À QUELLE ÉPOQUE MEURT-ON LE PLUS SOUVENT? par Édouard SYMOURS

C'est par le plus grand des hasards que cet article a resurgi des archives d'André Barbault le 24 mars 2010. Il relate une expérimentation statistique aux résultats étranges et dont, à notre connaissance, il a été fort peu question dans la littérature astrologique, et moins encore au delà du monde des astrologues. Un peu plus de 60 années se sont écoulées et deux autres recherches statistiques indépendantes, et ignorantes des travaux d'Édouard Symours, confirment désormais ce lien temporel entre naissance et décès.

MÉMOIRE EXPLICATIF DU ZODIAQUE CHRONOLOGIQUE ET MYTHOLOGIQUE, par Charles-François DUPUIS

Le Zodiaque que nous donnons aujourd’hui au public a pour base principale l’astronomie des Orientaux et la précession des équinoxes et des solstices. Tout le monde connaît la division qui a été faite du cercle que paraît décrire le Soleil durant sa révolution annuelle à travers les étoiles semées sur le Zodiaque. On l’a partagée en douze parties égales qu’on appelle signes parce qu’à chacune fut affectée une image sous laquelle les diverses étoiles furent groupées. Originairement cette image était véritablement un signe, une indication des phénomènes célestes ou terrestres, des opérations agricoles qui avaient lieu quand le Soleil traversait l'une de ces divisions. Les uns les ont appelées maisons, demeures du Soleil, hôtelleries, forts, tours, etc. On fit pour la Lune ce qu’on avait fait pour le Soleil. On lui assigna aussi ses demeures, ses maisons, mais on en porta le nombre tantôt à 27, tantôt à 28. Chacune eut son nom et fut souvent désignée par un symbole particulier. Les Persans les appellent des kordehs, les Arabes des maisons, les Chinois des sou, les Indiens des nakshatras.

LE LANGAGE DES ASPECTS, par Irène ANDRIEU

L’analyse "transgénérationnelle" suppose que nous pouvons être parasités par des comportements ou des héritages qui ne nous appartiennent pas. Elle peut induire également, chez des personnes fragiles ou peu structurées mentalement, l’idée que le contexte familial figurerait "systématiquement" à l’origine de traumatismes ou de gratifications étrangères à leur véritable nature. Dans la grande majorité des cas, la découverte de son contexte astrologique permettra au natif désireux de se libérer des répétitions engendrées par ces vrais ou faux héritages, de mieux comprendre comment ces tendances, même cohérentes avec celles de son milieu natal, lui appartiennent en propre et sur quelles bases astrales il s’est cru obligé de se positionner parmi les options comportementales qui lui étaient proposées.

LES RÉVOLUTIONS SOLAIRES, par Lynn BELL

Je crois qu'une Révolution solaire, pour l'astrologue psychologique que je suis, est ce qui approche le plus l’événementiel, surtout dans ce qu'il a de plus perturbant. La question que je me pose est donc : "quel genre de Révolution solaire a plus tendance à exprimer au plus près des événements et quel genre de Révolution solaire est plus proche d'un climat?" Toutes les années ne sont pas égales..." Regarder une Révolution solaire met brusquement en jeu l’anticipation ; l’utiliser avec les transits et les progressions nous donne accès à la compréhension du temps qui vient. Il y a une sensation de renouveau. On peut en ressentir le premier souffle quelques semaines auparavant, porteur d’une sensation de chaleur et d’espoir ou bien de signes d’orage et de froid. Parfois, le jour lui-même possède une qualité particulière avec des événements et des conversations qui reflètent l’année en miniature.


SPHÈRES ARMILLAIRES

Connues également sous le nom d'astrolabes sphériques, les sphères armillaires sont des représentations de la sphère céleste qui, dans leurs versions les plus élaborées, montrent le mouvement apparent des étoiles autour de la Terre et du Soleil dans l'écliptique. Actuellement reconnues comme symboles de l'univers, elles ont inspiré les artistes et sont souvent utilisées pour décorer les parcs et les jardins.

LES FONDEMENTS DE L'ASTROLOGIE MÉDICALE, par André BARBAULT

Les maladies sont des formes contingentes qui se succèdent en se remplaçant, leur spécificité essentielle n'étant que relative, aucune n'étant vraiment ou totalement locale ni momentanée. Le substratum commun qui se trame derrière elles relève d'un principe morbifique unique, foyer central d'une succession d'entités nosographiques, cette souche étant l'expression d'une activité endogène d'ordre énergétique, résultat d'un déséquilibre profond assimilable à une dissonance.
Notre perception d'une unité spatiale solidarisant l'être entier dans ses crises de santé et d'une unité temporelle fondant ses maladies successives en une pathologie d'ensemble, de source conflictuelle, nous convie nécessairement à jeter notre regard astrologique sur la composition dissonante du thème, foyer de maladie.

LA LUNE ET LES TRADITIONS DE CULTE MAGIQUE AU DÉBUT DU CHRISTIANISME, par Massimo CENTINI

Ce témoignage du Ve siècle nous vient des Sermons de Saint Maxime et confirme nettement que l'Eglise s'attaqua aux rites profondément imprégnés de paganisme, où on retrouvait quand même la nécessité primitive d'établir un lien concret avec la divinité. Une divinité qui demeurait au ciel, entre les étoiles, derrière la Lune, confondue dans les structures d'un univers inaccessible, où la répétition inexorable d'un itinéraire lumineux pouvait avoir une interprétation divine. Comme une trace objective d'un mystère cosmique plus grand que tout être vivant. Ce mystère n'a pas encore été éclairci et de religion il tomba lentement en croyance, folklore, superstition... Nous continuons donc d'avoir peur-joie des éclipses, et à part l'épidermique aspect ludique une aura de terreur-panique s'allie à la question atavique, qui reste sans réponse encore aujourd'hui.

LE FÉMININ ET LE MASCULIN, VÉRITÉS ET PRÉJUGÉS, par Carlo JANSITI

Si l'astrologie offre une contribution déterminante à l'indication de nos prédispositions réelles, pourquoi n'invitons-nous pas chacun à se réaliser dans le respect de ce qu'il est réellement? C'est dans la nature de chacun de nous qu'il conviendrait que nous cherchions notre modèle de comportement. Au contraire, nous continuons à donner une énorme importance à la Lune dans un thème féminin, même si celui-ci est marqué par une conjonction Soleil-Uranus en Bélier et à Mars à l'Ascendant en Scorpion... Pourquoi ne disons-nous pas à cette femme que la dernière chose qu'elle devra faire est de rester confinée chez elle avec une ribambelle d'enfants?
      

LES SYSTÈMES DE DOMIFICATION CALCULÉS PAR LES ASTROLOGUES ARABES, par Juan TRIGO

Je vais présenter quelques propositions de calcul de la division par 12 du plan zodiacal, que l’on appelle "maisons" par dérivation du nom que lui ont donné les astrologues arabes buyut, pluriel du mot bayt.
La diversité de systèmes de calcul a toujours provoqué une grande polémique pour savoir laquelle répond le mieux à l'interprétation.
  

ASPECT OCCULTE DE L'ASTROLOGIE, par Robert AMBELAIN

L'Astrologie surnaturelle comprenait les interrogations dites, de nos jours, Astrologie horaire, les élections, ou choix d'un moment favorable pour une action quelconque, insérée dans l'Astrologie horaire, et enfin, l'Astrologie surnaturelle proprement dite. Celle-ci comprenait l'usage de l'Astrologie commune dans l'établissement des talismans, des pentacles et surtout dans les opérations magiques, les évocations. Il est évident que cette Astrologie surnaturelle jouait un rôle prépondérant dans les opérations de l'Alchimie pratique, particulièrement dans celle de la voix sèche où Alchimie et magie évocatoire se confondent nécessairement.

LES SIGNIFICATEURS DU PÈRE ET DE LA MÈRE EN ASTROLOGIE CLASSIQUE, par Rafael GIL BRAND

Les Grecs voyaient la quatrième maison comme la maison des parents. Ils ne distinguaient pas une maison pour la mère et pour le père. Les Arabes et les Perses, quant à eux, enseignaient que la quatrième maison appartient au père et la dixième maison à la mère. Comme il est cependant question d’une forme de société patriarcale, on a parfois l'impression que c'est principalement le père, le "pater familias" ou le "chef de famille", qui a été identifié à la quatrième maison. Ce n’est toutefois pas aussi clair avec la mère. 

LE SYMBOLISME ET LA FILIATION DES DOUZE SIGNES DU ZODIAQUE, par Gustave-Lambert BRAHY

C'est précisément le symbolisme des signes du Zodiaque que je voudrais tenter de dégager dans cet article, afin de rétablir la compréhension du Zodiaque sur une base plus exacte, en même temps que plus rationnelle. Pour cela, il n'est pas nécessaire de s'en tenir aux noms qui ont été donnés aux constellations et aux signes; on peut parfaitement les numéroter de 1 à 12, la démonstration n'en souffrira pas. On peut aussi, si l'on est fantaisiste, leur donner d'autres dénominations, même les plus absurdes. Que l'on appelle le 5ème signe du nom de "libellule", par exemple, n'offre aucun inconvénient, sinon celui de supprimer le repère même que la symbolique a voulu placer là pour évoquer un ensemble de caractéristiques correspondant à la signification même de ce signe