Au numéros 5, 7 et 9 de la rue d'Arenberg, à deux pas de la Grand Place, un construction en pierres de taille blanches très structurée, marquée par l’Antiquité et le Bauhaus, abrite aujourd'hui le Département de la culture, de la jeunesse et des médias de la région flamande, ainsi que le siège de l'équipe cycliste Sport Vlandeeren-Baloise.
Commencé en 1912 sur les plans de l’architecte berlinois Jessen et terminé entre 1929 et 1932 sous la direction de l’architecte Alexis Dumont, l'immeuble comprend quatre niveaux rythmés par des colonnes doriques entre lesquelles s’insèrent les ouvertures. Le décor sculpté, dû à Georges Vandevoorde, montre notamment les douze signes du zodiaque.
 |
| Le Cancer |
 |
| La Vierge |
 |
| Les Poissons |
 |
| Le Scorpion |
La façade Sud-Ouest du Pentagone, rue de la Chancellerie
Ce complexe monumental, édifié sur plans de 1912, est dû à l’architecte communal François Malfait. Son aile Sud-Ouest, de style néobaroque flamand, forme une ensemble de quatre niveaux liés par des pilastres colossaux à chapiteau dorique, sur lesquels six statues en pied de divinités antiques s'appuient sur des paires de signes du zodiaque, signées par le sculpteur Charles Samuel.
 |
| Six statues inspirées de la mythologie romaine surplombent les signes du Zodiaque |
L'originalité des ces six statues réside dans l'ordonnancement des figures et des signes du Zodiaque. Du nord au sud, on y voit Vénus, puis Mercure, Cérès, Diane, Jupiter et Minerve. À leurs pieds se succèdent les signes placés deux par deux, à savoir, dans le même ordre, le Taureau et les Gémeaux, puis le Cancer et le Lion, la Vierge et la Balance, le Scorpion et le Sagittaire, le Capricorne et le Verseau, et enfin les Poissons et le Bélier.
Cet organisation des statues et des signes, bien que relativement récente, évoque le système romain qui, à partir du premier siècle de notre ère, après la réforme du calendrier de Jules César, associe à chaque mois un des dieux de l'olympe comme divinité tutélaire.
La relation des différents dieux aux mois et aux signes zodiacaux sur ce calendrier est très différente de ceux à quoi on s'attendrait d'après les préceptes astrologiques qui associent chaque signe à un astre du système solaire.
En son temps, Manilius a disposé les divinités dans le même ordre dans son Astronomicon, le plus ancien texte astrologique complet survivant, écrit pendant les règnes d’Auguste et de Tibère (de 30 avant J.-C. à 37 après J.-C.) : Minerve pour le le Bélier, Vénus pour le Taureau, Apollon pour les Gémeaux, Mercure pour le Cancer, Jupiter pour le Lion, Cérès pour le Vierge, Vulcain pour le Balance, Mars pour le le Scorpion, Diane pour le le Sagittaire, Vesta pour le Capricorne, Junon pour le Verseau et Neptune pour les Poissons.
Ici, la moitié seulement des Olympiens sont sculptés dans la pierre. Pour chaque statue, sur le socle, le premier des deux signes du Zodiaque qui apparait est conforme à la correspondance selon Manilius : Vénus et le Taureau, Mercure et le Cancer, Cérès et la Vierge. Cependant, pour deux autres divinités, c'est le second signe qui est en correspondance : Diane et le Sagittaire, Minerve et le Bélier. La statue de Jupiter, par contre, contraste fortement : elle surplombe le Capricorne et le Verseau, ce dernier étant le signe de Junon, son épouse, tout en ayant étant accompagné d'un paon, l'attribut de Junon et du Verseau, signe qui s'oppose au Lion, lui-même en correspondance avec Jupiter...
En son temps, Manilius a disposé les divinités dans le même ordre dans son Astronomicon, le plus ancien texte astrologique complet survivant, écrit pendant les règnes d’Auguste et de Tibère (de 30 avant J.-C. à 37 après J.-C.) : Minerve pour le le Bélier, Vénus pour le Taureau, Apollon pour les Gémeaux, Mercure pour le Cancer, Jupiter pour le Lion, Cérès pour le Vierge, Vulcain pour le Balance, Mars pour le le Scorpion, Diane pour le le Sagittaire, Vesta pour le Capricorne, Junon pour le Verseau et Neptune pour les Poissons.
Ici, la moitié seulement des Olympiens sont sculptés dans la pierre. Pour chaque statue, sur le socle, le premier des deux signes du Zodiaque qui apparait est conforme à la correspondance selon Manilius : Vénus et le Taureau, Mercure et le Cancer, Cérès et la Vierge. Cependant, pour deux autres divinités, c'est le second signe qui est en correspondance : Diane et le Sagittaire, Minerve et le Bélier. La statue de Jupiter, par contre, contraste fortement : elle surplombe le Capricorne et le Verseau, ce dernier étant le signe de Junon, son épouse, tout en ayant étant accompagné d'un paon, l'attribut de Junon et du Verseau, signe qui s'oppose au Lion, lui-même en correspondance avec Jupiter...
 |
| La Vierge, représentée par une licorne, et la Balance |
 |
| Diane, en habit de chasse, représentée avec son attribut le chien |
 |
| Vénus et sa colombe, s'appuyant sur un tripode. Le tripode est l'attribut d’Apollon, en correspondance avec Les Gémeaux |
 |
| Le Taureau et les Gémeaux |
 |
| Jupiter, le Capricorne et le Verseau Derrière lui le paon, l'attribut de Junon, en correspondance avec le Verseau |
 |
| Mercure et ses attributs, le pétase et le caducée |
Située dans le centre historique de la ville de Bruxelles, elle est la principale église catholique de la Belgique. L'église de style roman des origines a été remplacée par l'actuelle cathédrale de style gothique brabançon, après environ trois siècles de travaux, de 1225 à 1480.
Gudule, qui aurait vécu au VIIe siècle, consacra sa vie aux pauvres et aux infirmes. Elle est vénérée depuis ce temps par tous les habitants de Bruxelles. Sainte Gudule représente la victoire de la lumière sur les ténèbres et Saint-Michel la victoire sur le démon. L'ésotérisme est fort présent dans ce lieu, comme le montrent les signes du zodiaque derrière le maître-autel.
Sur le sol, une alternance de noirs et de blancs, de lions, de griffons, d'oiseaux
et de dragons qui séparent les mois, les sciences, les arts, les signes
du zodiaque et les travaux associés à chaque signe.
 |
| Une composition de chimères et de symboles |
 |
| Le signe des Gémeaux |
 |
| Le signe du Scorpion |
 |
| Le mois de mars et a taille des arbres |
Les constellations au plafond de la galerie Ravenstein
C'est en plein cœur de Bruxelles que ce trouve la galerie Ravenstein, dans la rue du même nom, bâtiment de commerces et de bureaux imaginé en 1954 par Alexis et Philippe Dumont dans un style monumental et moderniste. Emblématique du programme de reconstruction du centre de la ville des années cinquante, elle est agrémentée de nombreuses œuvres d’art typiques de l’après-guerre, notamment une figuration des Vents et des Constellations au plafond du porche principal.
Cette fresque peinte créée par J. Baltus et J. Desmedt représente les douze signes du zodiaque ainsi que les constellations qui les avoisinent.
 |
| La Balance |
 |
| La Vierge |
- Le ciel de la galerie Ravenstein
- Vestiges astrologiques au Louvre : l'autel des douze dieux