Si l'astrologie offre une contribution déterminante à l'indication de nos prédispositions réelles, pourquoi n'invitons-nous pas chacun à se réaliser dans le respect de ce qu'il est réellement? C'est dans la nature de chacun de nous qu'il conviendrait que nous cherchions notre modèle de comportement. Au contraire, nous continuons à donner une énorme importance à la Lune dans un thème féminin, même si celui-ci est marqué par une conjonction Soleil-Uranus en Bélier et à Mars à l'Ascendant en Scorpion... Pourquoi ne disons-nous pas à cette femme que la dernière chose qu'elle devra faire est de rester confinée chez elle avec une ribambelle d'enfants?
Article paru dans "L'astrologue" n°86
"Tout individu est une exception à la règle", C.-G. Jung
"Male-Female", par Idban Secantri sur FlickR |
Toutefois, ces archétypes, ces idées primordiales, avec la succession des vicissitudes historiques, se sont alourdis de superstructures qui sont les produits sociaux de l'homme, variables d'une culture à l'autre, et donc relatifs et non pas universels. De cela, nous ne devons pas trop nous étonner; l'astrologie elle-même est immergée dans le grand flot de l'histoire, et exprime, outre cette Weltanschauung universelle et éternelle qui en constitue l'essence et la réalité fondamentale, une seconde vision du monde, une vision au surplus culturelle : celle de la société patriarcale.
Or, confondre ce qui n'est que simples potentialités psychophysiques (les seules que le thème natal puisse indiquer) avec ce qui est, en revanche, de l'ordre de l'habitus social, implique, selon moi, une erreur d'une énorme gravité. Car cela signifie attribuer, sans nulle critique, ce qui relève des habitudes culturelles, établies en fonction d'un certain pouvoir, au zodiaque, à l'astrologie. De cette manière, notre discipline se fait l'esclave du pouvoir en faisant passer ce qui est un produit culturel pour une irrésistible, immuable loi de "nature".
"365 : day 355", par Nick Thompson sur Flickr |
Pour les Sumériens et les Assyro-Babyloniens, elle est de sexe masculin (le dieu-Lune Sinn); pour les Égyptiens, elle est hermaphrodite; en Arabie du sud, où le culte de la Lune était très répandu, elle est le mari du Soleil (féminin !) et le père de Vénus; chez les bédouins, elle était, encore, de sexe masculin. Au Cambodge elle était androgyne, et chez les Esquimaux elle était de sexe masculin et s'unissait la nuit avec les femmes. De plus, la Lune croissante ne fut pas mise seulement en relation avec le ventre de la femme qui croît parce qu'elle est enceinte, mais aussi avec le membre viril. En fait, on pensait que la disparition et la réapparition de la Lune étaient dues à son entrée et à sa sortie d'une gaine et que les enfants nés avec le prépuce replié jouissaient de la protection de la Lune.
Ainsi, qu'elle soit "masculine"
ou "féminine", la Lune est de toute façon, cela est très clair,
source de fécondité et de vie pour toutes les civilisations, et elle est
elle-même semence. Elle est donc en relation avec les "Eaux" de la
vie, qui ne sont pas seulement les liquides amniotiques ou menstruels (Cf. note
1), mais aussi les eaux séminales de l'homme. Pour être, la vie a besoin de la
fusion de ces deux principes constitutifs de l'univers et elle a besoin d'eux
dans une mesure égale.
Fort sages furent les peuples qui, tels
les Égyptiens, virent dans la Lune une divinité androgyne, bipolaire.
Certaines recherches, que j'ai conduites en collaboration avec des amis, confirment que la tradition ne se trompe pas lorsqu'elle pose la Maison IV en analogie avec le Pater (la Maison IV est souvent occupée par le signe solaire paternel). La IV est aussi le père, sa semence, et l'idéogramme du Cancer peut même être lu comme le symbole du spermatozoïde.
La Lune est très liée au patrimoine héréditaire reçu et transmis (patrimoine à la formation duquel l'homme et la femme participent également, par les 23 chromosomes contenus dans l'ovule et les 23 chromosomes contenus dans le spermatozoïde).
Il existe, c'est indéniable, un lien très profond entre les cycles biologiques féminins et la Lune (même si, nous l'avons vu, la Lune n'est pas seulement féminine), mais, et c'est là que gît la grande équivoque, la connexion est seulement d'ordre biologique.
Or, nous savons tous, ou nous devrions savoir, qu'un tempérament déterminé, comme l'anthropologie et l'expérience quotidienne le révèlent, n'est pas lié à un sexe plutôt qu'à l'autre. Alors que toutes les femmes saines ovulent, peuvent concevoir et mettre au monde des enfants, toutes n'ont cependant pas un tempérament lunaire. C'est bien plutôt le rôle et le stéréotype social imposés aux femmes qu'on a fait passer pour "biologiques".
Les cycles de la nature s'autorégulent et sont autonomes, ils ont leurs lois propres, immuables, dans lesquels il n'est absolument pas nécessaire d'intervenir, tandis qu'une certaine identité "féminine" ou "masculine", pour devenir telle, doit être suscitée. Très intelligemment, E. Gianini Belotti observe que les stéréotypes ont leur véritable raison d'être dans le fait que les hommes, intimement, savent fort bien que l'identité n'est pas donnée une fois pour toutes par le sexe de l'État Civil, mais se forme à travers la socialisation.
Les enfants, garçons et filles, dès leur naissance, sont éduqués de manière qu'ils deviennent ces hommes et ces femmes que la société attend et désire qu'ils deviennent. Ce long processus éducatif se déroule en fonction de la vie de la structure familiale et sociale même qui le détermine, et est à l'origine d'un appauvrissement des ressources potentielles propres à chaque individu (et voilà pourquoi certains points du clavier planétaire d'un thème semblent ne pas correspondre). Il est aussi à la source de la marginalisation de ceux qui refusent les modèles conventionnels, dichotomiquement préétablis.
La fameuse anthropologue Margaret Mead a démontré qu'il existe de considérables variations dans les comportements des hommes et des femmes. Beaucoup de traits que nous considérons comme caractéristiquement féminins ou masculins sont inversés dans diverses tribus. Chez les Arapesh, par exemple, le comportement idéal pour l'un et l'autre sexe est de se montrer pacifiques; chez les Mundugumor, on s'attend à ce qu'hommes et femmes soient également agressifs, tandis que chez les Tchambuli de Nouvelle-Guinée les femmes tendent à l'agressivité et les hommes cultivent des tendances artistiques, sont volubiles et ont un fort sentiment "maternel".
Cela démontre, précisément, que des comportements particuliers ne sont pas le résultat de l'hérédité génétique, mais sont appris. S'ils ne sont pas des hérédités génétiques, ils ne sont pas des instincts, et pas non plus des archétypes.
"Breasts and chests", par EraPhernalia Vintage sur Flickr |
En conséquence, nous devrons dire que la Lune est constellée par les valeurs du "sexe"... relatif. D'ailleurs, depuis un siècle, l'existence de vastes ferments libérateurs, mouvements qui ont fait l'histoire, devrait nous faire réfléchir: de toute évidence, pour un grand nombre de personnes, certains stéréotypes sont un peu étriqués et entrent en conflit avec leur tempérament instinctif.
Seulement, la tradition patriarcale, fondamentalement misogyne, a vu dans la Lune, astre qui reflète la lumière du Soleil et lui est par la même subordonnée, l'image de la femme, ou mieux, de sa condition sociale diversement liée à la "normalité" ou à la "naturalité". Cette tradition patriarcale a assimilé l'essence de la femme à sa fonction reproductive, oubliant, outre le fait qu'il n'y a point de reproduction par parthénogénèse, que les femmes ne sont pas principalement et uniquement des poulinières.
La Femme par excellence, le modèle féminin par définition, est devenu, de la sorte, la femme lunaire, c'est-à-dire une femme passive, réceptive, dépendante, infantile, irrationnelle, capricieuse et instable ("Comme la plume au vent!"), qui vivait, comme notre satellite, de la "lumière réfléchie" de l'homme. La créativité fondamentale de la femme devient le reflet de sa créativité biologique, son identité même s'établit sur les rôles de mère et d'épouse soumise, et elle se vit refuser l'accès à la créativité solaire, à prédominance masculine, qui n'est pas féconde en enfants ou en fantaisies, mais en œuvres. Ainsi apparaît-il clairement que la société patriarcale, régie par la suprématie du sexe masculin, s'est habilement servie de l'astrologie pour se préserver, se prolonger et s'installer, clouant, au cours des siècles, hommes et femmes à leurs rôles sociaux.
Dans la Lune, dans le Cancer, dans la Maison IV, nous devons lire l'histoire et la mémoire des hommes, les rapports qui nous lient à nos ancêtres et à nos parents. La Lune n'est pas seulement la mère, elle est aussi le père.
Naturellement, comme dit Oriana Fallaci, "même pour un homme la vie n'est pas facile". Si la Lune a fini par prendre une importance énorme dans l'analyse d'un thème féminin, c'est aussi parce qu'en l'homme, la part émotive et irrationnelle a longtemps été ignorée et réprimée. Comme on l'a amplement démontré, les garçons, dès leur petite enfance et pour tout dire avant même la naissance (pensons au choix de la layette), sont déformés par le rôle qui leur est imposé tout autant que les filles. L'éducation de la virilité est inflexible et sacrifie des dimensions importantes de l'être humain, à savoir la sphère de l'affectivité, des sentiments, de la libre expression des émotions personnelles. Un garçon considéré comme accompli ne peut pas pleurer, ne peut s'abandonner à la tendresse, à la communication intime avec les autres. Il est tenu de s'exprimer avec la tête et non avec le ventre, d'être rationnel, lucide, de garder la maîtrise de soi (et pensons un instant à ce que tout cela signifie pour un enfant Cancer, Poissons ou Balance).
"Gender sterotyping" par Aislinn Ritchie sur Flickr |
La grande crainte est qu'il ne devienne efféminé; on entend qu'il ressemble le moins possible à une femme.
Si le modèle est par définition l'homme, comment peut-on accepter qu'il soit semblable à un être tenu pour inférieur, que l'on méprise? (Cf. note 2). Le modèle masculin traditionnel reste toujours caractérisé par la force, la compétition, le succès, l'affirmation contre les autres. Du reste, ce n'est pas un hasard s'il n'y a pas eu de mouvement de libération masculine: il est évident que le modèle social continue el présenter plus d'avantages, pour l'homme, que de désavantages, et que les hommes ne voient pas la nécessité de changer.
Changer est un processus risqué qui offre comme seule récompense le changement lui-même; les femmes savent qu'elles n'ont rien à perdre au changement, étant donné qu'il est difficile que leur situation empire. Les hommes, à l'inverse, pensent que mieux vaut garder ce qu'ils ont et ne pas prendre de risques.
Si le modèle est par définition l'homme, comment peut-on accepter qu'il soit semblable à un être tenu pour inférieur, que l'on méprise? (Cf. note 2). Le modèle masculin traditionnel reste toujours caractérisé par la force, la compétition, le succès, l'affirmation contre les autres. Du reste, ce n'est pas un hasard s'il n'y a pas eu de mouvement de libération masculine: il est évident que le modèle social continue el présenter plus d'avantages, pour l'homme, que de désavantages, et que les hommes ne voient pas la nécessité de changer.
Changer est un processus risqué qui offre comme seule récompense le changement lui-même; les femmes savent qu'elles n'ont rien à perdre au changement, étant donné qu'il est difficile que leur situation empire. Les hommes, à l'inverse, pensent que mieux vaut garder ce qu'ils ont et ne pas prendre de risques.
"Dès avant que n'émerge chez l'enfant un comportement qui puisse être jugé masculin (comme l'agressivité, la voracité, la vivacité, la turbulence, les pleurs vigoureux, etc.), on éprouve le besoin de se rassurer en marquant l'enfant d'une couleur préétablie, d'un symbole compréhensible pour tous qui le fasse reconnaître d'emblée pour mâle. Tout cela révèle que les hommes sont beaucoup plus conscients qu'il n'y paraît du fait que le sexe n'est pas déterminé une fois pour toutes, et à jamais, par les caractères sexuels anatomiques typiques ; mais que l'identité sexuelle doit être acquise par l'enfant el travers la culture propre au groupe social auquel il appartient, et que la façon la plus sûre pour que l'enfant y parvienne est de lui assigner son sexe en lui imposant des attitudes et des modèles de comportement qui ne permettent pas d'équivoques. Et cela doit être exécuté tout de suite. Plus ces modèles sont différenciés pour les garçons et pour les filles, plus le résultat paraît garanti; c'est pourquoi, dès la toute petite enfance, on élimine tout ce qui peut les rendre semblables et l'on exalte tout ce qui peut les rendre différenciés" (Cf. note 3). "Les mères sont plus sévères, rigoureuses et exigeantes à l'égard de leurs filles surtout quand celles-ci sont hypertoniques, c'est-à-dire actives, curieuses, indépendantes, bruyantes, très précoces du point de vue de la mobilité (valeurs Air-Feu), quand elles ont, donc, des caractères comportementaux tenus pour masculins. Une fillette hypotonique, c'est-à-dire tranquille, passive, peu exigeante (valeur Eau-Terre), accepte sans difficultés excessives les requêtes maternelles parce qu'elles correspondent à ses propres exigences de stabilité, d'ordre, de méthode, et qu'il n'y a donc guère de raisons pour que mère et fille entrent en conflit. Mais la fillette vive et exubérante (caractéristiques tempéramentales qui émergent dès les premiers jours de la vie) sera traitée sur le même mode que l'hypotonique et réagira parfois de manière dramatique. Et puisque cela non plus n'entre pas dans les stéréotypes, on prendra des mesures drastiques, en sorte qu'il ne restera plus à la fillette qu'à manifester un type d'agressivité approuvé, "féminin", à savoir l'auto-agressivité, les pleurs prolongés, l'auto-compassion" (Cf. note 4).
L'astrologie ne crée pas de conditionnements en ce sens et ne fait pas de distinctions de cette sorte. Il existe un sexe... astrologique. Nous sommes tous différents, et tous distincts les uns des autres dans notre individualité unique et impossible à répéter mais nous sommes aussi tous faits, que nous soyons mâles ou femelles, de tendresse et d'émotions, de rationalité et de lucidité, d'agressivité et de douceur. Nous devrions être tous différents dans une société d'égaux. Les archétypes planétaires sont présents en chacun de nous; aucun symbole ne manque à l'appel au moment de la naissance. Ce sont ensuite la culture, l'éducation familiale, la période historique dans laquelle il se trouve que nous vivons, qui exaltent ou mortifient des potentialités déterminées, en faisant de nous, hélas, des êtres unidimensionnels, mutilés, incomplets, et nullement en harmonie avec ce que nous sommes.
Malgré ces récentes conquêtes culturelles, on croit toujours qu'il existe au contraire des potentialités "féminines" dans les femmes et des potentialités "masculines" dans les hommes. Penser en ces termes, même d'un point de vue astrologique, signifie faire le jeu d'une logique qui veut annuler les différences naturelles des femmes entre elles et des hommes entre eux et rendre les hommes et les femmes lointains, en faire des mondes refermés sur eux-mêmes, séparés, incompréhensibles l'un pour l'autre (et voilà que la femme se fait mystérieuse...), aux exigences et aux objectifs très différents, pour lesquels le fil de la communication court souvent sur l'impossibilité de se comprendre (ainsi la fusion ne s'opère-t-elle que sur le mode biologique...)
"Genderless", par Biljana Alampioska sur Flickr |
Alors? Si l'astrologie offre une contribution déterminante à l'indication de nos prédispositions réelles, pourquoi nous, les astrologues, n'invitons-nous pas chacun à se réaliser dans le respect de ce qu'il est réellement? C'est dans la nature de chacun de nous qu'il conviendrait que nous cherchions notre modèle de comportement.
Au contraire, nous continuons à donner une énorme importance à la Lune dans un thème féminin, même si celui-ci est marqué par une conjonction Soleil-Uranus en Bélier et à Mars à l'Ascendant en Scorpion... Pourquoi ne disons-nous pas à cette femme que la dernière chose qu'elle devra faire (ou qu'elle aurait dû faire) est de rester confinée chez elle avec une ribambelle d'enfants?
Et pourquoi utilisons-nous notre esprit critique seulement quand nous sommes impliqués personnellement? Et seulement quand nous nous sentons victimes de la présomption scientiste, des préjugés, du pouvoir despotique des autres ? La fureur anti-astrologique -fureur qui n'a rien de scientifique - est engendrée par cette même logique du pouvoir qui détermine tous les autres préjugés qui depuis des siècles affligent l'humanité. Nous, les astrologues, ne sommes pas une race à part, placée en dehors de certains conditionnements. Nous vivons dans cette société, et, avant d'être des astrologues, nous sommes des êtres humains, et, comme tout un chacun, soumis aux pressions sociales, aux modes, aux préjugés de l'époque, aux multiples et séculaires conditionnements de tous les jours.
Les millénaires comptent et ne peuvent être annulés: nous avons derrière nous une longue histoire au cours de laquelle la maternité a été véritablement la grande différence entre l'homme et la femme. Tandis que la femme élevait les enfants, soignait les malades, assistait les infirmes et les vieillards - autant de fonctions maternelles -, l'homme conquérait, construisait, inventait, tuait, pillait, corrompait et se corrompait par amour du pouvoir. Aux femmes, qui se sont historiquement différenciées, il est resté ce patrimoine de sagesse affective qu'elles ne veulent certes pas jeter aux orties pour ressembler à l'homme, mais qu'elles tiennent à conserver et à transmettre, même si dans le passé il a constitué leur oppression et leur exclusion. Mais en même temps, elles revendiquent leur essence d'êtres humains complets et complexes, intellectuellement évolués, capables de créativité et donc de domination sur le monde. Elles veulent être un tout, et non unidimensionnelles comme les hommes. Créer un livre ou faire un enfant sont des processus de nature différente; l'un ne remplace nullement l'autre, quand bien même le cas échéant ils s'enrichissent mutuellement.
"Gender confusion", par Luc Pigeault sur Flickr |
Cela revient à dire que la libération exige que le monde se modifie suivant nos propres désirs et besoins, tandis que l'émancipation signifie que l'on se modifie soi-même pour s'adapter à un monde construit par d'autres pour eux-mêmes. Il est juste que les femmes ne veuillent pas devenir semblables aux hommes, ni accepter le monde que nous, les hommes, nous sommes donné en détruisant aussi une part importante de nous-mêmes.
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Notes
1-Il semble que le rapport entre la Lune et le cycle menstruel doive être considéré seulement au niveau analogique, ou bien il faut penser à une influence également solaire sur les cycles biologiques, chose nullement improbable, bien au contraire. Cf. Michel Gauquelin, Rythmes biologiques, rythmes cosmiques.
2-Ce n'est pas un hasard si c'est le travesti qui suscite le scandale et l'indignation, et non la femme, qui, très normalement, porte une veste et un pantalon ...
3-Elena Gianini Belotti, Dalla parte delle bambine, Feltrinelli, Milan 1982, pp. 26-27 ;
4-Ibid, p. 55.