BILAN DE LA CONJONCTION JUPITER-NEPTUNE, par André BARBAULT

À la conférence de Copenhague, où chacun a défendu ses intérêts nationaux, on a vu plus précisément s’affronter ceux de la Chine, assistée de l’Inde (carré Saturne-Pluton) et ceux des États-Unis (opposition Saturne-Uranus inachevée). C’est ce clair scénario à trois du heurt de deux phases cycliques négatives qui fait comprendre que la montagne a accouché d’une souris. Sans doute faut-il du recul pour qu’apparaisse de cette étape nouvelle, malgré tout, l’avènement d’une conscience écologique internationale ouvrant enfin sur un vital dialogue Terre-Hommes.


Article publié le 14 janvier 2010 sur le site d'André Barbault

Si l’on tient à progresser dans l’exercice de son savoir, le mieux est de revenir sur ses pas pour confronter l’initialement conçu de la configuration traitée à ce qu’il en est advenu, l’anticipation du futur étant jugée sur l’histoire en cours.

En cette entrée d’année 2010, alors qu’elle s’approche de son expiration, la conjonction Jupiter-Neptune actuelle nous laisse en pleine interrogation. Dans " La crise mondiale de 2010 " pour la faire parler, j’avais remonté à la conjonction de 1945, édificatrice de l’O.N.U., en en suivant sa trace avec notamment la fondation de Greenpeace à la conjonction de 1971, suivie du premier Sommet de la Terre à Stockholm l’année suivante, instituant l’écologie sujet international. N’étant pas dans le secret des chancelleries, j’ignorais que, sous l’égide de l’ONU, avait été projetée (quand ?) une conférence sur le climat, devant se tenir à Copenhague du 7 au 19 décembre dernier, laquelle allait réunir - un record - 192 participants nationaux !

Pour l’instant, ce Sommet historique est, en matière de « résultat », la pièce maîtresse de notre configuration. J’avais laissé entendre que l’événement majeur de celle-ci pourrait se localiser à l’un ou l’autre des trigones du Soleil à la conjonction, survenus mi-juin et mi-octobre. Cette grand-messe internationale, ce fut en réalité au sextil solaire de la mi-décembre qu’elle eut lieu, en accompagnement de conjonction Soleil-Vénus.

Néanmoins, dans un contexte dissonant justifiant une déception du bilan à la hauteur des espérances publiques attendues. Ce sommet a débouché sur un résultat immédiat minimum. Sur cette terre, « On a oublié à Copenhague un partenaire essentiel, composé d’air, de feu, d’eau et d’êtres humains » (Michel Serres).

On le comprend aussitôt en regardant cette figure. Cette conférence s’est tenue – il fallait le faire ! - au monde de la pleine conflictualité d’un stationnement de Mars, fixé à 19° du Lion du 10 au 30 décembre, installé à 5° de l’opposition de la grande conjonction elle-même ; au surplus triangulé par semi-carré et sesqui-carré à un carré Saturne-Pluton déjà exact en janvier. Outre que, coiffant le tout, le Soleil, arrivant sur Pluton, passe en conjonction de cette nouvelle dissonance !


À cette conférence où chacun a défendu ses intérêts nationaux, l’on a vu plus précisément s’affronter ceux de la Chine, assistée de l’Inde (carré Saturne-Pluton) et ceux des États-Unis (opposition Saturne-Uranus inachevée). C’est ce clair scénario à trois du heurt de deux phases cycliques négatives qui fait comprendre que la montagne a accouché d’une souris. Sans doute faut-il du recul pour qu’apparaisse de cette étape nouvelle, malgré tout, l’avènement d’une conscience écologique internationale ouvrant enfin sur un vital dialogue Terre-Hommes.

La question d’actualité qui se pose maintenant est la suivante. Avant sa disparition, le champ de la conjonction jovi-neptunienne finissante – qui pourrait ne pas avoir dit son dernier mot - va être traversé tour à tour par Vénus du 8 au 17 février prochain, puis par le Soleil du 15 au 28 février, et enfin par Mercure du 27 février au 8 mars. Semaines pouvant être accoucheuses de ses ultimes potentialités bénéfiques. Peut-on récupérer un bienfait nouveau de ce rendez-vous manqué ?

Revenons aux trigones du Soleil à cette conjonction où j’en attendais des résultats. Ce qu’on peut seulement en retenir, c’est que le premier de la mi-juin 2009 est tombé sur les journées de l’élection présidentielle iranienne truquée, provoquant un « printemps de Téhéran » ; réveillé même au suivant de la mi-octobre avec la venue de l’Iran à la réunion viennoise de l’Agence atomique. Il y eut encore un frémissement populaire au sextil de la mi-décembre, le régime iranien à son retour saturnien étant manifestement fragilisé. Pourrait-on attendre du nouveau de ce côté-là à ce bouclage solaire de la fin février 2010 ? Sinon, quelle grâce finale nous est-elle réservée ?

Pour l’instant, le plus clair de cette grande conjonction peut se rapporter au redressement de la politique américaine avec l’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis. Son entrée à la Maison Blanche date du 20 janvier 2009, à quelques semaines de la formation de notre grande conjonction, et l’on devrait en percevoir la manifestation au sextil suivant de 2011.

On entend déjà dire que la crise est terminée. N’aurait-on pas la vue courte ? Profitons de la circonstance pour présenter ce nouveau document qui précise le cours de l’indice cyclique devant nous à plusieurs moments de l’année et détaillé. La ligne du bas trace son mouvement pour les quatre planètes Pluton-Neptune-Uranus-Saturne ; la suivante pour les cinq avec Jupiter ; au dessus encore en rouge, avec Mars ; et, en ligne jaune, pour le tout planétaire, Lune exceptée. 


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