HÉRÉDITÉ ASTRALE ET ASTRO-BIOLOGIE, par Karl-Ernst KRAFFT

L’homme ne vient pas au monde et ne le quitte pas sous n’importe quel ciel... Telles sont les conclusions du chercheur Karl Ernst Krafft après avoir comparé les astres et la natalité, la mortalité, l'hérédité. Précurseur et penseur de l’astrologie scientifique, Krafft a mené d'impressionnantes investigations pour comprendre et théoriser les influences cosmiques sur les individus, en s'appuyant sur des statistiques comparées, des observations précises, des analyses.
 

L'article qui suit est une compilation de chapitres tirés du "Traité d'astrologie" de Karl Ernst Krafft, qui traitent tout particulièrement d'hérédité astrale.

Il arrive fréquemment dans que des erreurs de données apparaissent dans ce traité : année de naissance des cas cités, totaux en colonne ou en ligne des tableaux. Ces erreurs, sans influence sur les conclusions, n'ont pas été corrigées dans ce qui suit.

 
Certaines des données de naissance qui figurent dans l'article peuvent être retrouvées sur https://ge.ch/arvaegconsult
 
 
 
 
 
L'hérédité de la date de naissance, des positions de Mercure, du Nœud de la Lune, etc.
 
Le premier problème que nous ayons abordé est celui de la coïncidence des dates de naissance que l’on constate si souvent pour les membres d’une même famille. Ces coïncidences, qui se rapportent au mois aussi bien qu’au jour, se rencontrent beaucoup trop fréquemment pour être attribuées à l’effet du hasard.
Ci-dessous, à titre d'exemple, les données d’une famille, chez laquelle cette "hérédité de la date de naissance" semble particulièrement bien marquée (1).
 

À remarquer, ici, la répétition, à une année d’intervalle, non seulement du même jour, mais de la même heure. Autre exemple suggestif  : entre les deux générations, les coïncidences des dates suivantes sont à remarquer :
  • 17, 18 et deux fois le 19 mars ;
  • 24 et 27 juin (naissances gémellaires) ;
  • 10, 12 et 14 octobre.
La probabilité de coïncidences, en dedans de ± 3 Jours d’intervalle, serait de cinq (2). En réalité, nous en avons relevé 12, c’est-à-dire plus que le double, ce qui fait entrevoir la présence d'une tendance vers la répétition des mêmes dates de naissance entre consanguins.

La vérification de cette hypothèse sera réservée à une statistique exposée dans le chapitre "Bases expérimentales d'une anthropologie cosmique" et dont la base sera suffisamment large pour exclure toute objection de choix arbitraire ou d'un nombre trop petit.

Au point de vue astronomique, des dates similaires dans l’année correspondent à une position semblable ou égale de la terre dans son orbite autour du Soleil.

Voici l’expression de ce fait sous forme d’un graphique obtenu comme suit :

Figure 1 - Exemple d'hérédité de la position solaire.

Ont été inscrites les positions du Soleil pour le jour et l’heure de la naissance des 14 membres d’une même famille.

En correspondance avec la similitude dans les dates de naissance, dont sept avaient eu lieu au mois de janvier, d’années non-successives, on constate que plus de la moitié des traits (représentant les positions du Soleil) se trouvent agglomérés dans un secteur d’une vingtaine de degrés d'extension.

Quoique le nombre des cas pris en considération soit relativement petit, l’impression persiste qu’il ne s’agit guère d’un phénomène de "pur hasard", mais de la manifestation d’une tendance inhérente au matériel, c’est-à-dire dans cette famille les naissances ont lieu de préférence sous des positions (longitudes) semblables du Soleil.

L’analyse systématique de nombreux thèmes de naissance appartenant aux membres de grandes familles, dont les dates de naissance ont été tirées des registres de l’état civil, a démontré que ce n’est pas seulement le Soleil qui manifeste cette tendance d’avoir la même longitude, mais que ce phénomène concerne aussi bien les autres facteurs mobiles, tels que la Lune, les planètes, l’ascendant et leurs distances réciproques. 
 
Figure 2 - Exemple d'hérédité des positions d'une planète : Mercure.

Ont été relevées les positions éclipticales de la planète Mercure pour les 48 membres d'une même famille (4 générations s’étendant de 1815 à 1915), chaque trait représentant la position trouvée dans le thème d'un membre.
Au point de vue astronomique, on pourrait s’attendre à une distribution plus ou moins régulière, avec un léger excédent dans la partie supérieure gauche (suite de la fréquence supérieure des naissances au printemps).
Par contre, une proportion telle que 37 / 11 ne peut être considérée comme fluctuation "fortuite" qu’avec une probabilité de 1 / 5 700 environ, ou même, en comptant sur l’excédent théorique mentionné, de 1 / 19 500.
 
En d’autres termes, sur 5 700 (ou 19 500) enquêtes, portant sur 48 cas chacune, on pourra compter trouver en moyenne une fois, provoquée par le "hasard", une déviation aussi grande (ou plus grande) que celle constatée dans cet exemple. Avec la probabilité inverse, soit avec une chance de 5 699 sur 5 700, elle peut être attribuée à l'existence d'une cause constante qui, en l’occurrence, consisterait dans la tendance ("loi") à ce que les naissances ont eu lieu, dans cette famille, plus souvent quand Mercure s’est trouvé dans des positions semblables à celles des ancêtres.

Ce serait en particulier le signe du Capricorne qui, avec 13 naissances, aurait été favorisé, alors que par exemple les Gémeaux n’en montrent pas une seule.

Figure 3 - Hérédité d’un autre facteur astronomique : le Nœud de la Lune.

La famille servant d’exemple se constitue de 18 membres, soit :
  • le père et ses trois frères et sœurs (traits petits, en noir) ;
  • la mère et ses quatre frères et sœurs (traits pointillés) ;
  • sept  enfants de la seconde génération (traits pleins moyens)  ;
  • et enfin deux enfants de la troisième génération (traits longs, pointillés).
Voici ce que l’on constate : avec la seule et unique exception du cinquième enfant, tous les autres membres de la seconde génération sont venus au monde quand le Nœud de la Lune s’est trouvé dans une position voisine de celle qu’il avait lors de la naissance d'un des ancêtres, quelque trente à quarante ans auparavant.

Étant donné le déplacement lent de ce point astronomique (19 ans environ pour un tour), cette correspondance est vraiment frappante. Elle peut d'autant moins être attribuée au hasard que les intervalles entre les naissance de la première génération, variant de 14 à 25 mois, ont été suivis de près par les distances également "irrégulières" entre les naissances de la seconde génération.

Il est facile de concevoir que la probabilité de pur hasard tombe, pour ce cas particulier, dans les millionièmes. Autrement dit, sans l'intervention d'une cause constante, on chercherait en vain des correspondances pareilles. Il faudrait donc admettre une relation entre les deux phénomènes étudiés, c’est-à-dire entre la naissance d’un enfant et la répartition des facteurs astronomiques chez ses ancêtres.

 
 
Figure 4 - Répartition des positions "topocentriques" de la planète Mars chez les 19 membres d’une même famille composée de trois générations. 
 
À remarquer la "prédilection", dans cette famille, pour avoir Mars situé au dessus de l'horizon (A) et, en particulier, autour de 318° (milieu de la "maison XI" de la tradition), ce qui fait conclure, avec une probabilité de l’ordre de 200 contre 1, que l’heure des accouchements dépend, dans cette famille au moins, de la position topocentrique de Mars.




Comparaison des plusieurs thèmes

Figure 5 - Exemple suggestif d’hérédité simultanée de plusieurs facteurs astronomiques
 
Au centre, le père, dont le thème montre, entre autres, Jupiter au début du Sagittaire, la Lune au milieu de la Balance et l’Ascendant en fin du Lion.
Comparons à ceci les positions analogues dans le thème du fils à droite : Jupiter au début du Sagittaire, la Lune au début de la Balance, l’Ascendant au début de la Vierge, soit les trois facteurs en longitudes à peu près identiques à celles des mêmes facteurs chez son progéniteur (3).

Figure 6 -Autre exemple suggestif d’hérédité simultanée de plusieurs facteurs astronomiques.
 
 
Au centre, le thème du père, avec la Lune très près de l’ascendant, ce qui signifie que la naissance a eu lieu avec la Lune se levant. Le thème de la mère (à gauche) est caractérisé, entre autre, par Mars et Uranus situés au-dessous de l’ascendant. En plus, nous trouvons chez la mère et le fils Vénus fin Scorpion.

Or, l’enfant (dont le moment de naissance a été noté avec une précision particulière : 11 h 52’ à Genève) montre dans son thème non seulement Vénus en position analogue à celle chez sa mère, mais il porte la Lune, Mars et Uranus exactement sur l'Ascendant, réunissant ainsi en quelques sortes les "caractéristiques astronomiques" de ses parents.

Signalons à titre de curiosité que cette naissance a eu lieu après plusieurs heures de retard (d'après le commencement des douleurs), grâce à l'intervention chirurgicale, c’est-à-dire avec le concours d’un facteur jugé "arbitraire" et dépendant apparemment de la volonté humaine. Or, la précision avec laquelle la loi de l’hérédité astrale a été accomplie ici, semble montrer combien peu l’intervention humaine peut être considérée comme fortuite, puisqu'elle a, tout au contraire, servi à accentuer les tendances naturelles à la ressemblance astrale.

Le problème est purement numérique

Si, évidemment, ces six thèmes ont été "sélectionnés" en vue d'obtenir un exemple suggestif, il serait néanmoins assez difficile d’en trouver autant sans le concours de la loi dite d’hérédité astrale.

Sur la base de pareilles constatations, une première loi fondamentale au sujet du phénomène biologique de la naissance peut être formulée : l’homme ne vient pas au monde sous n’importe quel ciel, mais sous un ciel qui montre une ressemblance très marquée avec le ciel de naissance d'autres membres de sa famille (4).

Déjà ce premier fait, qui est établi avec une certitude quasi absolue, peut ébranler les conceptions classiques du déroulement des phénomènes de la Vie. Car étant donnée l’hérédité astrale, il s’ensuit que la conception, étant liée, avec une certaine marge, à la date de naissance, n’a pas lieu à n’importe quel moment, mais qu’elle prend place, parmi les occasions multiples, à un moment tel que sept à dix mois plus tard l’enfant vient au monde sous des positions planétaires prescrites par celles des autres membres de la famille.

À cette occasion, une particularité curieuse peut être signalée : l’analogie des thèmes de nativités entre parents du deuxième degré est supérieure à celle entre parents directs, ce qui est la confirmation d’un phénomène bien connu en hérédité.

Le problème de l’hérédité astrale est du reste purement numérique. Il se distingue donc essentiellement de celui de l’hérédité physique et psychique que sa complexité rend difficilement accessible à des recherches précises. 


Chapitre III - Bases expérimentales d’une anthropologie cosmique

Avant de nous occuper, d’une manière plus approfondie, de relations astro-biologiques particulières, il semble indiqué de vérifier encore une fois, sur une base très large, le fait de ces connexions. D’autre part, il serait utile, sinon nécessaire, de savoir quelque chose sur les conditions cosmiques des naissances en général, afin de pouvoir y rapporter les enquêtes à faire sur des catégories particulières (morts en bas-âge, longévité, etc.). L’étude suivante répond à ces deux propositions.

Le rythme diurne des accouchements (5)
 
Notes historiques : les premières indications précises relatives à ce sujet remontent à Quételet, appelé souvent le "père de la statistique sociale". Voici quelques chiffres empruntés à son ouvrage célèbre Sur l'homme :

Tableau I : Fréquence tri-horaire des accouchements ayant eu lieu
à l’Hôpital Saint-Pierre, à Bruxelles (1811-1822)


Le maximum tombe ici, entre minuit et trois heures, le minimum entre midi et quinze heures. Des investigations semblables ont été faites par Ranken à Édimbourg (6), Buek à Hambourg (7) et Berlinski à Berlin (8) ; elles confirment et précisent les résultats obtenus par Quételet, mais n’impliquent chacune que mille observations environ.

Par contre, une enquête plus étendue a été entreprise par Goehlert (9) ; elle porte sur 86 850 naissances enregistrées dans le canton de Zurich durant l'époque 1876-84. Ce matériel (qui implique environ 5 % de mort-nés), se trouve classé par intervalles de deux heures et montre la distribution ci-contre : 
 
Ici encore, le maximum tombe sur les heures matinales (de minuit à six heures), tandis que le minimum coïncide exactement avec l’époque de la journée indiquée par Quételet, soit tôt dans l’après-midi. 

Goehlert, après avoir comparé les résultats de sa propre enquête avec ceux publiés par ses prédécesseurs, arrivait à la conclusion que "la régularité de ces variations, dans lesquelles ne se feraient remarquer ni le facteur du temps ni celui de l’espace, permettait de conclure à la présence de causes constante".
D’autre part, il a laissé la question ouverte, à savoir, "s’il s’agit d’une manifestation, dont l’origine se trouve dans la physiologie de l’individu, ou du reflet d’influences telluriques". 
 
Lois différentes pour les deux sexes

C’est à ce point que le problème fut repris par l'auteur qui, en s’appuyant sur les méthodes perfectionnées de la statistique moderne, a essayé de montrer de quelle manière les causes peuvent être élucidées (10). C’est que certaines constatations font supposer qu’il ne s’agit pas, dans ce cycle diurne de la fréquence des accouchements, d’effets "telluriques", mais d’influences d’origine cosmique.

Pareille hypothèse ne paraît plus aujourd’hui aussi absurde qu’on l’aurait supposé, il y a cinquante ans. Qu’il y ait des agents servant d’intermédiaires, c’est fort probable. Ainsi Arrhenius, pour expliquer la corrélation existant entre la fréquence des naissances humaines et la révolution (tropique) de la Lune, considérait l’électricité atmosphérique comme facteur principal entre les deux phénomènes (11).

Que la sensibilité de l’organisme humain s’étende bien au delà des limites de la conscience normale, n’est plus douteux (12). Qu’en particulier les perturbations magnétiques accompagnant l’apparition des taches solaires exercent une action manifeste sur le déroulement des maladies, est un fait trop bien établi pour être contredit par des raisonnements à posteriori (13). Aussi, les conclusions relatives à l’influence solaire sur la naissance, que l’auteur a tirées de ses statistiques, devraient-elles paraître admissibles à ceux même qui estimeront peut-être insuffisant le nombre des cas pris en considération (2 218).

Une des constatations les plus remarquables de l’ouvrage en question concerne la différence fondamentale existant entre les conditions astronomiques d’une naissance de sexe masculin et celles d’une naissance de sexe féminin (14). Ce fait paraît si important que l’auteur a cru bien faire en l’appuyant par un nombre d’observations beaucoup plus grand, ce qui a conduit aux constatations exposées dans la suite.

Le cycle diurne des naissances

Procédure et résultats d’une investigation nouvelle : en puisant à la même source que celle dont s'était servi Goehlert (15), mais en y ajoutant les données des années 1885 à 1888, et en tenant séparés les chiffres pour les deux sexes, il a été obtenu la distribution suivante, établie pour l'ensemble de 121 647 cas de naissances : 

Tableau II : Fréquence bi-horaire des accouchements 
Les intervalles sont exprimés en heures ; les % expriment les déviations de la moyenne bi-horaire.

À première vue, le parallélisme existant entre les variations de fréquence pour les deux sexes semble quasi-parfait : de part et d’autre, le maximum se trouve entre minuit et 2 heures, le minimum entre midi et 14 heures. Même une élévation d’ordre secondaire, paraissant à peine sortir du cadre des fluctuations, dites accidentelles, se signale pour les garçons comme pour les filles, entre 20 et 22 heures. En effet, le coefficient de corrélation établi selon la formule Pearson (16) atteint le chiffre extraordinaire de +0,97 avec un écart probable ne dépassant pas +0,012. L’existence du cycle diurne, valable pour les deux sexes, se trouve donc démontrée, une fois de plus, avec une rigueur qui exclut toute discussion possible.

D’autre part, on serait tenté de considérer comme pratiquement identiques pour les garçons et pour les filles les effets de la cause X, à laquelle cette périodicité est due, c’est-à-dire sans égard au sexe de l’enfant. Or, l’analyse des conditions particulières pour chaque année a révélé les faits suivants :
  • La dispersion (c’est-à-dire la mesure permettant d’exprimer numériquement l’intensité des fluctuations autour de la moyenne) varie, d’une année à l’autre, d’une façon plus prononcée que le hasard ne pourrait l’expliquer ; c’est surtout la distribution de fréquence des naissances masculines qui accuse des écarts remarquables dans cette direction (exemple : rapport des dispersions pour les années 1877 et 1882 égal à 3 / 5).
  • Le degré de corrélation entre les variations relevées pour les deux sexes varie, d’une année à l’autre, dans des proportions qui dépassent sensiblement les limites normales des fluctuations fortuites (exemple: coefficient pour 1884 : +0,72 ; pour 1879 : +0,92 ; moyenne pour les treize années englobées par l’enquête : +0,84).
  • Lorsqu'on établit, pour chaque année et pour les deux sexes, les déviations (de la distribution particulière) de la fréquence "normale" (établie par la superposition des chiffres pour les treize années), celles-ci, loin de se comporter comme des fluctuations accidentelles, ont d’abord lieu en sens inverse, pour se rapprocher dans la suite. Le maximum de la correspondance positive est atteint en 1885 avec un coefficient de corrélation de +0,64 ; à partir de cette année, le parallélisme disparaît de nouveau pour faire place, dans la suite, à l’antagonisme primordial s’exprimant par des coefficients successifs de –0,19 ; -0,33 ; -0,14 ; -0,28 ; -0,01 ; -0,18 ; -0,31…
Interprétation des faits établis : quoique les particularités mentionnées ci-dessus ne constituent qu’un petit fragment de l’ensemble des constatations que l’application de méthodes perfectionnées a permis de faire, il ne paraît pas trop risqué d’en tirer certaines conclusions :
  • Le cycle diurne de la fréquence des naissances n’est pas aussi constant que les premières enquêtes (Goehlert) l’ont fait croire : à côté de variations locales assez saillantes, (dont Berlinski s’était déjà occupé dans ses études), il y a des différences d’intensité d’une année à l’autre. Celles-ci se font sentir davantage dans les naissances de sexe masculin qui, à tant d’autres égards, montrent déjà des particularités bien connues (17).
  • Le parallélisme entre les distributions de part et d’autre n'étant pas constant d’une année à l’autre, il s’ensuit encore que les influences X n’agissent pas de la même façon sur les naissances de l’un ou l’autre sexe.
  • Tandis qu’il existe une corrélation positive très marquée entre les variations "de premier ordre", (c’est-à-dire, de la tendance générale du cycle), les variations "de second ordre" (déviations de la fréquence "normale") montrent des changements lents, allant de l’antagonisme jusqu’au parallélisme et vice-versa. Ceci fait entrevoir l’intervention de variations séculaires. Que celles-ci suivent ou non des périodicités, leur seule présence suffit pour inciter à des recherches nouvelles dans un domaine jusqu’alors presque inconnu, mais qui renferme peut-être la solution de bien des problèmes biologiques restés jusqu'ici obscurs et troublants.
Rythmes saisonniers et lunaires dans la fréquence des naissances

À titre d’information, voici un tableau reproduisant la fréquence mensuelle des naissances dans deux villes, Bâle et Genève, exprimée en "nombres-indice", c’est-à-dire rapportée dans les deux séries à la moyenne de 100 cas par mois, soit de 1 200 par an.

Tableau III : Fréquence mensuelle ou rythme annuel des naissances
 
 
La comparaison des deux séries est faite en établissant le coefficient de corrélation, dont la valeur de +0,77 (maximum +1,00) indique non seulement un parallélisme marqué entre les deux séries d’observations, mais une cohérence intrinsèque de l’ordre de 60 %.

À remarquer, à côté du parallélisme accusé pour l’ensemble, des variations locales, notamment pour les mois de juin et de septembre, dépassant sensiblement les limites de la fluctuation fortuite (18).

Rappelons en plus que le rythme journalier ou cycle diurne des accouchements, lorsqu'il est rapporté au mouvement effectif du soleil (avec ses levées tardives en hiver par exemple, et avancées en été) devient bien plus accusé, notamment pour ce qui concerne les naissances de sexe masculin.

 
Ceci parlerait d’une influence solaire quasi directe sur la fréquence des accouchements. 
 
D’autre part, il semble exister une connexion entre les variations journalières du rayonnement cosmique et le début des douleurs d’enfantement (19) : les deux courbes sont presque exactement inverses l’une à l’autre (coefficient de corrélation : - 0,85 ± 0,05 environ).

Quant aux influences lunaires sur l’accouchement, le graphique ci-dessous reproduit une statistique comprenant 1 146 garçons et 1 072 filles, nés dans le canton de Genève, entre 1902 et fin 1922, et dont les dates ont été relevées, d’une façon uniforme et impartiale, sur un nombre dix fois plus grand de naissances.

Figure 7 - Fréquence de quelques 2 200 accouchements rapportés à la révolution sidérale de la Lune

Les colonnes grisées représentent la fréquence des naissances de garçons, celles en noir, superposées, des naissances de filles.

À première vue, peu d’écarts seulement semblent sortir du cadre de la fluctuation fortuite. À remarquer, cependant, l'augmentation, par échelons, du nombre des cas, de sexe masculin du moins, durant le passage de la Lune à travers le signe du Lion, et la diminution progressive, valable pour les deux sexes, dans le secteur opposé (Verseau), phénomènes trop accusés pour être attribués au jeu du hasard, mais qui sembleraient refléter plutôt des tendances générales, valables pour toutes les naissances (du canton de Genève du moins), et pour les deux sexes indifféremment.

D’autre part, la prévalence notable d’un sexe par rapport à l’autre, comme par exemple des garçons, durant le passage de la Lune à travers la première moitié du Bélier, ou celle des filles, au début du Lion, semblent également parler en faveur d’effets ou influences lunaires spécifiques pour les deux sexes.

Cette impression trouve une confirmation dans l’analyse du phénomène suivant : lorsqu’on compare systématiquement la fréquence des cas de garçons par secteurs diamétralement opposés, une tendance marquée vers la compensation se fait jour (voir tableau IV ci-dessous).

Le coefficient de corrélation se chiffrant en l’occurrence à -0,41 ± 0,094, la probabilité est très grande qu’il s’agit là de la manifestation d’une loi générale reliant le moment de l’accouchement d’un enfant (de sexe masculin) au déplacement écliptical de la Lune, celle-ci agissant en sens opposé pour des secteurs diamétralement opposés de l'écliptique.

Ce phénomène semble d’autant plus curieux que la distribution correspondante aux naissances de filles montre une tendance contraire, c’est-à-dire vers la symétrie, faible il est vrai (r = +0,15 ± 0,11 ), mais néanmoins essentiellement distincte de ce qui se passe chez les garçons.

De prime abord, une compensation pareille, avec son groupement asymétrique par rapport à l’axe 0° Bélier - 0° Balance fait penser à la présence d’une périodicité dont la fréquence devrait correspondre à un nombre impair.

Or, la seule fréquence répondant tant soit peu aux distances relevées au tableau ci-dessous, entre écarts allant dans le même sens, serait de celle de sept.

Voici les chiffres tels qu’ils résultent de l’addition par rangées de 10 secteurs, avec élimination du 36e et du 72e :    15   19   -1   -20    -5   -5   -10   -12   10   9

Tableau IV: Comparaison des fréquences entre secteurs opposés


Du moment qu’il s’agit, apparemment, d’un rythme à deux temps, nous n’avons qu’à en déterminer la période simple. La voici deux fois de suite :  
5   4   -6   -5   2   5   4   -6   -5   2

En la soustrayant du rythme originel, on obtient comme valeurs de celui-ci : 
10   15   5   -15   -7   -10   -14   -6   15   7

La différence entre la suite des valeurs positives (52) et celle des valeurs négatives (-52) étant près de 4,5 fois montant de l’écart probable, la présence d’une périodicité semble assurée.

Cependant, une analyse plus détaillée et procédant par fractionnement conduit à un résultat tout autre : en effet, les deux moitiés du tableau montrent la même périodicité de neuf unités ou de 45°, mais avec changement de phase, de 180° environ.

Voici les chiffres correspondants aux deux moitiés en question :

Moitié gauche:    6    4      8    -3    4      -1    -14    -5    -5
Moitié droite:     -2  -5   -14     2     4   -13      14     0     5

En rapportant la seconde série à 0 et en déterminant le coefficient de corrélation, on obtient pour r -0,63 ± 0,135.

Lorsque l’axe des changements de phases est posé par 10° Poissons / 10° Vierge, la valeur de ce coefficient s’élève à -0,67 ± 0,125. Elle est donc sensiblement supérieure à celle établie pour les deux moitiés originelles de la distribution (tableau IV),  ce qui parlerait encore en faveur de la présence d’un arrangement particulier qui, en l’occurrence, consisterait en une périodicité avec nombre de fréquence pair (72 / 9 = 8), mais dont le changement de phase avait suggéré, tout d’abord, la présence d’un nombre impair (20).

Le caractère non-fortuit de la majeure partie des écarts reproduits au tableau IV serait ainsi démontré et, avec ceci, l’influence de la Lune, par son déplacement écliptical, sur les accouchements, avec effets spécifiques pour les deux sexes.

Ces constatations ont, du reste, été vérifiées, indirectement, sur la base de plusieurs millions de naissances relevées par chiffres hebdomadaires à Londres (21).

Le graphique ci-dessous reproduit la fréquence des mêmes naissances "quelconques" rapportées au déplacement topocentrique de la Lune, c’est-à-dire par rapport au méridien et l’horizon du lieu de naissance (Genève).

Journée lunaire et accouchements

Figure 8 : Distribution de fréquence des accouchements dans la "journée lunaire"
(en bleu clair, les cas masculins, en bleu soutenu, les cas féminins)

 
À remarquer ici, la "prédilection" des accouchements pour les moments où la Lune se trouve à l’ascendant (A), ou au point diamétralement opposé.

II y aurait donc davantage de naissance avec le lever et le coucher de la Lune. Cependant, nous observons des accumulations tout aussi notables à 50° / 60°, avant 120° et, d’une façon moins prononcée, avant 240° et 300°.

L’ensemble de la distribution semble donc esquisser un hexagone régulier ou, ce qui revient au même, une périodicité de 60° de longueur et qui exprimerait la forme particulière de la dépendance des accouchements du déplacement topocentrique de la Lune.

Ci-dessous, les chiffres correspondant à cette périodicité, séparément pour les deux sexes, et ensuite additionnés :

La corrélation positive entre les deux premiers rangs est évidente ( +0,53 ± 0,13). La tendance est commune aux deux sexes ; cependant elle est plus accusée pour les filles que pour les garçons, chez lesquels le maximum de la dite période (= 29) se trouve quelques 25° avant celui des filles (= 36), ce qui correspondrait à un intervalle moyen de 1 h 3/4 environ.

Les conditions cosmiques (lunaires) seraient donc encore différentes pour les deux sexes.

À part cette division du plan topocentrique en six secteurs de 60° chacun, il en existe une autre, moins accusée, en 24 secteurs dont voici les chiffres correspondant aux deux sexes :

Masculins :           5          -20         -13          28
Féminins :          25           -22        -23          30
Total :                 30          -42         -46          58 

La probabilité du hasard tombe, pour cette dernière périodicité, dans les millionièmes. Il serait donc justifié d’y voir la manifestation d’une relation entre le moment de l'accouchement, à un quart d’heure près, au déplacement topocentrique de la Lune, avec action spécifique pour les deux sexes.

Les écarts constatés ci-dessus paraissent d’autant plus remarquables que la position du cas individuel est affectée par suite d’erreurs probables ou possibles dans l’enregistrement du moment de naissance, comme à la négligence (intentionnelle) de la latitude de la Lune, d’une erreur moyenne de 2° 30’ à 3°, erreur dont l’effet d’ensemble aura certainement été une atténuation notable de l’amplitude de la périodicité en question.

Celle-ci doit donc avoir été, en réalité, bien plus prononcée qu’il ne ressort des chiffres ci-dessus : du triple du moins, sinon du quadruple ou quintuple des écarts tels qu’ils sont sortis de l’amortissement décrit.

En ce cas, nous nous trouverions en face, non plus d’une "tendance", avec toutes ses exceptions, mais en quelque sorte d’une "loi" réglant d’une façon plus ou moins rigide le moment d’un accouchement.
Il en résulterait entre autres que, sous certaines positions topocentriques de la Lune, il n’y a pratiquement pas d’accouchement, ceux-ci étant retardés, sous l’influence en question, de quelques minutes jusqu’à une heure, c’est-à-dire jusqu’au prochain passage "déclencheur" du satellite de la terre.

La position topocentrique de la Lune, dans un thème de naissance donné, pourrait donc servir, avec une grande probabilité de réussite, à reconstituer, en cas d’incertitude, le moment véritable où aurait eu lieu l’accouchement en question.


Un nouveau domaine d’investigation : l’astro-hérédonomie (22)
 
"Si les astres avaient une influence sur la constitution de l’homme, que penser alors des faits incontestables de l’hérédité ?"

Telle est une des objections les plus courantes soulevées contre la thèse des relations astro-biologiques.

Les astrologues, en s’appuyant sur des observations de Kepler, Choisnard, Krafft et d’autres investigateurs dans ce domaine répondront en général : "L’hérédité est comprise dans le ciel de naissance, donc il n’y a pas contradiction."

Cependant, cette réponse n’est qu'une demi-vérité : si le ciel de naissance contient des correspondances aux phénomènes de l’hérédité, il est loin de les contenir toutes.

À ce point de vue, les astrologues auront à apprendre autant que les biologistes, sinon davantage. Mais avant d’entrer dans le détail du problème, laissons parler quelques faits.

Dans la première partie de ce livre, il a été question de "l’hérédité de la date de naissance" (23), tendance ou thèse qu’il conviendrait de vérifier sur une base plus large.

À cet effet, les dates concernant plus de 700 membres de 52 familles, relevées d’une façon systématique des registres d’état-civil, ont été comparées entre elles. Les deux tableaux suivants reproduisent les résultats de cette enquête.

La première colonne indique des intervalles de grandeur différente, en dedans desquelles les comparaisons ont été faites (l’indication "0" concernant le même jour).

La date de naissance est héréditaire

Tableau V : L’hérédité de la date de naissance entre consanguins
  • Colonne A : Comparaisons faites entre les parents directs (père et mère) et leurs enfants ;
  • Colonne B : Enfants entre eux (naissances gémellaires comptées comme un cas seulement) ;
  • Colonne C : Comparaisons entre consanguins du second degré (oncles, tantes, grands-parents avec les enfants) ;
  • Colonne D : Comparaisons du troisième degré (grand oncles et tantes, cousins) ;
  • La dernière colonne contient les additions (horizontales) des valeurs relevées sous A, B, C et D.
Afin de faciliter l’analyse du tableau ci-dessus, nous en transformons les chiffres en nombre-indice, soit en pourcentages de ce qui aurait été, pour chaque catégorie, la norme ou le nombre le plus probable. L’indication "100" exprimerait donc que le nombre des coïncidences relevées correspond à l’attente théorique, tandis qu’un chiffre inférieur à 100 marquerait un déficit, un chiffre supérieur, un excédent.

Tableau VI : Hérédité de la date de naissance
(Chiffres du tableau précédent exprimés en nombres-indice)

Tous les chiffres de la colonne A étant restés sensiblement en dessous de 100, il s’ensuit que, dans l’ensemble, l’hérédité de la date de naissance, est plutôt évitée entre parents directs et enfants (au moins pour ce qui concerne le matériel englobé dans cette enquête et qui provient en majeure partie de la campagne genevoise) (24).

Les chiffres de la colonne B ne laissent subsister aucun doute sur l’existence d’une loi réglant les dates de naissance des enfants d’une même famille, avec prédilection marquée du même jour (reflet d’une action auto-suggestive chez la mère ?). À remarquer également que cette tendance se fait encore sentir à 15 jours d’intervalle.

D’autre part, 4 % seulement des dates comparées sous B concernent des enfants nés à une année d’intervalle. Ainsi, les excédents constatés ici ne pourraient guère être attribués à l’hypothèse que la distance jugée "normale", d’une naissance à l’autre, soit d’une année, aurait favorisé la tendance en question.

Celle-ci se trouve, du reste, très marquée également sous C, soit entre consanguins du second degré. Mais à l’encontre de ce qui a été établi pour les enfants entre eux, le jour exact semble ici moins "recherché", et au delà de la limite de ± 5 jours, la tendance s'affaiblit notablement.

Les données de la colonne D sont plus difficiles à interpréter : les choses se passent comme si la coïncidence des jours était évitée, toutefois sans atteindre les déficits de la colonne A (25).

Enfin, la dernière colonne, réunissant les quelques 7 500 comparaisons faites, met encore une fois en évidence la réalité de la tendance, soit la présence d’une loi concernant l’hérédité de la date de naissance.

En appliquant, par exemple, à l'intervalle ± 5 jours (soit 11 jours en tout ) le test de l'écart probable, on constate que celui-ci se trouve dépassé exactement de huit fois, ce qui fait que la probabilité "de hasard", pour les concordances relevées, est de l’ordre de 1 / 15 millions, soit pratiquement 0.

Le graphique suivant représente une extension de l’enquête précédente sur toutes les distances possibles entre deux dates de naissance.

Figure 9 - Hérédité de la date de naissance (ou de la longitude solaire)
3 350 comparaisons, dont la distribution de fréquence représentée par les traits inscrits autour du cercle


À remarquer les agglomérations des cas (intervalles) autour de 13, 58, 250 et 341°, visiblement "préférés" par rapport aux déficits notables autour de 120, 165, 272°, etc.

La présence d’une tendance marquée vers une périodicité de 15°, avec un sous-multiple de 7° 30’ diminue encore la probabilité de hasard pour les écarts relevés, de sorte qu’une généralisation semble permise :

Il y a tendance, parmi des personnes consanguines, à ce que les dates de naissance dans l’année, c’est-à-dire le mois et le jour, de même que certains autres intervalles, se répètent plus fréquemment que des dates ou intervalles quelconques, alors que d’autres intervalles seraient plutôt évités.

Les distances réciproques de ces positions du Soleil joueraient donc un certain rôle pour le "règlement" des naissances d’un même arbre généalogique.

La date et le moment d’un accouchement seraient donc liés trois fois au moins au facteur solaire :
  • par le cycle annuel des naissances en général (rythme saisonnier) ;
  • par la prédilection, en dedans d’une même famille, de certains intervalles par rapport aux dates d’autres membres (rythme héréditaire) ;
  • par le déplacement topocentrique du Soleil, important notamment pour les naissances de sexe masculin (rythme diurne).
Voilà pour ce qui est des faits. En attendant, beaucoup, sinon tout, reste encore à faire pour éclairer les détails de ces rapports mystérieux entre l’homme et l’univers.

Le problème des relations "astro-hérédonomiques" sera du reste repris parmi les études monographiques du chapitre suivant.


Constitution physique et ciel de naissance

Afin de vérifier s’il existe un rapport entre le thème de naissance et la constitution physique de l'homme, les conditions lunaires de deux catégories extrêmes ont été étudiées : de la mort en bas-âge et de la longévité.

Voici une première statistique reproduisant la fréquence "lunaire" de quelque 700 naissances masculines où la mort est survenue avant l’age de deux ans.

Figure 10 : Répartition zodiacale de la Lune chez 777 garçons morts en bas âge
Le caractère non-accidentel de la majeure partie des écarts constatés est confirmé non seulement par le grand nombre d'écarts importants (deux de neuf unités et un de onze), mais notamment par la présence d’une périodicité, longue de 45°, et dont les huit maxima réunissent un excédent sur la moyenne de 32 unités, soit de plus de cinq fois la valeur de l’écart probable.

D’autre part, il existe entre zones diamétralement opposées une similitude de fréquence ou de direction des écarts qui, lors même que le coefficient de corrélation n’atteint que +0,30 ± 0,10, n’est guère à considérer comme jeu du hasard.

De ces particularités, la conclusion qu’il existe entre certaines positions de la Lune et la prédisposition à la mort en bas âge une relation marquée semble permise.

Cette thèse se trouve confirmée indirectement par la statistique suivante concernant plusieurs centaines de cas de longévité (personnes ayant atteint 80 ans ou davantage ).

Figure 11 : Répartition des positions zodiacales de la Lune dans 732 cas de longévité
(235 masculins en noir, 488 féminins en jaune)


Le caractère non fortuit de la distribution est rendu probable par la présence d’une périodicité de 40°, dont les maxima se laissent poursuivre par le milieu des Gémeaux, par la fin du Capricorne, par le milieu du Verseau, vers la fin des Poissons.

D’autre part, deux périodicités de 30° et de 15°, faciles à suivre, rendent également fort improbable que la distribution ait eu lieu uniquement sous l’influence du hasard.

À remarquer également le parallélisme accusé entre la fréquence cellulaire des cas masculins et celle des cas féminins, parallélisme particulièrement net dans les écarts extrêmes, positifs ou négatifs.

Devant ces constatations, appuyées par des vérifications mathématiques, la probabilité d’une relation entre les deux phénomènes en cause, c’est-à-dire entre la longévité et la position éclipticale de la Lune au moment de la naissance, devient tellement grande quelle s'approche pratiquement de la certitude.

Tandis que, dans la plupart des statistiques étudiées jusqu’ici, des conditions cosmiques différentes ont été constatées pour les deux sexes, la statistique présente semble indiquer que le facteur cosmique prédisposant à la longévité, en l’occurrence la position éclipticale de la Lune, prime par rapport au facteur "spécificité sexuelle".

D’autre part, il paraît logique que les deux statistiques précédentes (morts en bas-âge et longévité) montrent une corrélation positive avec les écarts les plus saillants de la distribution provenant des naissances quelconques, dont elles sont sorties, en principe, l’une et l’autre.

En effet, lorsqu’on réduit les écarts des figures 10 et 11 proportionnellement à ceux de la fréquence des angles entre la position radicale du Soleil et de la Lune au jour du décès, les particularités constatées pour les deux distributions (périodicités, etc.) en deviennent plus accusées, ce qui parlerait encore en faveur du rôle spécifique de la Lune pour les diverses catégories de cas étudiées : accouchements en général, mort en bas âge, longévité.

Parmi de nombreuses autres statistiques faites sur ces 723 thèmes de "longévités", mentionnons-en une qui a produit un phénomène particulièrement curieux : c’est celle concernant la fréquence des angles entre Uranus et Vénus et, notamment, les distances de 271° et de 355 à 360° entre les deux facteurs.

Alors que le premier intervalle en question, d’un seul et unique degré, a réuni, à lui seul, 10 cas, le second intervalle, de cinq degrés consécutifs, n’en compte que 2.

En supposant une distribution parfaitement libre et en tenant compte de la totalité des (360 et de 72) secteurs ou "classes", les probabilités de hasard s’évaluent à 1 / 60 et 1 / 10 respectivement.
 
"Influence" ou "correspondance" ?

Il y aurait donc à parier 1 contre 600 que les dits écarts sont l’expression de tendances valables pour tous les longévités.

La quadrature orientale entre Uranus et Vénus, qualifiée d’aspect "maléfique" par les astrologues, serait donc particulièrement favorable à la longévité, tandis que la conjonction orientale serait nettement défavorable (26).

Il serait donc permis de conclure, des constatations ci-dessus, à l’existence de certaines connexions entre la prédisposition à la mort en bas âge, ou à la longévité, c’est-à-dire entre la constitution de l’homme, et les conditions cosmiques au moment de sa naissance.

Or il est à peu près certain qu’à l'époque de l'accouchement et bien avant, cette constitution est déjà préformée, dans une large mesure. Les choses se passent donc comme si l’accouchement prenait place, en fonction des prédispositions innées, à un moment cosmique "correspondant".

Ceci nous mènerait vers la conclusion que les facteurs cosmiques ne seraient pas "causatifs" mais "indicatifs" pour certaines particularités constitutionnelles de l'enfant ainsi né (27).


Prédispositions et aptitudes en relation avec les conditions lunaires de la naissance
 
Base de l'enquête : les thèmes de naissance de 2 800 musiciens etc., en particulier la position éclipticale de la Lune, relevée pour midi, donc avec une erreur moyenne, due à l’ignorance des heures de naissances, de ± 3° 15’.

Ces positions ont été groupées en 72 classes, ce qui correspond à une moyenne, par classe, de 39 unités environ.

Le tableau ci-dessous contient, dans les colonnes désignées par Nombres A et Nombres B, les nombres respectifs de cas relevés pour chaque secteur ou "classe". Ainsi, les deux premiers casiers à gauche, en haut, correspondant aux premiers dix degrés du Bélier, contiennent "par hasard" la moyenne requise : 39 unités. Ensuite, le nombre baisse : de 6 unités pour le troisième casier, de 11 pour le suivant. Après cela, l’écart va brusquement dans le sens opposé : + 11, et puis il y a de nouveau trois casiers déficitaires, tout cela au gré de la fluctuation ou à peu près.

Tableau VII : Fréquence des positions éclipticales chez 2 800 musiciens
(Distribution par 5° ou 72 classes)


Vers le bas de la colonne, la distribution semble être plus calme ; peut-être est-ce encore un jeu du hasard.

Dans la colonne à droite, sous δB, phénomènes analogues : des écarts allant de -7 à +12, avec un peu plus de "mouvement" en haut qu’en bas. Pour le reste, pas d’extravagances vraiment impressionnantes.

En effet, le chiffre trouvé pour la dispersion (28) est pratiquement identique à celui qui aurait été à attendre si la distribution s’était faite uniquement "selon les règles du hasard".

On serait donc tenté d’en conclure qu’il n’existe aucune relation entre les deux phénomènes observés (prédispositions musicales et la position de la Lune au moment de la naissance).

Cependant, la distribution du tableau VII montre une particularité qu’il serait difficile d’attribuer aux seuls jeux du hasard : c’est le "miroitement" des fréquences individuelles par rapport au centre du cercle.

Autrement dit, le contenu des casiers opposés a tendance à varier dans le même sens.

Cette tendance peut être mesurée par la détermination du coefficient de corrélation (29) qui s’élève, en l’occurrence, à 0,58 ± 0,074.

La valeur absolue du coefficient étant presque huit fois celle de son écart probable, la probabilité que la corrélation établie ne corresponde pas à une loi générale est de l’ordre de 1 dans un milliard, donc pratiquement 0.

Inversement, la probabilité que la distribution aura subi l’effet d’une cause constante, affectant non seulement les 2 800 musiciens présents, mais tous les musiciens, du passé comme de l’avenir, est de l’ordre de 0,999999999, c’est-à-dire pratiquement certain.

La particularité constatée ressort encore plus nettement lorsque nous diminuons l’importance relative de la fluctuation véritable, en comptant par casiers de 10°, au lieu de de 5° : alors r s’élève à 0,73 ± 0,068 et la probabilité de hasard de s’évanouir dans les cent milliardièmes...

La valeur élevée de r, en face d’une dispersion jugée "normale" impose la conclusion qu’en réalité la fluctuation fortuite doit être bien plus petite : moins que les deux tiers de la norme (30).

Effets spécifiques de la Lune
 
Cette constatation fait entrevoir que, contrairement à la supposition initiale, la distribution de ces positions lunaires n’a pas été "libre" mais qu’elle a subi, en dehors de la tendance inhérente vers la symétrie des parties (fréquences) opposées, une certaine contrainte.

Autrement dit, la distribution s’est faite comme si les positions relevées avaient été exposées, en plus de la relation "séléno-musicale" constatée, à l’influence d'autres facteurs du même ordre (cosmique) qui alors auraient "fixé", indirectement, une partie des positions en question "à leur gré", une fraction seulement restant "libres" pour se conformer aux tendances établies ci-dessus.

En particulier, la distribution des positions éclipticales de la Lune pour ces musiciens semble caractérisée par la présence de plusieurs périodicités, dont les plus importantes sont celles de 20°, de 40° et de 60° (31).

Le plan de l’écliptique ne serait donc pas homogène par rapport à ces relations séléno-musicales, mais il se présenterait sous la forme d’un champ de force multipolaire, défini par l’orbite de la terre autour du Soleil, et dont les facteurs mobiles, en l’occurrence la Lune, seraient en quelque sorte les agents intermédiaires.

Afin de mettre encore une fois en évidence "l’influence" spécifique de la Lune, soit par rapport au plan écliptical, soit par différentes catégories de phénomènes biologiques et prédispositions psychologiques, nous faisons suivre une statistique comparative réunissant quatre enquêtes différentes sur l'influence possible ou probable de la Lune.

Les fréquences relevées, dans chaque enquête, par 15° consécutifs, ont été toutes exprimées en pourcentages de la moyenne ("nombres-indice"), le cercle épais représentant la norme (100%) ; tandis que les écarts de celle-ci sont mesurés non en chiffres absolus, mais en pourcentages, l’unité de mesure (distance d’un cercle concentrique à l’autre) étant de 12,5 %.

Ainsi on constate, par exemple, que les naissances "quelconques" (N) sont plus fréquentes durant le passage de la Lune à travers la première moitié du Bélier et la deuxième moitié du Sagittaire.

Chez les "longévités" (L), le premier des deux secteurs est déficitaire absolument ; le second l’est relativement (c’est-à-dire par rapport à la fréquence des naissances quelconques).

Figure 12 : Rapports spécifiques entre la position éclipticale de la Lune
et des phénomènes biologiques et psychologiques
En haut, à gauche (N), fréquence lunaire correspondant à 1 146 naissances "quelconques" de sexe masculin, à droite (L), 723 cas de longévité, en bas, à gauche (M), 709 joueurs d’instruments, à droite (C), 550 compositeurs. 

Par contre, il y a "prédilection" pour deux secteurs diamétralement opposés l’un à l’autre, à savoir la seconde moitié des Poissons et celui de la Vierge. Ces deux secteurs montrant, dans la statistique "témoin" des naissances quelconques, une fréquence parfaitement normale, il semble permis de conclure à une relation positive entre la dite position et la prédisposition à la longévité (32).

Chez les "musiciens" (M), la distribution semble plus égalisée que chez les "longévités" ou chez les "compositeurs". En particulier, l’écart le plus saillant, début Lion trouve son explication par la fréquence inférieure des naissances en général, durant le passage de la Lune à travers ce secteur.

Il en est de même pour l’excédent de fin Sagittaire, et seuls ceux de fin Poissons, dans la Balance et le Scorpion pourraient avoir quelque signification.

Il semble donc que la position de la Lune joue ici un rôle moins important que, par exemple, chez les compositeurs (C), où l’excédent du signe Gémeaux, suivi par le déficit non moins notable du signe Cancer saute aux yeux.

Cependant, l’importance relative de l’excédent du début Lion est encore plus grande vu que la statistique-témoin ainsi que les deux autres montrent ici un déficit. En effet, si nous rapportions l’excédent constaté sous (C) à la norme, il s’élèverait jusqu’aux dimensions marquées en jaune.

Dans l’ensemble, la distribution (C) accuse donc les écarts les plus saillants de la moyenne, ce qui justifierait la conclusion que parmi les quatre catégories de gens étudiées, les compositeurs seraient les gens les plus "lunatiques" (33).

En tant que les statistiques ci-dessus sont représentatives de lois générales, un enfant naissant à l’époque où la Lune se trouverait dans les Poissons, aurait deux fois plus de chances pour atteindre 80 ans qu’un autre né avec la Lune dans la seconde moitié des Gémeaux.

Par contre, celui-ci aurait trois fois plus de chance de devenir un compositeur célèbre qu'un autre né avec la Lune dans la seconde moitié du Cancer, assez favorable à son tour, à la longévité.

Donc, "La gloire, ou la vie longue !", rarement les deux ensemble.

En effet, la comparaison systématique des thèmes de garçons morts en bas âge (777, figure 10), avec les thèmes des 550 compositeurs ci-dessus, a montré, par rapport aux conditions lunaires du moins, une corrélation positive très marquée, d’où il est permis de conclure que les mêmes constellations qui "favorisent" le tempérament artistique-musical-créateur seraient en même temps peu favorables à la survie. 

Ce n’est donc pas la naissance de futurs génies qui serait le phénomène rare, c’est la survie des enfants ainsi doués, c’est-à-dire suffisamment "délicats" et "transparents" pour laisser pénétrer, à travers l'inertie du corps, la force créatrice de l’Esprit (34).


Le rythme diurne des décès

Notes historiques : c’est encore Quételet qui semble s’être occupé le premier de la distribution de fréquence des cas de décès par rapport aux différentes époques de la journée (35) :

En divisant un matériel de plus de cinq mille cas en quatre secteurs de six heures,
Quételet est arrivé aux chiffres suivants :

Tableau VIII : Fréquence des décès de six heures en six heures de la journée


Ici, le maximum tombe entre midi et dix-huit heures, le minimum entre dix-huit heures et minuit. La proportion entre le nombre des cas du troisième quart de la journée et celui du dernier est donc de 1,36 / 1, soit en chiffres ronds 4 / 3.

Une investigation aussi étendue sur le même sujet a été faite par Berlinski (36). Elle comporte environ 5 600 observations que l’auteur n’a pas seulement distribuées en quatre secteurs de la journée, mais également selon différents cas de maladie (causes de décès). C’est ainsi qu’il a pu observer que la présence du cycle se manifestait d’une façon bien plus prononcée dans les décès après maladie chronique (phtisie, atrophies, névroses) qu’après maladie aiguë (fièvres, inflammations). Voici quelques chiffres extraits des statistiques minutieuses de Berlinski :

Tableau IX : Répartition des décès dans la journée, pour différentes classes de maladie


En déviation partielle des résultats relatés par Quételet, le maximum des cas a lieu, presque sans exception (par exemple, dans l’hydrocéphalie aiguë) entre six heures et midi ; par contre, le minimum coïncide, pour toutes les maladies chroniques, avec celui des statistiques antérieures, soit entre dix-huit heures et minuit.

La spécification selon les maladies a permis de reconnaître des différences foncières (donc non accidentelles), dont il serait certainement intéressant d’approfondir l’étude.

Ces investigations ne portant que sur un nombre d’observations relativement restreint, mais qui ne laisse néanmoins subsister aucun doute sur l’existence d’un cycle diurne, il a paru désirable de placer l’étude du problème sur une base plus large.

Procédés et résultats d'une nouvelle enquête : le matériel en a été fourni par la source déjà mentionnée (37). Il comporte 80 653 cas de décès (y compris environ 5,5 % de mort-nés figurant également dans les statistiques établies sur les naissances) se répartissant assez régulièrement sur les années 1876 à 1888.

Le tableau suivant en reproduit la distribution bi-horaire telle qu’elle s’est présentée pour l’ensemble, mais séparément pour les deux sexes.

Tableau X : Fréquence bi-horaire des décès

Les intervalles sont exprimés en heures ; les % expriment les déviations de la moyenne bi-horaire.

Par analogie avec ce qui a été constaté pour la distribution des naissances, le parallélisme entre les variations sous "masculin" et "féminin" semble fort marqué. En effet, le coefficient de corrélation s’élève à +0,89 (± 0,042), chiffre qui, même s’il n’atteint pas celui établi pour les accouchements, confirme l’existence d’un cycle diurne dans la fréquence des décès, valable pour les deux sexes.

De part et d’autre, le maximum se trouve entre quatre et six heures, le minimum juste avant minuit. Un second maximum, sensiblement plus prononcé du côté "masculin" se signale entre quatorze et dix-huit heures, tandis que du côté "féminin" le minimum entre midi et quatorze heures semble plus marqué que sous "masculin". 

L’étude des conditions particulières pour chaque année a permis de faire les constatations suivantes :
  • La dispersion varie, d’une année à l’autre, dans une mesure beaucoup plus large que l’effet de fluctuations fortuites ne peut le produire ; c’est encore la distribution de fréquence du côté "masculin" qui montre les écarts les plus saillants (exemple : rapport des dispersions pour les années 1879 et 1888 égal à 2 / 5).
  • Le coefficient de corrélation entre les variations relevées pour les deux sexes varie, d’une année à l’autre, d'une façon plus marquée que ce qu’on pourrait encore considérer comme jeu du hasard. Voici la série de ces coefficients à partir de l’année 1876 :
  • Lorsqu’on compare, d’année en année, les déviations de la distribution particulière de la fréquence normale, celles-ci font constater, à l’encontre de ce qui serait à attendre s’il s’agissait de fluctuations purement accidentelles, tantôt un parallélisme (exemple : année 1878 avec un coefficient de corrélation de +0,42), tantôt un antagonisme (exemple : année 1881 avec un coefficient de –0,67), prononcés.
  • Tandis que pour les naissances, le rapport entre les dispersions "de premier ordre" (fréquence "normale") et celles "de second ordre" (déviations annuelles de la fréquence normale), a montré une constance remarquable, (environ 5 / 2 ), la distribution des cas de décès montre à cet égard des divergences surprenantes : autour d’une moyenne d’environ 3 / 2 se groupent des extrêmes allant de 8 / 9 (année 1879, côté masculin), à 9 / 4 (1883, côté féminin).
Interprétation des faits établis : les constatations relatées ci-dessus ne sont que l’extrait d’un ensemble beaucoup plus complexe que seule la discussion mathématico-statistique permettrait de démêler. C’est pourquoi nous nous bornons, pour le moment, à ces quelques caractéristiques sus-mentionnées, dont il est permis de tirer les conclusions suivantes :
  • La "courbe" du cycle diurne de la fréquence des décès n'est pas constante d’une année à l’autre, mais accuse des différences d'intensité qui font entrevoir que l'influence X, dont elle est le reflet, se modifie dans le temps ; cette modification se fait sentir davantage du côté masculin que du côté féminin.
  • Le parallélisme existant entre les distributions "masculin" et "féminin" n’étant pas constant d’une année à l’autre, il en résulte que la cause X n'agit pas d'une façon identique sur la physiologie des deux sexes.
  • Tandis que les variations "de premier ordre" montrent un parallélisme très prononcé, celles de "second ordre" font reconnaître, par leurs changements brusques et intenses s’opérant d’une année à l’autre, l'intervention d'autres facteurs qui, tout en étant probablement aussi d’ordre cosmique, doivent suivre des périodicités différentes, si périodicité il y a, de celle du facteur principal.
  • Tandis que, dans les naissances, l’intervention de ces facteurs "secondaires" s’est fait sentir avec une régularité et une constance frappantes, les perturbations qui en résultent dans les cas de décès, ne sont pas seulement très irrégulières au point de vue de leur importance, mais aussi plus puissantes ; elles dépassent parfois même les écarts du cycle annuel normal.
On en peut conclure que l’influence X des variations subit des modifications Y qui n’en font, en cas extrême, qu’un facteur secondaire, indication précieuse en vue de futures recherches sur les causes et le mécanisme de ces connexions cosmo-physiologiques. 

Qu’il s’agisse de telles connexions n’est guère douteux après ce qui a été constaté au début de cet exposé. En effet, ni les variations de la température, ni celles de l’intensité de la lumière ne correspondent, tant soit peu, aux caractéristiques des deux cycles en question. D’autre part, la courbe des variations diurnes du potentiel aéroélectrique ne ressemble que d’une manière très imparfaite à celle de la fréquence des naissances et encore moins à celle des décès. De même, il n’a pas été possible de rapprocher, d’une façon satisfaisante, les phénomènes constatés avec ceux du magnétisme terrestre, dont les variations et perturbations elles-mêmes attendent encore, en grande partie, leur explication au point de vue de leurs causes cosmiques.

Aussi l’hypothèse d’une influence solaire se faisant sentir par un intermédiaire autre que ceux énumérés ci-dessus, est-elle fort probable. Un premier essai de démonstration (Krafft) a été basé sur  le raisonnement suivant : la position topocentrique du Soleil, correspondant à un moment donné de la journée civile, varie avec les saisons. En rapportant le cas particulier (de naissance) à cette position même, on devrait obtenir, au cas où celle-ci est le facteur primordial, des écarts plus prononcés que la distribution selon les heures ne l’a montré.

En effet, la dispersion calculée sur la base de la fréquence "solaire" atteint, (pour les naissance de sexe masculin ), presque le double de la valeur établie pour la fréquence "horaire". De ce fait, on peut conclure que la dernière n'est que le reflet de la première, amorti par l’intervention des saisons, (qui font, par exemple, varier le lever du Soleil entre quatre heures et huit heures) (38).

Quant à la cause des perturbations, c’est-à- dire des variations secondaires, tout reste encore à élucider, et nous devons nous contenter, pour le moment, de la constatation de faits, dont l'analyse approfondie nous fournira peut- être un jour des renseignements précis sur une correspondance cosmo-biologique bien plus étendue que tout ce que nous pouvons imaginer aujourd’hui.

Influences solaires et planétaires sur les décès (39)
 
Bases de l’enquête : pour les quelque onze cents thèmes de musiciens dont la date de décès était indiquée, les angles formés entre chaque facteur "radical" et la position du Soleil, au jour de mort, furent relevés et inscrits en plaçant leurs numéros de contrôle à l’endroit même correspondant à l’intervalle constaté (40).

Les dix statistiques ainsi établies furent superposées, en additionnant les nombres des cas relevés par degré et en exprimant ceux-ci par des traits de longueur proportionnée aux dites sommes.

Prémisses astronomiques : du fait que Neptune et Uranus n’ont pas accompli, durant la période d’observation (1820-1880 environ) une révolution complète, leurs positions se trouvent, dans les thèmes de ces onze cents musiciens, presque exclusivement dans l'hémisphère supérieure du zodiaque (Capricorne, Poissons, Taureau).

D’autre part, le cycle annuel des naissances et, en particulier, celui des musiciens, accuse une fréquence plus élevée pour ces mêmes zones de l’écliptique, ce qui fait que le Soleil, Vénus et Mercure s’y rencontrent également plus souvent qu’ailleurs.

Par contre, les distributions de Saturne, Jupiter, Mars et du Nœud de la Lune peuvent être considérées comme étant pratiquement régulières.

Pour l'ensemble des facteurs en jeu, il en résulte un excédent, en faveur de l'hémisphère supérieure, de l’ordre de 30 %, mais qui en affectera tous les degrés indifféremment.

Quant au facteur "transit", en l’occurrence le Soleil, une prédilection de quelque 20 % au maximum serait à attendre pour la partie s’étendant entre le Scorpion et le Bélier, due au fait qu’il y a plus de décès durant les époques correspondantes de l’année que par exemple en été.

En tenant compte de l’enjambement partiel de toutes ces tendances, il en résulte, pour la zone à droite de la conjonction (entre facteurs radicaux et Soleil transit ) une prédilection de l’ordre de quatre pour cent au maximum, qui s’étendrait en diminuant des deux côtés pour trouver sa compensation, dans un certain déficit, quelque part à gauche de l'opposition.

Figure 13 : Fréquence des angles entre chaque facteur "radical"
et la position du Soleil du jour de décès
(Unité de mesure, d’un cercle concentrique à l’autre, = 4 )


Cependant, il s’agirait de tendances générales s’étendant sur des zones larges et qui ne pourraient guère affecter la distribution des angles particuliers entre facteurs radicaux et Soleil en transit dans le détail.

À ce point de vue, cette distribution serait donc pratiquement régulière, c’est-à-dire : elle ne sera affectée que par la fluctuation fortuite.

La figure 13 représente, par des traits inscrits autour de la circonférence du cercle, la distribution en question portant sur 10 560 observations enregistrées.

Constatations:
  • À première vue, on est frappé par l’accumulation des cas au-dessous de l’angle 352° (en haut, à droite), accumulation qui atteint 55 unités, contre une moyenne de 29 à 30.
    L’écart probable théorique étant de 3,7 environ, il se trouve dépassé de presque huit fois, et la probabilité de trouver, par le seul jeu du hasard, un excédent aussi grand (ou plus grand) n’est que de 1 sur quelques 700 000 ou, en tenant compte de l’ensemble des 360 casiers, de 1 sur 2 000 environ.
  • La contribution la plus forte à cette accumulation est fournie par la distribution de fréquence angulaire concernant le Soleil radical et le Soleil en transit.
    Celle-ci montre, pour le degré "critique", 12 cas, soit un excédent sur la moyenne de 9 unités.
    En appliquant à ces chiffres la formule de Poisson (41), nous constatons que sur la base d’une moyenne de 3 unités environ, la probabilité de rencontrer, sans cause spéciale, une fréquence de 12 unités (ou de plus), est de l’ordre de 1 sur 22 000 ou, en tenant compte de la présence de 360 "casiers", de 1 / 50 pour l’ensemble de la distribution (Figure 14).
  • Cette probabilité relativement faible se trouve encore réduite devant les phénomènes suivants : En additionnant les écarts par rangées de 36, une fois de 0°, par 90°, à 180°, et l’autre fois de 180°, par 270° à 0°, on constate, entre les deux moitiés, une tendance vers la compensation des écarts. Il est vrai que par suite de la fluctuation relativement plus importante dans le cas d’une moyenne petite (= 15), le coefficient de corrélation est resté faible (-0,29 ± 0,105). Mais lorsque les deux séries de chiffres sont encore une fois groupées, par rangées de 9, nous obtenons les résultats suivants :



    et la valeur du coefficient s’accentue ( -0,49 ± 0,17). En procédant à un groupement par rangées de 6, on obtient :


    et la compensation devient encore plus évidente (r = -0,58 ± 0,18).
    Enfin, du moment que nous avons présupposé une distribution fortuite des écarts, il est permis de combiner les trois résultats ainsi obtenus, ce qui conduit à une valeur de r de -0,40 ± 0,081.
  • Puisque les groupements par 6 et par 9 ont conduit à des différences significatives (par rapport aux deux moitiés), il faudrait en conclure à la présence de deux périodicités, de longueurs correspondantes, c’est-à-dire de 6° et de 9°, ce qui fait entrevoir une subdivision de la circonférence en 60 et en 40 parties égales.
    Ces périodicités sont caractérisées, entre autres, par deux changements de phases, de 180° et s’opérant à proximité de l’axe 175°-355°, phénomène qui rappelle celui constaté précédemment, avec la fréquence lunaire des accouchements de sexe masculin (v. p. 100).
Figure 14 : Extrait de la statistique précédente :
fréquence des angles entre Soleil radical et Soleil en transit (unité de mesure = 1)


Huit jours avant l’anniversaire : époque critique ?

De l’ensemble de ces constatations résulte, avec une probabilité très forte, le caractère non-fortuit d’une grande partie des écarts du graphique 14, notamment de celui relevé à 352° et corroboré par les deux périodicités sus-mentionnées.

Cette accumulation des cas signifierait donc qu’un plus grand nombre de personnes meurent lorsque le Soleil se trouve distant de 8° de sa place radicale, que sous n’importe quelle autre condition.

En langage courant : durant une période très courte, située sept à neuf jours avant l’anniversaire, l'organisme de l’homme passe par une phase d'instabilité physiologique qui, le cas échéant, c’est-à-dire chez une personne malade ou âgée, souvent entraîne la mort.

En particulier, cette "journée critique" semble être précédée par deux journées relativement "protégées", à en juger d’après le déficit des cas à 350 et 351° (42).

Ce déficit correspondrait-il à l'état d’euphorie qui, si souvent, précède le dénouement final ? Quoi qu’il en soit, la découverte d’une phase d’instabilité physiologique et, probablement, psychique, à quelque huit jours avant l’anniversaire nous fait entrevoir un sens nouveau à l’ancienne coutume : de placer l’homme, à cette époque, dans une ambiance particulièrement favorable, en lui présentant des bons vœux et des cadeaux (43).
 
En revenant à la statistique reproduite en figure 13, nous y relevons encore les particularités suivantes :
  • En additionnant les écarts consécutifs par rangées de 18°, une périodicité de cette longueur devient manifeste, mais la constituante principale semble donc être la troisième harmonique, soit le cycle de 6°.
    Voici les chiffres moyens provenant d’un fractionnement par cinquième de la circonférence :


    Quoique la régularité de cette période laisse à désirer, sa présence peut être considérée comme fort probable, sinon comme certaine (44).

    Avec ce qui précède, les particularités de la distribution de figure 13 sont loin d'être épuisées.
    Ainsi on obtient, en additionnant les chiffres par cinq degrés et en les rangeant en six séries de 12 chiffres (correspondant donc à 60°), les valeurs moyennes suivantes :
    -7   -6   -7   -4   3   6   2   4   1   -3   -1   10
    En déterminant les valeurs pour la moitié de la dite période, on obtient :
    -1,5   -1   -3   -3,5   1   8
    Enfin, l'analyse détaillée a permis d'établir que ces périodes majeures, apparemment fort asymétriques dans leur structure, sont le résultat d’une pléiade de périodicités mineures, dont les plus importantes semblent être celles de 12°, de 10°, de 6°, de 5° et de 3°.
Conclusion : avec la découverte de ces "champs de vibrations", l’hypothèse de fluctuations uniquement fortuites doit être définitivement écartée.

Par conséquent, les particularités constatées peuvent être considérées comme manifestation de tendances générales, c'est-à-dire valables pour tous les décès, passés, présents, futurs, (du moins de musiciens).

Ceci implique, forcément, l’existence d’un lien entre les trois phénomènes en question, à savoir :
  • les facteurs du thème de naissance, restant apparemment "empreints" dans la constitution de l’homme ;
  • la formation de certains angles déterminés, entre le Soleil "de tous les jours" et les dits facteurs ou points restés "sensitifs" ;
  • le déroulement des fonctions physiologiques dans l’organisme et, plus particulièrement, de leur arrêt.
La mort ne survient donc pas à "n’importe quelle heure", mais sous des configurations célestes spécifiques pour chaque individu ou catégorie d’individus, et dépendant, selon toute évidence, de son ciel ou thème de naissance, comme si celui-ci restait empreint sur l’organisme à vie.

En particulier, les choses se passent, comme si chaque facteur radical déterminait un champ multipolaire, complexe et simple à la fois, de sensibilités spécifiques.

Ces sensibilités seraient éveillées, excitées ou autrement troublées par le passage du Soleil à travers son champ à lui, comme si celui-ci était lié par une sorte de résonance universelle au champ "constitutif" de chaque individu.

Ce problème sera repris plus tard, car nous y devinons une clé pour arriver à une explication rationnelle des correspondances cosmo- et astro-biologiques établies jusqu’ici.

Un des meilleurs tests pour vérifier un résultat obtenu par voie d’observation ou d’expérimentation consiste dans la répétition de l’enquête sous des conditions aussi indépendantes que possible par rapport à celles d’une première investigation : autre matériel, provenant d’autres milieu et époque d’origine, etc., mais qui sera étudié d’une façon rigoureusement identique à celle de l’enquête précédente.

Ces conditions semblent être remplies lorsqu’on compare les conditions astro-biologiques de la mort chez onze cents musiciens nés entre 1820 et 1880 environ, dans le monde entier, avec celles relevées chez sept cents "longévités", nés entre 1805 et 1840 environ, dans le canton de Genève exclusivement.

Que deux ou trois des dits musiciens soient également nés à Genève, ou qu’un tiers de leurs dates de naissances coïncident avec la moitié de celles des vieillards, tout ceci ne peut guère affecter l’indépendance foncière des deux enquêtes.

S’il reste une réserve à formuler, ce serait alors du côté astro-biologique, où l’on pourrait remarquer que les conditions cosmiques sous lesquelles meurent des octo- et nonagénaires, avec leurs organismes usés, ne sont pas nécessairement identiques à celles de gens dont un grand nombre sont morts "à la fleur de l’âge" et qui, en moyenne, n’ont guère dépassé la cinquantaine.

Par conséquent, l’absence d’une corrélation entre les conditions astrales relevées de part et d’autre ne serait pas encore une preuve contre la thèse des influences cosmiques, alors que la présence d’une similitude notable, par exemple dans les distributions de fréquence de mêmes facteurs, constituerait bien une preuve en faveur de la thèse.

À titre d’exemple d’une pareille enquête faite en double, on a reproduit ci-dessous la distribution de fréquences des angles Soleil radical Jupiter en transit pour les quelques 1 100 musiciens morts entre 1840 et 1912 (polygone intérieur du cercle), et la distribution des mêmes facteurs combinés, pour quelques 700 "longévités" décédés entre les années 1900 et 1922 (polygone extérieur).

Au point de vue astronomique, le problème est des plus simples : tous les angles entre les deux facteurs envisagés auraient eu une chance parfaitement égale pour être formés et, par conséquent, pour être rencontrés dans une statistique ; toujours en supposant qu’il n’existe pas de relation entre les phénomènes étudiés : Soleil radical, Jupiter en transit et décès.

À première vue les deux polygones de fréquence semblent plutôt disposés sans ordre, avec des écarts irréguliers tels qu’ils sont produits par la fluctuation dite fortuite.

En effet, la dispersion déterminée pour l’une et l’autre de ces deux distributions n’est pas seulement normale, mais elle reste quel peu en dessous de sa valeur théorique, preuve apparente de ce que les cas individuels sont tombés "au hasard", sans aucune tendance particulière.

Voilà qui ferait le plaisir d’un sceptique : fluctuation purement fortuite, aucune trace d’une relation astro-biologique quelconque.

Figure 15 - Fréquence des angles entre le Soleil radical et Jupiter en transit chez 1 102 musiciens (polygone intérieur) et 723 longévités (polygone extérieur ; écarts augmentés d'un tiers)
Unité de mesure, c’est-à-dire la distance d’un cercle concentrique à l’autre = 2 ; moyennes indiquées par les deux cercles jaunes, entre les fluctuations des polygones.


Cependant, en comparant les variations des deux distributions, on est frappé par le grand nombre de secteurs où leurs écarts vont de pair dans le même sens, ainsi par exemple entre 25° et 55°, entre 95° et 135°, autour de 270°, entre 310° et 350°.

Cette impression est confirmée lorsqu’on établit le coefficient de corrélation. Celui-ci atteint, pour l’hémisphère gauche +0,44, pour l’hémisphère droite +0,21, et pour l’ensemble +0,33 ± 0,070. Il est donc significatif, et la preuve est fournie que les deux distributions, en dépit de leur dispersion plutôt sous-normale, reflètent, dans leurs fluctuations, les mêmes tendances.

Elles auront donc subi la même action d’une cause constante : ce ne sont pas des distributions fortuites, mais des arrangements particuliers, exprimant des tendances définies, inhérentes à la totalité des cas de décès.

En effet, nous retrouvons dans les deux distributions les mêmes périodicités, de 22° 30’, 36° et, notamment de 45° de longueur, et dont les écarts maxima et la corrélation entre les phases font tomber la probabilité de hasard dans les millionièmes.

La relation intrinsèque, pour ne pas dire l’identité foncière du caractère des deux distributions est donc établie, et nous pourrons considérer le problème posé comme résolu : la répétition de l’enquête, avec un matériel différent, a confirmé les caractéristiques principales de la première série d'observation.

Par conséquent, ces caractéristiques peuvent être considérées, avec une certitude presque absolue, comme représentatives pour la totalité des cas passés, présents ou futurs.

Quant à la dispersion des deux séries d’observations présentes, la valeur de r (+0,33) fait conclure à une fluctuation nettement sous-normale, autant chez les musiciens que chez les longévités (45).

Pareil phénomène trouverait son explication la plus rationnelle dans la supposition que tous les cas (angles) individuels des deux distributions n’ont pas été "libres", mais en grande partie "handicapés", sinon "fixés" par leur interdépendance avec d’autres tendances, d’un même genre (cosmique), mais différentes comme facteur.

Par contre, les cas réellement libres, deux tiers au grand maximum, auraient suivi ou subi d’autant plus rigoureusement les tendances particulières indiquées par le graphique ci-dessus.

Ainsi on pourra désormais considérer comme certain qu’un nombre impressionnant de personnes meurent lorsque la planète Jupiter forme, par rapport à la position occupée par le Soleil, à leur naissance, certains angles distants entre eux de 36° (de 26°, 62°, 98° ... par exemple), ou de 45° (38°, 83°, 128° ...).

D’autres angles entre les deux facteurs en question, suivant en général à quelques degrés près les angles "mortifères", semblent être "protecteurs" d’une façon marquée (120° par exemple, ou 265°/68°, 312° environ ).

Sans entrer davantage dans les détails, nous retenons, de l’ensemble des constatations exposées dans ce chapitre, qu’il serait difficile d’attribuer les écarts, corrélations et périodicités constatés, au seul jeu de hasard, et que leur interprétation la plus simple résiderait alors dans la supposition d’une connexion à la fois très étendue et très intense entre les phénomènes biologiques observés et différents facteurs astronomiques avec lesquels ces phénomènes ont été successivement coordonnés.

Cette hypothèse, cependant, devra soulever certaines objections, sinon de fait, du moins de principe, objections partant de nos conceptions actuelles du déroulement et de l’enchevêtrement "causatifs" des événements, et auxquelles il sera répondu dans les chapitres suivants.

__________________________
Notes et références

  1. Cet exemple, comme tous les suivants, figurait déjà parmi les documents illustrant la conférence de 1923. La première publication remonte à 1927.
  2. Ce chiffre s’établit comme suit : (3 + 1 + 3) / 365 = 1,92%.
    Nombre des comparaisons possibles : (Côté paternel : 6) + (en dedans côté maternel : 45) + (2e génération : 55) + (ou entre 1ère et 2e génération : (4+10) * 11) = 260. D'où une probabilité de coïncidence de 1,92 % de 260 comparaisons, soit de 5,0,
  3. En astronomie, on compte la direction d'un mouvement circulaire dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Ce sens du mouvement est appelé "positif", le sens inverse "négatif".
  4. Cf. P. Flambart, L’Hérédité Astrale et Nouvelles Études sur l’Hérédité Astrale (Chacornac, Paris).
  5. Cet article a été publié pour la première fois dans la Côte d’Azur médicale, Toulon 1929, 107. Le numéro en question étant épuisé depuis longtemps, une reproduction en paraissait indiquée ici.
  6. Edinburgh medical and surgical journal. XXVII, p. 302.
  7. Gerson und Julius, Magazin der ausländischen Literatur. XVII, p. 348.
  8. Froriep’s Notizen aus dem Gebiete der Natur und Heilkunde, XLV (1835), 277.
  9. Biologisches Zentralblatt, VII, n° 23 (1888).
  10. Influences solaires et lunaires sur la naissance humaine, brochure in-8, illustrée de 13 figures et de 7 tableaux (Maloine, Paris 1928).
  11. Soumise elle-même très nettement à des variations périodiques (dont un cycle de 27,3 jours, soit le temps exact que la Lune met en moyenne pour retourner au même endroit (par rapport aux étoiles fixes), la terre influencerait, à son tour, les organismes dans certaines de leurs fonctions. Cf. Die Einwirkung kosmischer Einflusse auf physiologische Verhaeltnisse, Skandinavisches Archiv für Physiologie, VIII, (1898), p. 367.
  12. Cf. les travaux de Sardou sur le rôle de la sensibilité météorique (Journal du praticien, 25 octobre 1925 ; La Clinique, février 1926 ; L’Art Médical, 30 avril 1927), ainsi que l’ouvrage de W. Hellpach, Geopsyche (5e édition, Stuttgart 1931).
  13. Cf. les investigations de Faure et Sardou en collaboration avec Vallot, directeur de l'Observatoire du Mont-Blanc (Comptes-rendus de l’Académie de médecine du 11 juillet 1922, Presse Médicale n° 18 du 2 mars et n° 98 du 7 décembre 1927) ; ainsi que les travaux du Docteur Tchijevski, Moscou, sur le rôle des taches solaires par rapport à certains mouvements populaires et des maladies épidémiques, tels que le choléra et la grippe.
  14. Loc. cit. p. 20,
  15. Amtlicher Medizinalbericht des Kantons Zürich, 1877-1888. - Après cette dernière année, des statistiques relatives aux heures des naissances (et des décès) ne furent plus publiées.
  16. Philosophical transactions of the Royal Society of London, A, 186-187 (1895-96).
  17. Rappelons, entre autres, que la proportion sexuelle des mort-nés varie autour de 128 (masculin) / 100 (féminin), tandis que celle des naissances vivantes reste entre 104 à 108 sur 100 ; (cf. Annuaire Statistique de la Suisse, 35e année, p. 64 ; Berne 1926- 1927). Parmi des recherches plus récentes sur ce problème, signalons les travaux de H. Kirchhoff ; cf. "Zentralblatt fur Gynækologie" (Leipzig), 1935, 134 et 1216.
  18. Écart de probabilité ± 1,3 % environ. Pour plus de détails, Cf. Influences solaires et lunaires, p. 8.
  19. Cf. "Forschungen und Fortschritte" (Berlin) 1938, 174 et Medizinisch meteorologische Statistik, op cit. p. 185.
  20. Ce changement de phase n’est, du reste, pas un phénomène unique : Beveridge en a été frappé dans ses investigations, de même que ma propre enquête sur l'origine du rythme solaire en avait été... troublée... (voir chapitre II).
  21. Op cit. p. 36. Une analyse détaillée en sera insérée dans le Manuel d’investigation astro-biologique (en préparation).
  22. Néologisme remplaçant le terme plus usité, mais équivoque "d'hérédité astrale", dérivé de nomos (loi, en grec), hérédo (hérédité, en latin) : "science des lois reliant l'hérédité aux conditions stellaires".
  23. pp. 16 à 18.
  24. Certaines autres observations font entrevoir que l'hérédité du jour de naissance, de parents à enfants, se trouve plus fréquemment dans des familles citadines et, notamment, de père à fils.
  25. Quant à l’excédent constaté pour l’intervalle 0 (+ 76 %), il ne comprend que 6 cas (au lieu de 3 à 4 d'après l'attente théorique), nombre trop petit pour justifier une conclusion quelconque.
  26. En attendant, la première, dans des thèmes de naissance quelconques, semble plutôt "évitée", alors que la seconde montre une fréquence normale.
  27. Nous verrons plus tard quelles peuvent être les "conséquences" lorsqu'un enfant naît, pour une raison ou autre, sous des conditions cosmiques "anormales" ou adverses.
  28. En l’occurrence 5,7. Pour plus de détails, voir Appendice, sous "dispersion".
  29. Voir p. 31.
  30. Le calcul en est simple à faire : Σ(δ2) a été de 1310 + 944 = 2303, chiffre dont il faudrait déduire le double de Σ(δAδB), correspondant à la corrélation constatée, soit 1256. La différence qui en résulte (1048) conduit à une valeur "réelle" de 3,8 ± 0,21 contre 6,3 exigée par la théorie.
  31. Plus de détails seront exposés dans le Manuel susmentionné.
  32. Remarquons que ce rapport peut être attribué, pour les deux secteurs en question, à des causes tout à fait différentes, Lune en Poissons pouvant par exemple correspondre à une exubérance de "fluide vital", alors que Lune en Vierge pourrait être un indice de prudence favorisant l’économie des forces vitales disponibles. C’est que la méthode statistique établit des rapports mais elle ne révèle rien sur la nature des liens en jeu.
  33. Remarquons que, selon l'astrologie traditionnelle, le signe des Gémeaux correspondrait à une imagination particulièrement vive et fertile, alors que le signe suivant, du Cancer, serait plutôt d’un tempérament calme et contemplatif.
  34. Ceci, malheureusement, n’implique pas encore que toutes les créatures chétives qu'on "sauve" aujourd'hui à coup d'injections d'une mort certaine, se révéleront plus tard comme génies.
  35. Seconde partie de l’article paru en 1929 (voir annotation p. 85).
  36. Loc cit. XLV. p. 191. Les chiffres originaux ayant servi de base à l’enquête seront reproduits dans le Manuel.
  37. Cf. annotation (10) du présent chapitre, p. 88.
  38. Pour plus de détails, cf. Krafft, op. Cit.
  39. L’enquête présente a été publiée pour |a première fois dans Astro-Physiologie (Leipzig 1928). Elle a été reprise dans le Jahrbuch für Kosmobiologische Forschung, vol. I (Augsbourg 1928). L’enquête Soleil radical Jupiter en transit est inédite.
  40. Voir l’exemple sur le tableau des musiciens, p. 23.
  41. Cf. Tables for Statisticians and Biometricians, par K. Pearson (Cambridge 1914), p. 113. ("Loi des petits nombres").
  42. Remarquons que chaque angle relevé par cette statistique peut être affecté par certaines erreurs qui se composent comme suit : (a) heures de naissance inconnues, erreur moyenne de la position solaire : ± 0° 15’ ; (b ) heures de décès inconnues, ± 1 / 3 ; (c) positions de Soleil en transit inscrites à un 0° 30’ près, ± 0° 7’ 30’’, (d) angles radical-transit relevés à 1° près ± 0° 15’.
    L'erreur maximum pouvant en résulter est de 2°, mais sa probabilité n’est qu'un dix-millième environ, tandis que l'erreur moyenne correspond à la racine-carrée de la somme des carrés de toute la série énumérée ci-dessus, soit à 0° 30’ environ.
    En face de cette erreur moyenne, relativement grande, l’accumulation des cas, à 352°, semble d'autant plus frappante que, théoriquement du moins, un certain nombre de cas, "destinés" à cette place, auraient dû se glisser, sous le jeu des fluctuations accidentelles, dans les deux casiers voisins. Ainsi, même en supposant une distribution "idéale", entre 250° et 254°, comme la suivante : 0 0 19 0 2, la fluctuation aurait dû "l’amortir", en moyenne, à 1 4 9 4 3 environ ; et s'il a persisté, malgré cela, un maximum de 12 unités, précédé d'un minimum, on pourrait en conclure que l'erreur moyenne véritable est sensiblement plus petite que nous l’avons supposée et que, notamment, l'intervalle "critique" doit être assez exactement 8°, avec un écart probable de 0° 7’ 30’’ au plus.
  43. Reste à savoir si la date appropriée à ces manifestations de sympathie ne serait pas située sept à neuf jours avant l'anniversaire, à moins qu’on ne préfère féliciter quelqu’un, à cette occasion, du danger passé.
    Un autre problème qui se soulève devant les faits constatés est le suivant : beaucoup d’astrologues supposent que le retour annuel du Soleil à sa place occupée au moment de la naissance correspond à la formation d’un nouveau thème, appelé "révolution solaire", thème qui s'ajouterait en quelque sorte au thème radical et contribuerait au déclenchement de choses et événements "promis" par ce dernier (voir entre autres : Alexandre Volguine, La technique des Révolutions Solaires, Nice 1937, ainsi que les almanachs de Trarieux d’Egmont, mentionnés à la p. 47, annotation 21).
    Or, devant les constatations exposées ci-dessous, une question semble justifiée : le jour de l'anniversaire est-il bien le moment "décisif" pour ce jeu des résonances astrales, ou faudrait-il se tenir à la date "critique" précédant l'anniversaire de huit jours astronomiques exactement ? Encore un des nombreux problèmes dont la solution appartiendra à demain.
  44. Des changements de phases ainsi que certaines "déformations" curieuses (parce que régulières) des distributions de fréquence font entrevoir que le système de référence adopté pour déterminer les angles Soleil radical Soleil en transit n'est probablement pas le plus approprié. Pour plus de détails, voir le Manuel (en préparation). 
  45. σ (musiciens) = 2,4 ± 0,13, contre 3,9 qui serait la norme ; σ (longévité) = 2,1 ± 0,12, contre 3,2.

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