DES DÉESSES DANS CHAQUE FEMME, par Seherezada KRANJC

Alors que j’étais en train de lire le merveilleux livre de Jean Shinoda Bolen "Goddesses in Every Woman", j’ai réalisé que chaque femme porte en elle les divinités féminines. L’auteur soutient l’affirmation de Carl Gustav Jung selon laquelle il y a dans notre psyché différents archétypes à l’œuvre et qui sont comparables aux déesses de la mythologie grecque. Ce livre m’a aidée à mieux comprendre l’âge de la maturité dans lequel j’arrive et que cette période de ma vie peut être productive et agréable. L’auteur nous encourage à accepter ces déesses et de les célébrer ; c’est de ces déesses qu’il est question ici.


"Persephone",
par Olga Diez  sur FlickR
La Grèce est le berceau de notre civilisation et les histoires mythologiques grecques sont une partie de notre inconscient collectif.

Quand j’ai commencé à étudier l’astrologie psychologique, j’ai rencontré la mythologie grecque et, pour la première fois, j’ai fait la connaissance des archétypes qui vivent en nous. Je trouve ce sujet passionnant et je crois que la mythologie représente une pierre de base de nos études. C’est pourquoi j’ai passé beaucoup de temps à découvrir les déesses qui sont présentes dans chaque femme.

Une femme est déchirée entre les stéréotypes, ou les rôles, que la société espère la voir jouer d’une part, et les archétypes incarnés par les déesses grecques d’autre part.


Les énergies archétypales

"Women of the world", par Angela Sevin, sur FlickR
Jung a écrit « Les archétypes sont comme les lits des rivières qui deviennent secs après que l’eau se soit écoulée mais qui, néanmoins, peuvent être retrouvées à tout moment. Un archétype est comme un vieux lit de rivière où l’eau de la vie a coulé pendant des siècles et a creusé un profond canal. Plus elle a coulé par ce canal, plus il est probable qu’elle retournera dans son ancien lit. »

Si nous n’avançons qu’en fonction de stéréotypes ou si nous ne faisons que ce que les autres attendent de nous, alors nous perdons de l’énergie. Mais si nous fonctionnons en accord avec notre archétype, nous sommes en contact avec une force collective qui est plus forte que nous. En contact avec une source d’énergie intarissable.



Qu’est-ce qui fait qu’une femme est femme ? Qu’est-ce qu’on attend d’elles ?

Est-ce que c’est sa capacité à donner la vie, son instinct maternel ou sa beauté, sa capacité à créer l’harmonie ou sa capacité à se sacrifier pour sa famille ? On nous a appris à voir une femme à travers la Lune et une fille à travers Vénus dans un thème de naissance. Est-ce que qu’ici le stéréotype transparaît, qui représente Vénus comme une beauté immature et qui dépense toute son énergie à attirer l’amour d’un homme, ou est-ce la Luen qui ressort, la mère mature et attentionnée ? Je pense qu’il s’agit d’un reflet de notre société patriarcale et que nous oublions la mythologie et les déesses qui contiennent beaucoup plus de caractéristiques et de qualités en elles, ainsi que la capacité à exprimer ces énergies.
Quand une femme reconnaît l’arrière plan archétypal de sa condition, elle est en contact avec le profond potentiel créatif qu’elle a en elle et elle peut alors passer du stade de victime de son histoire à celui d’héroïne.

Les déesses vierges

Les Grecs connaissaient trois déesses vierges à savoir Artémis (Diane), la déesse de la chasse et de la Lune, Athéna (Minerve), la déesse de la sagesse et de l’artisanat, et Hestia (Vesta), la déesse du feu et du temple ; trois déesses vulnérables Héra, Déméter et Perséphone, et la déesse alchimique Aphrodite, qui incarne les deux attributs.
"Diana chasseresse", par zlaping sur FlickR
Dans leurs histoires mythologiques, les déesses vierges n’ont jamais été mariées, abusées, séduites ou humiliées par des mortels. Elles incarnent un aspect indépendant de la psyché féminine, pas un aspect unifié.
Artémis et Athéna ont des caractéristiques qui permettent aux femmes de se concentrer sur l’extérieur et de mener des réalisations extérieures ; Hestia est tournée vers l’intérieur. Toutes trois représentent des motivations intérieures chez les femmes. La caractéristique d'une déesse vierge est cette part de la femme à laquelle un homme ne peut pas accéder ou pénétrer, à savoir sa virginité psychologique.
Quand la déesse vierge représente l'archétype dominant, la femme se sent entière et ,’a besoin de personne pour se sentir accomplie. Cet archétype représente l'énergie intérieure d’une femme qui est amenée à développer ses talents et de suivre ses intérêts. Elle est active, qu’importe ce qu’un homme, son environnement ou la société attendent d’elle.

Le type conscient de ce genre de femme peut-être décrit comme un rayon centré sur un but. De telles femmes savent comment se concentrer sur ce qui est important pour elle, à la façon d'un rayon qui brille vers un seul point et qui laisse le reste dans l'obscurité. Elles peuvent se concentrer sur un objectif sans porter attention aux besoins de ceux qui sont autour d'elle.

Les femmes qui ont une forte présence de l'archétype de la déesse vierge ne se contentent pas des rôles féminins conventionnels. Elles choisissent habituellement des plans de carrière non conventionnels pour des femmes.
Artémis et la fille du roi des dieux Zeus et de Léto. Elle est la sœur jumelle d'Apollon. La déesse romaine de la chasse et des forêts étaient Diane. Avant d'être assimilée à Artémis, elle était vénérée comme la déesse de la lumière et de la vie

En tant qu'archétype, Artémis est un esprit indépendant qui permet à une femme de poursuivre ses objectifs sur un territoire de son propre choix. Elle milite pour l'égalité, l’équité et la justice pour les hommes et les animaux.

De telles femmes deviennent des parties de collectifs féminins ou de projets féminins, elles sont individualistes et suivent leur propre chemin, même sans bénéficier d'appuis
L'archétype Artémis peut être observé dans les phases de la Lune, qui sont, au niveau du corps, le niveau émotionnel et relationnel. La phase jeune représente la naissance d'une relation, dans la phase incarnée Artémis reste présente de la naissance jusqu'à la neuvième année (quand Uranus en transit commence à former un carré avec Uranus natal ou quand Saturne en transit est en conjonction avec le Saturne natal). À un niveau émotionnel, cela représente la phase de l’empressement, Artémis ou la jeune Lune. Artémis est le symbole de l'innocence et de la jeunesse. Quand la Lune est présente dans le ciel avec cette phase, elle est comme une coupe, elle apparaît dans le ciel le soir du deuxième jour après la nouvelle Lune. Artémis et la phase de la Lune active.

C'est le moment où les choses poussent et se développent toutes seules. Une jeune Lune se caractérise par l'insouciance. Quand la Lune se déplace vers Déméter (120°) on fait attention. Le premier croissant est aux environs de la fin de la jeune Lune (90°), la crise de la conscience. C'est souvent le moment quand une relation ou une amitié se montre et que nous devons prendre en charge ou conduire les choses vers Déméter.

Le signe dans lequel se trouve la Lune nous dit de quelle manière nos sentiments personnels s’expriment, quels thèmes et quelles structures sont particulièrement importantes dans notre processus émotionnel, quel processus mythique ou archétypal gouverne nos émotions, les caractéristiques de nos mémoires.

Lune en Vierge, quand elle était la plus utile,
Lune en Lion, quand les choses avaient le plus de sens,
Lune en Capricorne comment elle va réussir à franchir la première étape, être responsable.

Athéna, la déesse de la sagesse, se considère égale aux hommes et les rejoints. Athéna est un stratège froid et parfait, son modus operandi est l'identification à l'homme. La situation de la déesse Athéna était très spécifique. Athéna est une déesse vierge, qui refuse le mariage et la maternité. Elle est l'archétype de la femme qui réussit dans un monde d'hommes en niant sa propre sexualité et sa condition de femme.

"Athena!", par Great Beyond, sur FlickR
Le thème natal montre le problème qui existe entre notre conditionnement et notre besoin d'être créatif. Il prend en charge la perfection dans le monde professionnel mais il nous parle également du prix que les femmes auront à payer (tout comme les hommes) pour notre bouclier intellectuel, ce qui bloque nos sentiments les plus profonds. Le mythe du jugement d'Athéna est inscrit très profondément dans le signe de la Balance. Elle maîtrise les signes d’air, en particulier la juste et commode Balance et l’intelligent et objectif Verseau. Nous la classons avec les archétypes masculins de Mars et d'Uranus, elle est également proche de Jupiter.
Hestia, la déesse du foyer, fonctionne par le retrait dans sa paix intérieure. Elle ne souhaite pas attirer l'attention, elle évite les situations de compétition. Elle accomplit les taches de la vie de tous les jours, ce qui représente le sens de la vie pour elle.

Le signe astrologique c’est là où notre persévérance intérieure nous soutient le plus, là où nous sommes fermement poussés vers nos racines et notre moi intérieur, et là où nous sommes capables de nous concentrer et de donner notre cœur et notre âme, de nous préparer à nous sacrifier pour quelque chose. Vesta est l'esprit de la sixième maison, c'est-à-dire la formation de nos habitudes de travail, de notre santé, et en particulier de cet aspect de la santé qui représente la qualité de la vie quotidienne.

Des planètes en Vierge correspondent à l'archétype comme des planètes personnelles en aspect à Saturne. La planète représente notre besoin d'apprendre pratiquement les leçons terrestres qui nous aident à nous développer.

Les déesses vierges ne sont jamais conduites par leurs émotions et ne connaissent pas l'intimité émotionnelle. Freud les décrivait par le complexe de la castration : « La personne qui aime est castrée. C'est pourquoi la sagesse populaire a sauvé l'amour pour les femmes ». Il existe un paradoxe en matière d’amour, alors que « aimer quelqu'un » signifie voir quelqu’un comme un phallus, le désir d'être aimé, de faire de notre aimé notre amant signifie sa castration.

Jung pensait qu’elles ne développent que la partie masculine de leur psyché, animus, et non leur part féminine ; et, en conséquence, se pénalisent.

Les qualités typiques des déesses vierges ne font pas moins d’elles des femmes.

Les déesses vulnérables

"Hades and Persephone sculpture from Eleusis",
par GreekGeek sur FlickR
les Grecs connaissaient aussi les déesses vulnérables : Héra (Junon), la déesse du mariage, Déméter (Cérès), la déesse du grain, dont le premier rôle mythologique était d'être la mère de Perséphone, et Perséphone (Proserpine), la déesse jeune fille et la reine du monde souterrain.

Ces trois déesses incarnent les archétypes qui représentent les rôles féminins classiques : épouse, mère et fille. Les archétypes sont connectés aux relations qui doivent être comblées.

Ces trois déesses sont dominées par des dieux mâles. Elles sont violées, kidnappées et humiliées. Elles ont toutes souffert, elles ont connu le manque de pouvoir et sont devenues psychologiquement symptomatiques.

Les femmes chez qui ces archétypes sont dominants sont tout aussi vulnérables et deviennent facilement dépressives comme Déméter et Perséphone, ou elle deviennent obsessionnelles et jalouses comme Héra. Quand les archétypes sont remplis de relations positives, les femmes trouvent de la profondeur et de du sens dans les rôles traditionnels.

L'archétype de la déesse Héra nous montre comment entrer dans une relation sans ressentir de culpabilité, des obligations ou des causes sociales. Elle représente à la fois le besoin d'une relation et le rejet de la non-acceptation dans le contexte d'une relation. Elle représente le besoin d'être mariée dans une sainte confiance, d’une façon qui mène à la satisfaction spirituelle en coordonnant les différences dans le mariage. Héra reflète les caractéristiques de la septième maison, son côté passionné et projeté sur la huitième maison et le principe du Scorpion.
Dans une carte natale, Déméter est l'indicateur de notre acceptation, des émotions et de l’amour inconditionnel. Cela nous donne une intuition de notre propre image. Tout comme l'archétype maternel, Déméter représente notre première enfance, notre parentalité et nous montre comment traverser la transformation du mystère de la vie et de la mort. Déméter est une femme enceinte (la Terre porte la pierre de la sagesse). La Terre et la Lune sont connectées. Dans le cycle lunaire à un niveau physique, Déméter est la phase du milieu, de 21/29 ans à 60 ans, c'est le second cycle de Saturne, Neptune forme un carré au Neptune natal et, à l'âge de 42 ans, Uranus forme une opposition au Uranus natal, Pluton transite en carré le Pluton natal. C'est le temps de la propagation des espèces, de la fondation d'une famille, du progrès, le temps du soin aux enfants pour des parents.

"Demeter and Persephone Terracotta Myrina",
par Mary Harrsch sur FlickR
À un niveau émotionnel, c'est la phase de stabilisation (Déméter), nous grandissons émotionnellement à la suite de secousses variées et nous faisons face à certains conflits (transition), la parentalité est établis, nous apprenons à prendre des responsabilités pour les autres à un niveau émotionnel, nous apprenons à nous séparer des enfants. Quand nous matérialisons quelque chose, quand nous nous occupons de quelque chose, c'est la phase de Déméter. La période fertile de Déméter peut durer 50 ans, quand nous pouvons créer beaucoup mais quand nous nous dirigeons vers l’âge mûr et la dissolution qui s’ensuit. La dissolution d’une relation dans la seconde phase de Déméter (opposition du Soleil et de la Lune, pleine Lune). C’est la phase où on fait face à la vie (crise de milieu de vie). Cora est enlevée par Hadès, elle reste avec lui pendant un temps. Déméter est triste, en colère, furieuse, elle la cherche sans succès. Durant ce temps, Déméter conçoit les mystères d’Eleusis qui n’étaient accessibles qu’aux femmes. Dans le monde souterrain, Cora change et devient Perséphone, celle qui aime la nuit. Elle doit manger une grenade (un fruit plutonien avec de nombreux grains). Cette action l'initie à la féminité, elle trouve un partenaire. La séparation de sa mère était une nécessité. Et elle retourne vers elle de temps en temps. Dans cette phase de la Lune, une séparation consciente ce produit. C'est l'archétype de la séparation. Déméter est très proche de l'archétype de Pluton et de la Lune, elle est spécialement présente quand la Lune forme un aspect avec Pluton. Son processus est en marche quand Pluton transite la Lune dans la quatrième maison

Aphrodite, la déesse alchimique

"Aphrodite, Eros and Pan", 
par GreekGeek sur FlickR
On connaît beaucoup d'histoires au sujet de la naissance d'Aphrodite. Homère parle de sa naissance comme de la conséquence d'une relation adultérine entre Zeus et Dioné, une autre version nous dit qu'elle est formée d'un mélange de l’Air et de la Terre. Celle qui est la mieux connue est le mythe selon lequel Aphrodite est née de l'écume sanglante sortie des testicules d'Uranus après qu'il ait été castrée par Kronos. Cette histoires a été écrite par Hésiode dans la Théogonie. Selon cette histoire, Aphrodite peut être considérée par sa naissance comme une titanide. « Aphrodite est sortie de l'écume de la mer entre Kitera et Pafos à Chypre et quand elle a posé le pied sur le sol, des fleurs sont sorties de ses pas. » Une telle naissance est appelée parthénogenèse et beaucoup de divinités grecques sont nées de cette façon ; Aphrodite est une déesse en ambivalence, sa naissance même est marquée par la contradiction.

« La plus féminine de toutes les déesses » et nées des testicules d'Uranus qui étaient tombés dans la mer. Elle est sortie de la nature sans forme, de la mer, de l'eau qui est l'élément du changement. Cet élément de changement peut créer « le plus beau » seulement quand il est transformé par le « principe divin de la création ». Aphrodite est membre des 12 dieux olympiens. Le mythe parle d’elle en des termes peu respectueux ou humoristiques, comme d’une petite déesse folle, qui ne peut pas résister à ses propres désirs. Aphrodite a eu de nombreuses relations et de nombreux enfants avec de nombreux amants. Elle était mariée à Héphaïstos mais elle ne lui était pas fidèle. Elle a eu un enfant avec Arès, son plus grand amour était Adonis, qu'elle devait partager avec la déesse du monde souterrain, Perséphone. Elle était une déesse tellement puissante qu'elle pouvait prendre sa revanche sur Zeus lui-même.

Quand nous parlons d’Aphrodite, nous ne pouvons pas parler du caractère d’une femme amoureuse qui se soumet passivement au mâle « chasseur », au contraire, elle est une femme unique et capable, avec une estime d’elle-même élevée, qui peut ressentir de l’amour comme de la jalousie et de la haine envers ceux qui heurtent ses principes et ses dons. Dans différentes cultures, l’archétype d’Aphrodite / Vénus représente la déesse de l’amour et de la guerre, le principe de la naissance et de la mort, qui accomplit les cycles naturels de la fertilité, semant et récoltant au rythme des saisons dans l’année. Aphrodite est la déesse de la sexualité féminine qui, au niveau le plus élevé, représente l’union de l’âme avec le principe universel de l’amour et de la beauté. Si une femme souhaite connaître Aphrodite dans toute sa grandeur et sa diversité, elle doit apprendre à trouver la beauté spirituelle en elle-même, le talent artistique, son indépendance, l’esprit de liberté et le désir de vivre en accord avec sa propre nature.

En astrologie, nous considérons l’archétype de la déesse Vénus par la planète Vénus qui représente un type de femme, épouse, amante, prostituée (initiation par Éros, initiation érotique). Elle est l’archétype, le principe du pouvoir érotique. Vénus n’est pas la bluette, le mariage, les obligations et les promesses, ceci, c’est Neptune. Le mariage est une affaire saturnienne, relevant pour certains d’une affaire linaire. Vénus dit que mériter quelque chose signifie rechercher la beauté et elle est en ce sens l’opposée de la Lune. Vénus n’est pas la gentillesse et le soin, et la Lune n’est pas l’attirance qui nous fait mourir. Vénus n’est pas l’éthique, qui est connectée à Saturne et Jupiter. Ce qui le plus connecté à la création d’Aphrodite, c’est Éros, une force de laquelle toutes les actions Vénus, au sens de la planète astrologique, provient. Astrologiquement parlant, Éros représente une connexion aux planètes transpersonnelles qui initialisent un processus en nous qui nous fait contrôler une énergie nouvelle qui circule en nous. Uranus est comme une lumière, Neptune comme une inspiration d’amour divin, Pluton comme une force de changement. Aphrodite a eu beaucoup de liaisons, avec Hermès, et cette image d’elle peut être connectée au concept de Vénus rétrograde. Arès est aussi son amant archétypal, et au sens astrologique, cela représente une relation antre Vénus et Mars autant qu’entre la Balance et le Bélier. Dans un thème natal, Vénus est dans un signe, dans une maison, et en aspect avec d’autres planètes. Tout cela parle des valeurs que nous construisons dans la vie, c’est la pandémie Vénus.

Dans chaque femme, il y a présents plusieurs archétypes et aux différentes étapes de notre vie, l’un d’entre eux domine. Nous pouvons en conclure que toutes ces déesses sont importantes dans nos vies. C’est à nous de devenir conscients de ces archétypes, de les exprimer et de vivre en accord avec notre nature la plus profonde. Cela dépend simplement de nous, soit nous restons à demi finies soit nous grandissons en héroïnes, qui portent en elles leur potentiel maternel tout comme l’éternel enfant plein de vie. Nous ne devrions pas sous-estimer les déesses en nous, nous devrions les développer courageusement et créativement. Nous devons réaliser que nous pouvons développer consciemment les qualités d’Athéna et d’Artémis, ou l’élargissement spirituel connecté à Hestia ou à la sensualité d’Aphrodite.