente. Dans d’autres cas nous sommes en présence d’une fantasmatique planétaire. Quoi qu’il en soit, l’astrologie, riche de son expérience millénaire, s’avère d’une aide précieuse dans l’exploration de la fantasmatique d’un groupe.

L’astrologue allemande Gertrud Hamers nous faisait part voici quelques années d’une constatation intéressante. Avant de devenir astrologue cette Scorpion Ascendant Vierge était professeur de mathématiques. Voulant savoir pourquoi elle était plus à l’aise avec certaines de ses classes, elle analysa les dates de naissance de ses élèves et se rendit compte qu’elle avait un contact plus facile avec les classes dont les élèves étaient de dominante Terre – Eau en affinité avec son Soleil et son Ascendant. Bel exemple illustrant une fantasmatique de signes.

Nous-mêmes avons effectué notre première prévision au niveau d’un groupe le jour où une personne non astrologue rencontrée lors d’une soirée nous faisait remarquer que dans sa famille tout le monde était Balance. A l’époque Uranus se trouvait fin Balance. Nous nous entendons encore lui dire que depuis quatre à cinq ans une série de bouleversements avaient du se succéder chez les uns et les autres, ce qui correspondait tout à fait à la réalité. Pour un tel groupe il y a comme un effet en cascade. Ptolémée subordonnait l’individuel au collectif. Si Ptolémée avait connu la psychosociologie il aurait sans doute précisé : l’individu est subordonné au groupe et le groupe est subordonné au collectif.

Lors du congrès de l’ARRC 1992 consacré à Mars et la vie professionnelle Solange de Mailly-Nesle nous racontait qu’elle avait eu à intervenir dans une entreprise qui fabriquait des jouets. De sérieux problèmes de communication existaient entre les membres d’une des équipes, membres marqués par une dominante Saturne-Capricorne, Maison X, à l’image du thème du responsable hiérarchique qui avait embauché des personnes lui ressemblant. On peut tout de suite imaginer l’ambiance lourde qui régnait au sein de l’équipe. L’astrologue conseilla, pour détendre l’atmosphère, de recruter plusieurs jupitériens capables de supporter ces introvertis notoires.
Comment déterminer la fantasmatique d’un groupe à partir des thèmes astrologiques. Le plus simple, à mon sens, est de disposer les thèmes en couronne autour du zodiaque. Si un signe est souvent occupé cela se voit tout de suite. Plus un signe contient d’éléments rapides ou dominants (Ascendant, Maître ascendant, MC) , plus ce signe a des chances de constituer la fantasmatique du groupe. En ce qui concerne les planètes il est intéressant de relever les planètes fortement valorisées (angulaires, maîtresses d’ascendant, en aspect majeurs des luminaires, conjointes au maître d’ascendant). Les planètes qui ressortent très souvent peuvent être considérées comme celles qui permettent de caractériser la fantasmatique du groupe.

Prenons un exemple. Le Centre International d’Astrologie (C.I.A.), regroupait à Paris pendant la période allant de 1950 à 1970 la plupart des astrologues français. Animaient notamment  ce groupe André Barbault, Jean Carteret, Claire Santagostini, Joëlle de Gravelaine, Jacqueline Aimé, Jacques Berthon, Maurice Munzinger, Louis Millat. Il se dégageait de ce groupe intéressé autant par la psychologie que l’astrologie une atmosphère non conformiste, fraternelle. Et bien  on retrouvait Uranus ou/et Neptune angulaires ou en conjonction de l’un des luminaires dans les thèmes de tous ces astrologues :

  • Jacqueline Aimé : Soleil opposé Neptuine
  • André Barbault : Uranus à l’ascendant et Neptune au descendant
  • Jacques Berthon : Uranus conjoint au Soleil
  • Jean Carteret : Neptune à l’ascendant et Uranus au descendant
  • Henri Gouchon : Lune et Neptune au Fond du Ciel
  • Joëlle de  Gravelaine: Uranus au Fond du Ciel
  • Louis Millat : Lune conjointe Neptune et Soleil conjoint Uranus
  • Maurice Munzinger : Neptune conjoint ascendant et Soleil
  • Jean-Pierre  Nicola : Neptune au Fond du Ciel
  • Claire Santagostini : Neptune à l’ascendant

Les membres de la cour d’Angleterre

Trouve-t-on des points communs aux membres de la famille royale : le roi George VI, la Reine Mère, la Reine Elisabeth, le Prince Philip, le prince Charles et Diana.
Au niveau planétaire, l’étude comparée de ces thèmes fait ressortir l’aspect Jupiter-Saturne dans 5 thèmes : un  carré chez George VI, Elisabeth II, une conjonction chez le prince Philip et Diana, un trigone chez le prince Charles.
Par ailleurs les planètes Saturne et Neptune sont prédominantes. Voici un tableau qui résume les valorisations reçues par chacune de ces planètes : 

 


Au niveau zodiacal, dès que l’on dispose les thèmes en couronne autour d’un zodiaque central, on note que les signes Sagittaire, Scorpion et Lion sont fortement valorisés, le Lion venant en tête suivi du Scorpion. Ainsi l’imaginaire de la famille royale est caractérisé par une dominante Lion et une sous-dominante Scorpion. Nous observons donc l’importance des signes fixes.

 
 

 
Si l’on regarde de plus près les planètes en Lion et en Scorpion on remarque une constellation particulièrement importante de planètes entre 20 et 25 degrés des signes du Lion et du Scorpion. Reportons ces configurations sur un tableau :

Il est intéressant de noter que le prince Charles et la princesse Diana ont dans ces degrés Pluton et Uranus. Pas étonnant qu’avec eux la royauté ait plutôt rencontré des difficultés.

Dès que l’on repère pour un groupe une zone commune les transits majeurs sur cette zone constituent une période marquante de la vie de ce groupe. Ainsi Pluton est passé entre 1991 et 1994 de 20° à 25° du Scorpion. C’est la période où les valeurs Lion communes à la famille royale ont volé en éclat, Pluton révélant ce qui est caché. On assiste, comme disent les psychologues,  à la « revanche du refoulé ». C’est précisément en 1992 que livres et articles ont dévoilé détails sur détails de la vie privée du prince et de la princesse, ce qui a accentué la dégradation des liens du couple royal pour aboutir à leur séparation.

De même nous avions noté la récurrence de l’aspect Jupiter-Saturne dans les thèmes du prince Charles et de la princesse Diana. La preuve que cet aspect est bien actif, c’est que le mariage de Charles et Diana a eu lieu à la conjonction Jupiter Saturne en juillet 1981. Au carré de Jupiter Saturne en 1986 on assiste à la première crise du couple quand le prince Charles revoit Camilla Parker. A partir de l’opposition de 1991 le prince Charles et Diana font chambre à part lors des visites officielles. Et, juste au moment du carré Jupiter-Saturne a eu lieu la fameuse confession télévisée de Diana (novembre 1995), le divorce étant prononcé quelques mois plus tard.

Nous avions noté l’importance  du duo Saturne – Neptune. Il n’est pas étonnant que des événements notoires de la famille Windsor correspondent à des phases du cycle Saturne –Neptune dont nous avions noté l’importance : le 10 Décembre 1936 à l’opposition Saturne-Neptune, George VI est couronné ; le 2 juin 1953 à la conjonction Saturne-Neptune Elizabeth II devient reine. La prochaine échéance importante de ce cycle se situe lorsque ces deux astres seront en opposition entre août 2006 et juin 2007.

Tony Blair et l’imaginaire du Labour

Signalons au passage que nous pouvons appliquer la même méthode à un parti politique. J’ai essayé de voir si on pouvait repérer un imaginaire pour le « Labour ».

La première date que l’on trouve pour le « Labour » est le 7 février 1900. Il s’agit  de la constitution d’un groupe parlementaire représentant le mouvement syndical (Labour Representation Committee).  La deuxième date est celle du jour où ce groupe a pris le nom de Labour Party le 15 février 1906. On remarque immédiatement l’importance du cycle Saturne-Neptune et des signes du Verseau et du Taureau. En effet le thème du 7 février 1900 présente une triple conjonction Mars-Mercure-Soleil Verseau au carré de la Lune Taureau tandis que l’on trouve dans celui du 15 février 1906 une conjonction Mercure-Soleil-Vénus Verseau au carré de Jupiter-Taureau. Quant au cycle Saturne-Neptune, on note l’opposition de ces deux planètes dans le premier thème et le sextil dans le second. James Keir Hardie, le premier responsable du Labour Party a la Lune en Verseau et  sa triple conjonction Soleil-Mercure-Vénus fin Lion est en carré d’Uranus-Taureau. Il n’est pas difficile d’en déduire un imaginaire « Verseau-Taureau ».

Voyons maintenant si le thème de Tony Blair s’inscrit dans cet imaginaire « Verseau-Taureau ».

Tony Blair est né le 6 mai 1953, quelques jours avant le couronnement d’Elizabeth II. On retrouve dans son thème la conjonction Saturne-Neptune. Par ailleurs on découvre une  conjonction Soleil-Jupiter fin Taureau au carré d’une Lune Verseau. Tony Blair s’inscrit donc on ne peut mieux dans l’imaginaire « Taureau-Verseau ». Il faut noter néanmoins qu’avec le carré de Pluton au Soleil et l’opposition de cette planète à la Lune, il entend constamment réformer les choses. C’est le grand écart entre la dimension conservatrice du Taureau et la dimension réformatrice du Verseau et de Pluton. Par ailleurs cet imaginaire Taureau-Verseau est actualisé au moment où  Tony Blair est nommé premier ministre puisqu’en Mai 1997 on trouve une conjonction Soleil-Vénus en Taureau au carré de Jupiter-Uranus en Verseau.

L’imaginaire de la psychanalyse

Changeons de domaine et penchons nous sur l’imaginaire de la psychanalyse. À tout seigneur tout honneur, voyons d’abord le thème de Freud.

On connaît tous son amas en Taureau avec les deux lentes Uranus et Pluton, cette dernière planète étant maîtresse  de son ascendant Scorpion.

Regardons le thème de ses premiers disciples. Pour repérer les points communs,  appliquons la même méthode des thèmes en couronne. Comme on pouvait s’y attendre,  on retrouve, chez les premiers adeptes de la psychanalyse, plusieurs des facteurs du thème de Freud  :

  • chez Adler Uranus angulaire à l’ascendant au sextil de Pluton (conjoint Lune) en Taureau ;  
  • chez Karl Gustav Jung Uranus angulaire au descendant au carré de Pluton (conjoint Lune) en Taureau ;
  • chez Karl Abraham Uranus angulaire au Descendant au carré de Soleil-Vénus-Pluton en Taureau.

 La psychanalyse est en rapport avec le cycle Uranus-Pluton. Freud naît à la conjonction Uranus-Pluton. Ses premiers disciples, on vient de le voir, naissent au sextil ou au carré de ces deux planètes.  Freud organise le mouvement psychanalytique au moment de l’opposition d’Uranus à Pluton. Des réunions ont lieu chaque semaine à Vienne au sein de « la société psychanalytique du mercredi » à partir d’octobre 1902. Au bout de 7 ans le mouvement s’internationalise : Freud encourage le 30 mars 1910 au congrès de Nuremberg la création d’une association internationale, l’International Psychoanalytical Association  (l’IPA)  :   Jung en est le 1er président. Puis ses disciples créent dans leurs pays respectifs des associations nationales.

La psychanalyse a été rapidement introduite au Royaume Uni. Après avoir créé le 30 octobre 1913 la société Psychanalytique de Londres Ernest Jones fonde le 20 février 1919  la société britannique de psychanalyse. On note une conjonction Soleil-Lune Scorpion pour la première date  tandis qu’on trouve une Lune Scorpion en trigone de Pluton pour la seconde date. Là aussi, avec l’importance du Scorpion et de Pluton, on trouve une nette filiation avec le thème de Freud.

C’est beaucoup plus tard que les français s’organisent en association.  La Société Psychanalytique de Paris, créée le 4 novembre 1926,  se situe elle aussi dans la filiation de Freud puisqu’elle est née avec un Soleil en Scorpion au trigone de Pluton en Cancer et d’Uranus en Poissons. Son premier président René Lafforgue présente une conjonction Soleil-Uranus en Scorpion et une conjonction de Pluton au Descendant.

Là encore le Scorpion et Pluton sont présents ainsi qu’Uranus.

La psychanalyse française va connaître plusieurs scissions. Un différend surgit en 1953 quand il s’agit de mettre sur pied un enseignement de la psychanalyse. Ceux qui sont partisans de Lacan crée la Société Française de Psychanalyse : il y a Françoise Dolto, Daniel Lagache et Juliette Favez Boutonnier. En 1964 Lagache et Favez Boutonnier veulent forcer Lacan à ne plus s’occuper d’enseignement. Peine Perdue. Nouvelle scission. Ils créent le 9 juin 1964 l’Association Psychanalytique de France qui sera reconnue par l’I.P.A. tandis que Lacan crée avec Dolto le 21 juin 1964  l’Ecole Freudienne de Paris.  Nous sommes alors à la conjonction Uranus-Pluton, Lacan étant né avec une opposition Uranus-Pluton sur l’axe MC-FC. Pourquoi Dolto a-t-elle suivi Lacan ? Probablement parce que, comme Jacques Lacan, elle a du Bélier et qu’elle est née avec une Lune opposée à Mars. Maud Mannoni qui a été la première vulgarisatrice de Lacan possède également une Lune Bélier opposé Mars. On voit clairement comment ce groupe dissident se structure autour, non plus d’un imaginaire Scorpion, mais d’un imaginaire Bélier. Après avoir été pendant longtemps le marginal de groupes « Scorpion » Lacan devient le leader d’un groupe « Bélier » dans lequel il peut donner sa pleine mesure.

Le transgénérationnel comme lieu privilégié de l'astrologie groupale

Depuis la conjonction Uranus-Neptune de plus en plus de psychologues et de psychanalystes s’intéressent  à la dimension transgénérationnelle.   La psychogénéalogie observe comment  les transmissions et les filiations s’effectuent sur plusieurs générations. Plusieurs astrologues en France –notamment Lynn Bell, Catherine Gestas et Martine Barbault -  explorent les liens entre cette nouvelle discipline et l’astrologie. La lignée peut être considérée comme un groupe qui a son imaginaire. Nous allons le montrer avec deux exemples : celui de Françoise Dolto et celui d’Aimée, le célèbre cas étudié par Lacan.

L’imaginaire de Françoise Dolto

Intéressons nous d’abord à la psychanalyste Françoise Marette-Dolto considérée comme une pionnière en matière de psychanalyse d’enfants.  Les rapports à sa mère ont été problématiques, surtout à partir de son adolescence. Mais d’un point de vue groupal, il est intéressant de comparer son thème aux thèmes de son entourage afin de repérer la configuration indicatrice de l’imaginaire de la lignée. Nous avons examiné une vingtaine de thèmes et nous y avons toujours trouvé Lune, Mars et Pluton reliés avec un aspect dissonant (conjonction, carré ou opposition).

Chez Françoise c’est Lune-Bélier opposée Mars-Balance et sextile  Pluton Gémeaux. Sa mère a une triple conjonction Lune-Mars-Pluton. Son père a une conjonction Lune-Pluton carré-Mars. Il en va de même chez les grands parents maternels qui présentent l’un et l’autre une conjonction Lune-Pluton en carré de Mars. La grand mère paternelle a un carré Lune Mars et un trigone Lune-Pluton. Quant au grand-père paternel il a une Lune carré Mars d’un côté et sextil à Pluton de l’autre.

Une telle répétition souligne que le rapport à la féminité n’est pas évident chez les Marette. Pour la mère de Françoise de Dolto une fille doit se marier. Or  si celle-ce veut trouver un mari elle ne doit pas entreprendre de longues études. C’est pour cette raison que Suzanne Marette s’oppose à ce que sa fille fasse des études de médecine. Elle oublie de l’inscrire à la première partie du baccalauréat. L’année suivante, le jour de l’examen,  elle ne réveille pas sa fille. Du reste, en agissant ainsi, la mère ne fait que répéter  l’interdit qui a pesé sur elle. Elle voulait épouser un artiste. Or son père lui imposa de se marier avec  l’un des ingénieurs de son entreprise.

Mais si l’on approfondit l’histoire généalogique de la lignée on se rend compte que le grand père paternel est mort dans un accident de train alors qu’il tentait de sauver des flammes plusieurs mères et leurs enfants. Le jour de l’accident, la Lune est en Scorpion et s’oppose à Mars-Pluton Taureau. La même configuration Lune-Mars-Pluton est donc présente
aussi bien du côté paternel que du côté maternel. Ce drame survenu dans la vie de son grand père explique sans doute en partie pourquoi Françoise Dolto fut si fragile des bronches toute sa vie. Quand elle était jeune, son héroïne favorite était Jeanne d’Arc. A la lumière de ce drame, on comprend mieux pourquoi.

L’imaginaire du cas Aimé

Penchons nous maintenant sur l’imaginaire du Cas Aimée. Aimée est le pseudonyme de Marguerite Pantaine. Le psychanalyste Jacques Lacan s’est particulièrement penché sur le cas d’une de ses malades hospitalisée pour tentative de meurtre. Au moment où il écrivait sa thèse de psychiatrie,   il s’est entretenu quasi quotidiennement avec elle pendant un peu plus d’un an. A partir du moment où cette femme attend un enfant elle développe un délire paranoïde. Elle se fâche avec ses collègues, crève le pneu d’une bicyclette. Ce délire aboutira à la tentative de meurtre d’une comédienne connue. Jacques Lacan a décrit dans sa thèse son histoire, ses rapports avec sa famille et ses proches, ses délires, ses écrits, sa brusque guérison. Nous avons pu obtenir, outre le thème astrologique d’Aimée, les thèmes astrologiques de la comédienne, des parents,  de la fratrie et de la grand mère maternelle d’Aimée. Nous avons monté également les thèmes des événements importants de la vie d’Aimée. A notre grande surprise, les 22 thèmes que nous avons rassemblés présentent tous un aspect dissonant entre Lune et Mars.

Le vrai prénom d’Aimée est Marguerite. Or la sœur aînée portait elle aussi le prénom de Marguerite. Un dimanche alors que sa mère avait habillé sa fille aînée âgée de 5 ans de sa belle robe d’organdi, celle-ci  s’est trop approchée du feu. En quelques instants elle est devenue une torche vivante et est morte brûlée vive.  La mort tragique de cet enfant en bas âge, comme vous pouvez l’imaginer, a bouleversé et perturbé toute la famille. Au moment du drame, la mère de Marguerite était enceinte. L’enfant qu’elle portait est mort à la naissance. Aimée est née un an plus tard. On lui donna le prénom de la sœur morte. Vincent Van Gogh, Ludwig Van Beethoven, Salvatore  Dali sont aussi des enfants de remplacement. On connaît mieux maintenant le drame que vivent ces êtres. Ecoutons Salvatore Dali : « J’ai vécu toute mon enfance et toute mon adolescence en portant agrippée à mon corps et à mon âme l’image de mon frère mort, donc je n’était pas moi ». De tels êtres se battent pendant longtemps avec le fantôme du frère (ou de la sœur) mort(e).

Il se trouve que Marguerite Pantaine est la mère du psychanalyste Didier Anzieu. Or ce spécialistes des groupes a également un aspect Lune-Mars dans son thème, a écrit un livre intitulé le « Moi-Peau » (moi = Mars ; Peau = Lune) où tout un chapitre est consacré aux brûlés.  A titre d’exemples de facteurs de répétitions, il est intéressant de noter que la fille de ce pionnier de l’étude des groupes  est pédo-psychiatre psychanalyste à New York. Ce n’est probablement pas un hasard si les premiers articles qu’elle a écrit concernent  les réactions des familles dont des membres ont péri brûlés dans le tragédie du World Trade Center en Septembre 2001.

Un même imaginaire s’exprime de multiples manières. Ainsi l’imaginaire Lune-Mars peut être en négatif l’accident provoquant la mort d’un enfant ou bien un pneu de bicyclette crevé,  ou bien une tentative d’attentat. Mais il peut tout aussi bien être en positif une brusque guérison, une œuvre de pionnier, le soin de notre mère ou bien le soin de la mère en nous ou bien encore le soin de nouveaux-nés.

Quelques conseils pour constituer des groupes   

Un groupe ne peut durer que si ses membres ont entre eux des points communs, des valeurs communes, des émotions communes. Un groupe est une création permanente et son existence peut à tout moment être remise en question par le départ d’un membre ou l’arrivée d’un nouveau membre. Il suffit parfois qu’un membre influent quitte un groupe pour que le climat de ce groupe se détériore très vite. C’est là que l’on découvre le rôle-clé que jouait ce membre. Dans d’autres cas l’arrivée d’un nouveau membre modifie l’équilibre du groupe. Soit le groupe se défend en rejetant « l’intrus ». Soit le « nouveau » est accepté, son intégration constituant un apport pour le groupe.

Quoi qu’il en soit, un groupe fonctionne bien si ses membres trouvent une « fantasmatique » commune. Par ailleurs un groupe fonctionne d’autant mieux qu’il intègre toutes les valeurs planétaires ou zodiacales. Les problèmes du groupe sont souvent  liés aux valeurs zodiacales ou planétaires inexistantes ou faibles. Il est donc recommandé à un responsable de choisir comme nouveaux venus des personnes qui, tout en étant en phase avec la fantasmatique du groupe, ont des thèmes complémentaires aux membres déjà présents dans le groupe. C’était le cas avec ces jupitériens qui intégraient le groupe de saturniens.
On est marginal dans un groupe quand on n’est pas en résonance avec l’imaginaire du groupe. Il est difficile dans les années 60 si on n’est pas uranien ou neptunien de fréquenter les réunions du Centre International d’Astrologie. Il est difficile si on n’est pas uranien ou plutonien de se sentir à l’aise dans les réunions de psychanalyste. Il est extrêmement difficile au membre d’un groupe d’aller contre l’imaginaire du groupe auquel il appartient. Mieux vaut pour lui passer à un autre groupe ou créer un autre groupe plutôt que s’évertuer à ramer à contre-courant.

Conclusion

Depuis qu’avec Bion et Anzieu on sait qu’en réalité un groupe se constitue autour d’émotions communes et donc d’un imaginaire commun, l’astrologie se révèle être pour la compréhension des phénomènes de groupes un outil très approprié. Non seulement elle permet de décrire les caractéristiques d’un groupe,  ses temps forts, ses temps de crise mais elle permet aussi d’expliquer  pourquoi certaines personnes se trouvent marginalisées dans un groupe. L’exemple du mouvement psychanalytique est typique à cet égard. Ce groupe se constitue autour d’Uranus, de Pluton et du Scorpion. Il se développe selon les phases de ce cycle et les personnes qui n’appartiennent pas à l’imaginaire « Scorpion » se trouvent marginalisées. Tel fut le cas de Lacan. C’est, à mon avis, en multipliant l’étude de tels exemples d’astrologie groupale que l’on saisira de mieux en mieux comment s’articulent et s’unifient l’astrologie généthliaque et l’astrologie mondiale.

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Bibliographie

Livres

  • Ancelin A., « Aïe mes Aïeux », Desclées de Brouwer, Epi/méridienne, 1993
  • Anzieu D., « L’inconscient et le groupe », Dunod, 1975
  • Anzieu D., « Skin-Ego », 1989
  • Anzieu D., « The group and the unconscious », Routledge, London,  1984
  • Barbault A., « Les Astres et l’Histoir », Pauvert, 1967
  • Bell L., « Planetary Threads », CPA,1999  
  • Bion W.R., « Experiences in group », Tavistock, London, 1961
  • Gestas C. et Barbault M., « La mémoire ancestrale en astrologie », Le Rocher, Paris, 2005
  • Gestas C., « Comment une malédiction familiale peut devenir une bénédiction créatrice », Actes congrès Sep Hermès 2003 « Filiations et transmissions familiales en astrologie et en psychologie »
  • Lenoble Y. « L’imaginaire astrologique de la famille Windsor »,  Congrès Sep Hermès « La synastrie », 1997
  • Lenoble Y., « Le cas Aimée », Dossier Sep Hermès n°1, Paris, 2004
  • Mailly Nesle S.,  «  L’astrologie et l’entreprise », Actes congrès Mars 1992, ARRC
  • Maisonneuve J., «  La dynamique de groupes », PUF, Que sais-je ? N°1306
  • Pellegrini C., «  L’épistémologie de l’astrologie ». Actes congrès Mercure 1990, ARRC
  • Ptolémée C., «  Le Livre unique de l’astrologie », Nil, Paris, 2000
  • Ptolémée C.,  « Tetrabiblos », Traduction Robbins, Loeb, 1980

Données de naissance

Astrologues français du C.I.A.

  • Aimé Jacqueline : 25-1-1922 à 16h10 à Paris (75)
  • Barbault André : 01-10-1921 à 17h à  Champignelles (89)
  • Berthon Jacques : 21-02-1926 à 7h30 à Chatellerault (86)
  • Carteret Jean : 27-03-1906 à 9h40 à  Charleville-Mézières (08)
  • Gouchon Henri : 1-3-1898 à 7h30 à Roure (Italie)
  • Gravelaine Joëlle de : 12-01-1929 à 4h40 à  La Celle-St-Cloud (92)
  • Millat Louis : 7-12-1900 à 22h42 à  Saint Etienne (42)
  • Munzinger Maurice : 6-7-1904 à 4h25 à Paris
  • Nicola Jean-Pierre : 8-5-1929 à 8h à  Nice (06)
  • Santagostini Claire : 9-5-1898 à 7h à Paris

Famille Windsor

  • George VI : 14-12-1895 3h05 à Londres
  • Reine Mère : 4-8-1900 à 11h31 à St Paul Waldenbury (51N24, 00W06)
  • Elizabeth II : 21-4-1926 à 2h40 à Londres
  • Prince Philipp : 10-6-1921 à 10h à Corfou (Grèce)
  • Prince Charles : 14-11-1948 à 21h14 à Londres
  • Princesse Diana : 1-7-1961 à 19h45 à Sandringham (52N50, 00E30)

Famille Marette

  • Marette-Dolto Françoise : 6-11-1908 à 20h10 à Paris
  • Marette Jacqueline (sœur aînée) : 12-4-1902 à 20h à Paris
  • Marette Henri (père) : 4-8-1874 à 11h30 à Asnières (92)
  • Demmler Suzanne (mère) : 4-10-1879 à 23h30 à Vincennes
  • Demmler Arthur (grand père maternel) : 8-7-1844 à 10h30 à Paris
  • Henriette Secrétan (grand mère maternelle) : 6-09-1860 à Paris
  • Marette Henry (grand père paternel) : 3 mars 1838 à Lisieux
  • Landry (grand mère paternelle) : 27-12-1844 à Paris 2ème
  • Accident grand père paternel : 3-2-1880 à 18h15 à Levallois

Psychanalystes

  • BionWilfried : 8-9-1897 à Muttra (Penjab, Inde)
  • Adler Alfred : 7 février 1870 à 14h à Vienne
  • Abraham Karl : 3 mai 1877 à 1h30 à Bremen
  • Jung Karl Gustav : 26 juillet 1875 à 19h30 à Kesswyl (Suisse).
  • Lafforgue René : 5 novembre 1894 à 10h30 à Thann (68)
  • Lacan Jacques :  13 avril 1901 à 14h à Paris
  • Dolto Françoise : 6 novembre 1908 à 20h10 à Paris
  • Mannoni Maud : 22 octobre 1923 à 14h à Courtrai (Belgique)
 

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